1 sept. 2018

Désobstruction Septembre 2018 (13 sorties)



 SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 3 sorties.

-Grotte des Ampoules (2 sorties) : désob (la cavité aspire).
-Baume qui remonte (1 sortie) : cavité trouvé en mars 2013 ; arrêt sur boyau ventilé. Désob de ce même boyau et arrivée dans un petit réseau relativement développé de galeries et de salles (dont une de 10x12x7m), le tout vraiment bien concrétionné. De nombreuses suites sont à ouvrir.

SUR ROQUEFORT les PINS (Dada): 3 sorties.

-Résurgence des Fougères (2 sorties) : pas de suite évidente mais vue la quantité importante de déblais, on ne ressent plus de courant d’air. Une suite, il y en a surement une là où on creuse mais maintenant, il faudrait être au moins 2 ou 3 pour continuer -dont un au fond pour sortir les gravats et 2 pour faire la chaine pour les tirer dehors ou du moins les jeter dans la vasque. On décide de mettre en attente, histoire que les crues de l’hiver nettoient un peu la cavité.
-Prospection depuis le C2 vers l’amont du Loup : trouvé une inter-strate avec vue sur 9m, avec 2 entrées ; arrêt au niveau de la barre où se trouvent le 10N et le 10E1 (commune de Bar sur Loup)

SUR GOURDON: 5 sorties (Dada).

-Désob dans le Craignos (Pont du Loup, 68M5) : pose de tuyau pour le passage de câbles électriques. Déblayage de blocs dans la galerie.

SUR TOURRETTES (Dada): 2 sorties (Georges du Loup, rive gauche ; Dada).

-Prospection secteur de Pie Lombard.

SORTIES CLUB (en vrac, en vrac, sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Aven des chardons bleus et aven de la Maison (Caussols, club) ; Grotte de Paques (St Cézaire, Pierre) ; Grotte de la Taillade (Geôlière, Pierre) ; Participation exercice SSF06 dans le Beaulieu (Cailles), Réseau Sécu-Glacière (Cailles, club).

Pour le club,
Christophe

5 août 2018

Danger, alerte canicule

Participants : Daniel, François, Jérôme et Pierre
TPST : 4h

On va encore avoir des problèmes avec la commission « Féminixité » de la FFS (décidément, je ne me ferai jamais à ce barbarisme…), mais il faut se rendre à l’évidence, aucune fille n’était disponible pour cette sortie club dominicale. Alors que la France et notre département suffoquent, nous avions convenu lors de la dernière réunion d’aller nous mettre au frais dans l’aven du Danger à Caussols : 95 mètres de profondeur, 275 mètres de développement et 14° garantis toute l’année. Au GSV nous tenons au bien-être de nos petits vieux, aussi Pierre et votre serviteur sommes désignés pour accompagner le vénérable Président Dada et l’antique Père François au fond du trou…


Il est 10h15 tapantes quand le « commando canicule » se rejoint au col de l’Ecre. Curieusement, la température est plutôt supportable, une petite brise bienvenue soufflant du littoral. Les deux vestiges s’équipent à la voiture tandis que Pierre et moi optons pour un habillage à l’ombre au bord de l’aven. Le président, pressé de retrouver la fraîcheur du fond et surtout de faire un sort à la bouteille de côtes-du-rhône bio et sans sulfites dont je lui ai fait miroiter l’étiquette (il faut toujours penser à hydrater les personnes âgées), part en premier équiper le trou suivi de François. Pierre me précède et je ferme la marche. Notre dernière recrue, équipée de neuf des bottes jusqu’au casque enquille le confortable P27 de l’entrée sans problèmes jusqu’à ce qu’il s’immobilise au niveau de la dév’ 20 mètres en contrebas. Lorsqu’au bout de quelques minutes je le vois en train de sortir sa poignée et sa pédale, la lumière se fait : notre ami est descendu trop bas en dessous de la déviation et sans rien demander à personne il se débrouille pour revenir à niveau et décrocher le mousqueton. Ce garçon apprend vite le métier …



Nous rejoignons les deux doyens à la cote moins 37, où je fais remarquer que le Président équipe de plus en plus lentement. Cela me vaut un regard incendiaire mais pas de répartie désagréable car c’est moi qui ai la bouteille : il faut bien que le statut de grouillot autorise quelque impunité. Pendant que nous poireautons, François explique que nous descendons une série de 3 puits parallèles à un très beau P40 utilisé à l’origine par les découvreurs, mais assez dangereux car sa tête, très instable, donnait lieu à des pluies de parpaings au moindre passage de spéléologue : d’où le nom de baptême de l’aven. Cela ne nous empêchera pas de contempler ledit puits d’en bas, depuis la grande salle à la cote moins 66. C’est là que démarre un petit boyau humide dans lequel nous nous enfilons. Il débouche quelques mètres plus loin dans une autre salle où Dada, un brin condescendant, se vante d’avoir traversé le boyau sans se mouiller les burnes en faisant l’araignée au plafond. Trempés comme des soupes, nous le regardons l’air circonspect car le diamètre du tuyau, compris entre quarante et cinquante centimètres, laisse peu de place à ce genre d’acrobatie. Pierre me chuchote : « il deviendrait pas un peu mytho le Président ? ». Je lui réponds dans un souffle que ce sont les méfaits de l’âge et les réminiscences d’un temps révolu où le grand homme était mince comme un cure-dent. Tout à ces amabilités, nous atteignons tranquillement la salle terminale à moins 92 mètres qui accueillera notre déjeuner. Il est 12h30 et le Président a soif.




Tout en grignotant, nous écoutons notre théologue François nous raconter ses dernières explorations mystiques sur internet. Alors qu’il tapait «transsubstantiation » sur Google, l’espiègle moteur de recherche l’envoya directement sur les pages consacrées aux transsexuels. Choqué, le pieux homme nous confia qu’il fit l’effort de lire et de compatir aux tourments de ces brebis égarées, et au passage de se rincer l’oeil. A propos de brebis, il nous avoua avoir tapé « zoophilie » pour comprendre quels mécanismes mystérieux étaient à la manœuvre derrière ce qu’il croyait être l’amour platonique d’un être humain pour un animal. Jusqu’à ce que ses douces illusions volent en éclat au visionnage d’un petit film des années 50 mettant en scène des chèvres et des militaires dans le désert…

Ainsi vont les sorties du GSV au fil des digressions de nos grands anciens que nous écoutons religieusement tout en sirotant un verre de rouge à température de cave.

La remontée se fait à un train de sénateur, Pierre en premier afin de profiter de cordes propres, Dada fermant la marche pour déséquiper, et François le précédant pour l’aider à se coltiner les kits pleins de cordes trempées. Mon statut de narrateur en charge de compte-rendu du jour me dispense de ces corvées. Il est 14h45 quand le Président passe le nez hors du trou. Le tonnerre gronde sur Calern et il est temps de regagner les voitures avant de se faire rincer.

Jérôme

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Nous nous retrouvons vers 10h15 au col de l’Ecre en vue d’aller faire l’aven du Danger qui est tout proche.

Cela se sent bien que nous sommes en vacances, mais malgré la désertion, nous sommes quand même quatre : Dada, Pierre, Jérôme, et moi-même. Certains s’équipent aux voitures, d’autres près de l’entrée de l’aven. Craignent-ils la chaleur ou préfèrent-ils ne pas partir avec leur bardât pour faire la descente ? va savoir ?

Dada part devant comme d’habitude pour équiper le trou, suivi de François avec un second kit de cordes pour les parties du fond, Il est alors 10h45. Les autres ayant hâte de se mettre au frais ne tardent pas pour nous serrer aux fesses ! poussez pas, les femmes et les enfants d’abord !

Nous descendons lentement au rythme de l’équipement Dadéen, (qui prend bien soin de la sécurité, et il a raison), mais on n’est pas pressé, il fait bon dans cette cavité, et pour aller à -95 m, il n’y a pas le feu MPJ !! Dans le boyau de -66 m, François a préféré enlever tout ce qui pourrait le gêner, enfin pas tout, il a garder l’essentiel ! Après échange de kit à – 56 m, nous continuons vers le fond que nous atteignons vers 12h30.

Après un casse-croûte arrosé d’un petit « Côte du Rhône », une bouteille pour quatre c’est raisonnable, n’exagérons pas il faut remonter après cela ! Repassage par l’étroiture de – 66 avec un nouveau streap-tease de François. Au relais de -56 m dans le puits de 15m +12m, je reprends le kit du fond : p… qu’il est lourd, à la descente il était léger, et pourtant c’est le même ! J’en ai un peu c... à l’étroiture de sortie du puits de 10m, c’est normal la poignée était placée du mauvais coté de la corde, plus les deux kits (celui de corde et le mien perso) emmêlés dans le fractio, je me suis épuisé, mais qu’est-ce que c'est bon : je suis sorti tout ruisselant et haletant, mais pas de plaisir MPJ! C’est ça la spéléo, ou alors on va faire du roller sur la Prom' ou se faire bronzer par ces temps de canicule !

Pierre et Jérôme devant, n’ont pas eu de problèmes et sont sortis tranquilles à 14h20, quant à moi je sors à 14h30. Dada juste derrière sort à 14h45. Au dessus de Calern le tonnerre grondait, on pria alors le dieu de la foudre et de l’orage de nous laisser arriver aux voitures et nous changer. Mais que nenni, il n’est pas tombé une seule goutte !

Voila en fait une sortie agréable, et la fatigue et la sueur de la remontée ne sont plus qu’un lointain souvenir. Quand est-ce qu’on y retourne !

François.

1 août 2018

Désobstruction Août 2018 (18 sorties)



 SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 4 sorties.

-3 Mille Pattes: 2 sorties pour calibrage dans la galerie de Fred et ouverture de passages vus le 22 juin. Vu petite salle ; 2 suites à ouvrir dans la galerie. Visite avec Pierre D.
-Grotte sous l’étoile : suite désob ; pas vu de suite évidente ; arrêt des travaux (1/2 sortie).
-Grotte des Ampoules: reprise des travaux suite à l’arrêt dans Grotte sous l’Etoile (1/2 sortie).
-Réseau 157-R1-Cocon: 1 sortie (réseau à gauche) pour calibrage des passages et entrevu la suite.


SUR ROQUEFORT les PINS: 8 sorties.

-Résurgence des Fougères : 7 sorties (4 Dada seul, 2 Dada et Christophe, 1 Dada et Pierre): suite de l’ouverture de la cavité. On a baissé le niveau de l’entrée d’au moins 2m ; vue sur fracture verticale avec eau venant de l’intérieur. Pas d’écoulement vers l’extérieur (étiage). Laminoir de 50cm de haut, au moins 10-15m de long. Voute mouillante en contrebas, réseau qui continue au-dessus, tjs étroit. Courant d’air sortant intéressant. Topo relevée. Travaux en cours.
-105 F1 (Dada, Fred, Chris) : 1 sortie ; on a poussé au fond du fond avec Dada et Fred : coup d’œil dans la voûte mouillante terminale : ça continue mais le passage fait 30cm de haut, 1m de large et l'eau devient turbide en un coup d’œil; conclusion: ce siphon se passe 'à l’anglaise' pour un plongeur 'fil de fer' ; touille rapide ; après cela, on jette un coup d’œil dans le passage très ventilé situé 1 m au-dessus de cette petite voûte mouillante: impossible de percer la roche car c’est de la boue recouverte de calcite. On voit sur 3m ; peut-être plus de hauteur plus loin mais il y a du boulot pour y arriver. La seule solution pour passer derrière (à part le plongeur) serait de percer la voûte mouillante et de faire des gros tirs (cordeau ? nonex ?). Courant d’air entrant dans le shunt situé qq m au-dessus de la galerie principale (surement un aval provenant d’un autre embut) et courant d’air sortant (allant vers le fond) dans le petit shunt situé 1m au-dessus de la vm. Topo relevée au retour dans le laminoir (infâme) aquatique jusqu’au carrefour de la grande salle et du shunt. Compte rendu à venir dans le futur historique du F1 publié sur ce blog courant 2019…

SUR GOURDON: 5 sorties (Dada).

-Désob dans le Craignos (Pont du Loup, 68M5).

SORTIES CLUB (en vrac, sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Aven du Danger (Gourdon, club) ; Grotte du Revest-Caranques (Ondine, Gourdon) ; Grotte de Paques (St Cézaire, Pierre) ; Grotte de la Mescla-Eaux salées (initiation d’amis de Christophe, Malaussène) ; Penthotal-Navelas-Golden Eye (Ondine, Marguareis, La Brigue).

Pour le club,
Christophe

29 juil. 2018

Aven Ollivier

Participants : Audrey, Daniel et Mathieu
TPST : 6h

Pour rappel, dimanche dernier le GSV a initié un amateur de sports extrêmes à la spéléologie à l'Aven des Primevères. Nous lui avions prévu une jonction avec l'Ollivier. Mais quand il a entendu Bernard manifester sa satisfaction en s'enfilant dans la dite jonction, il a préféré faire demi-tour. Seuls Pierre et Daniel sont allés poser leurs pieds dans l'Ollivier.

En théorie, quand on a deux équipes on peut même faire une traversée entre les deux cavités. Chaque équipe déséquipant ce que l'autre a équipé. Pour ma part, je n'ai jusqu'à présent fait que la jonction Primevères-Ollivier. Je n'ai encore jamais eu l'occasion de passer par le réseau Chabert en descendant de l'Ollivier. En parler, ce n'est pas uniquement évoquer un manque, mais aussi répondre à la question de ce qu'on va bien pouvoir faire dimanche.

La visite est prévue en petit comité : Audrey, Daniel et moi-même. Sans les vacanciers, les alcooliques et les tire-au-flanc, le club est réduit à ce qui reste, c'est à dire pas grand monde... Mais au moins, on ne prendra pas le risque de devoir faire face à des abandons.

Comme d'habitude, nous partons de Vence à 9h. Sur le parcours, il n'y a rien de particulier à déclarer, si ce n'est qu'Audrey a repéré un petit chat entre Gréolière et Andon. Nous arrivons vers 10h. Daniel s'habille rapidement et part équiper le trou. Quelques minutes plus tard, nous avons la visite de Fred qui nous a repéré. Il est monté en camping-car passer le week-end en famille à la Moullière, car le chat de sa fille Angela souffre un peu trop de la chaleur ces jours-ci. Je suis tout-à-fait d'accord avec le chat, je dois avouer que je ressens exactement la même la chose, ça doit être mon côté félin.

L'ami Fred, vient juste de réussir à obtenir son certificat médical après de nombreux mois d'abstinence dus à une malheureuse fêlure au ménisque. Il a plein de projets. Avec Tonton Christophe, ils doivent aller faire péter le siphon terminal du F1 que j'ai refusé d'aller plonger en apnée. Enfin, avant que MPC arrive jusque là, il va d'abord y avoir un passage à élargir. Je rappelle à Audrey que c'est là où son oncle l'avait emmenée faire du ramping en combinaison néoprène et où il avait failli rester coincé. Elle réprime un fou-rire, preuve s'il en est qu'elle s'en souvient encore très bien.

Fred nous précède à l'entrée du trou, ce qui lui permet de saluer son président en plein équipement du puits d'entrée. Une fois celui-ci disparu dans le puits suivant, Audrey descend à son tour avec le deuxième kit de corde. Puis, je ferme la marche.




Je retrouve Audrey en bas des puits. Elle m'attendait pour changer les piles de son casque. Je lui explique que ce n'est pas le casque qui n'éclaire pas, mais c'est le trou qui est trop large. On change les piles. Elle confirme que ça ne change rien. Il ne faut tout simplement pas comparer une vieille Duo 14 LED d'époque avec un éclairage suisse de luxe. Je m'en sors avec de vagues promesses et une bonne dose de culpabilité. En attendant, elle évitera de trop s'éloigner toute seule...

Nous retrouvons Daniel en haut du puits au début de l'ancien réseau. Il attendait le deuxième kit pour aller équiper le réseau Chabert. Nous avons tout le loisir d'admirer le spectacle tant la difficulté change clairement de catégorie. Il semblerait que je ne suis pas venu pour rien car nous allons avoir droit à une cavité comme je les aime. Audrey est un peu inquiète, mais maintenant elle gère très bien. Il faut dire qu'elle en a vu d'autres...






L'équipement du puits suivant est toujours aussi sportif et nécessite en plus un peu d’amarrages naturels, les fixes n'étant plus utilisables. Ce n'est pas au GSV qu'on aurait mis des fixes pour faire des économies de spits. Euh, ben si justement, mais il ne faut pas le dire...




Une fois en bas, nous parcourons la galerie jusqu'au départ du laminoir. Nous nous arrêtons là pour manger avant d'attaquer les difficultés. Il est alors 13h. Le repas est sans alcool, faute d'alcoolique pour payer à boire. Audrey et Daniel sont congelés avant que je n'ai eu le temps de terminer. Ils partent faire la suite sans moi. Je continue mon repas tout seul en appréciant la fraîcheur du lieu. Je ne sais pas ce qu'ils ont, moi je commence tout juste à me sentir mieux...

Quelques minutes plus tard, j'attaque à mon tour le laminoir. En calant l'appareil photo sous le bras, ça passe tranquille. J'aurais préféré éviter de faire ça en pleine digestion, mais ça aurait été dommage de se priver de ce plaisir. Je retrouve les autres à la salle intermédiaire où nous pouvons faire quelques photos. Nous allons ensuite rejoindre la grande salle où il y a les remontées. Ce sera notre terminus du jour, n'ayant eu le courage ni de tirer des kits de cordes, ni même d'amener notre matériel de remontée jusque là.








Au retour, je passe devant pour pouvoir faire encore quelques photos à la sortie du laminoir.








A la sortie du réseau Chabert, où Audrey et moi l'attendions, le Président nous déclare qu'il ne comprend pas pourquoi ceux qui sont allés bosser au font n'ont jamais élargi les passages difficiles. Venant de la part de quelqu'un qui à une époque descendait bosser au font des Primevères tous les dimanches, cela me laisse sans voix. On ne peut pas dire qu'il a renié tous les idéaux de sa jeunesse, ou bien qu'il commence à souffrir d’Alzheimer précoce, ce que je ne pense pas. Il faut plutôt chercher du côté d'une maladie orpheline, l'hyperphallie liée à l'âge. Bien que pouvant susciter l'envie chez les ignorants, elle s'avère particulièrement handicapante, et peut conduire à terme à devoir renoncer à toute forme de spéléologie.

Un peu plus loin, avec Audrey nous faisons un détour par la salle Martel, où je lui montre l'entrée de la Galerie Philippe. Elle a du mal à imaginer qu'on puisse passer par là, mais comme on n'a pas le temps aujourd'hui, elle s'en tire à bon compte.

Daniel nous attend en haut du ressaut. Comme Audrey est la dernière, elle a droit de faire son premier déséquipement, ce qui mérite d'être noté.

Nous ressortons du trou les uns à la suite des autres. Nous sommes à la voiture vers 16h30. Fred est déjà reparti avec son camping-car.





Au retour, à un feu rouge de travaux, un autre petit chat se balade. Audrey se dit qu'il doit y avoir une portée et qu'elle aimerait bien l'emmener. Je questionne sa capacité à l'amadouer. Elle est sûre d'elle. Le Président me sent faiblir et vient immédiatement à mon secours : les petits chats doivent appartenir à la maison en-dessous, il est hors de question de leur en voler un ! Audrey doit remettre son projet d'adoption à plus tard...

Mathieu

22 juil. 2018

Jonction Primevères-Ollivier

Participants : Jérémy, Pierre, Bernard, Daniel, Mathieu et François
TPST : 4h

Cette sortie du 22 juillet avait pour cadre le massif de l’Audibergue, et plus particulièrement l’aven des Primevères. Malgré la difficulté du trou, liée surtout à ses nombreuses étroitures, c’est tout de même une cavité intéressante à voir, même si certains la traite de TALC. Si les personnes visées ont une telle opinion des Primevères, elles peuvent toujours aller faire les grottes de Saint Cézaire, qui sont beaucoup plus adaptées à leur niveau ! Je plaisante, MPJ.

Nous nous retrouvons donc vers 10h au bord de la route prés de l’Ollivier, ont répondu présent : Dada, Mathieu, Bernard, Pierre, Jérémy (le neveu de François) pour qui nous avions programmé cette sortie, et moi même. Dada comme d’habitude part devant pour équiper le trou. Il est alors 10h45. Pierre qui ne le connaît pas le suit à la trace, quelques instants après Bernard le suit, puis François et Mathieu encadrent Jérémy qui malgré sa passion des sports extrêmes n’a jamais fait de la spéléo sur corde. Mathieu lui montre la manipulation du matériel spéléo, qui est un peu différente du canyoning. 

S’attendant à une cavité un peu grande, quelle ne fut pas sa surprise dés le départ du premier puits de 12 m ! mais c’est pas large… Et nous de lui dire : Mais ça c’est rien, ça a été agrandit ! il changea de couleur, mais continua ! Il me confia un peu plus bas ne pas aimer les étroitures, et se sentait mal à l’aise (un peu de clostro) et pour cause, les sports aériens avec du volume lui conviennent mieux, puisque en plus du canyoning il saute en parachute et pratique l’escalade.
 
C’est vrai que la spéléo c’est spécial ! mais qu’est ce que c’est beau la dessous !!
 
Nous enchaînons les puits, malgré les grognements de Bernard qui lui non plus n’aime pas les étroitures, mais lui n’est pas clostro, et a déjà un certain âge. Chapeau Bernard ! 

Arrivés à -80 à la jonction avec les nouvelles parties menant vers l’Ollivier, Jérémy décide d’arrêter là les émotions, et décide de remonter ! Et pourtant dans les puits il n’avait aucun problème, sauf qu’il commençait à avoir sérieusement froid. C’est vrai que les cavités de la Moulière sont à 8° voir 9° C, et en plus il avait un simple tricot et un pantalon, et n’avait pas de gants ! sa situation se comprend tout à fait.
 
Après un rapide casse-croûte entrecoupé de castagnettes, Jérémy remonta avec Mathieu. Dada et Pierre quant à eux descendent à -126 dans l’Ollivier et arrivent dans la galerie avant le laminoir. Bernard qui lui  aussi s’était arrêté à -80 décide de remonter. Nous comptons casser la croûte  dans la salle des graviers à -56. Ainsi arrivons nous à l’étroiture verticale de -64 après le puits de 12m. Elle est courte mais assez costaud quand même. Je passe avec mon kit perso et le pantin très utile dans les passages de ce type, et j’attends Bernard, qui se coince dans la fameuse étroiture et s’épuise, au point de m’appeler à l’aide car il n’y arrivait pas seul . Il m’a fallu donc le  tirer avec ma pédale de pied, ne riez pas ! il était angoissé, puis avec ma poignée je l’ai tiré sans arrières pensées mon petit Jérôme, j’aurais fait pareil pour toi !

Après un temps de récupération, Bernard continue la montée, tandis que j’attends au fameux ressaut vertical la venue de Pierre. Après une demi heure d’attente il arrive et me passe le kit que je donne à Mathieu qui lui était redescendu après avoir ramener Jérémy à la sortie. Pierre continua la montée, et je sors avec Dada, il était alors 14h45. Au dehors le tonnerre grondait pas loin. Nous nous changeons vite et nous repartons.

Avec ces péripéties on est resté sur notre faim. La visite plut à Pierre, Bernard fera le choix de cavités à sa taille, Jérémy est intéressé surtout par le vertical et l’aérien. Mathieu et Dada, aucun problème pour eux, ils sont au top.

François.

8 juil. 2018

Aven du Fourchu

Participants : Bernard, Bruno, Daniel et François
TPST : 5h15

En ces temps caniculaires nous avons décidé à la réunion du mercredi 4/7 d’aller nous mettre au frais en allant faire l’aven Fourchu dans le vallon montant à Caussols. Au rendez-vous de 9h au parking des pompiers de Vence, nous attendons Bruno qui devait nous rejoindre, mais qui suite à une explication sur le lieu de rendez-vous par Mathieu s’est rendu directement sur place. Une fois là-bas, nous le retrouvons redescendant de Caussols ! De toute évidence la communication n’était pas au top !

Mais cela n’est pas important, et nous nous retrouvons à quatre : Les anciens d’abord avec Bernard, puis Dada, Bruno ensuite, et moi-même qui rédige le compte rendu. Nous nous équipons rapidement pour rentrer dans le frigo, et c’est vrai qu’il porte bien son nom ; il souffle un courant d'air aux environs des 5° ! C’est bien agréable au début, mais au bout d’un moment tu te les gèles, et Dada en sait quelque chose, à la sortie il avait les mains gelées !

Dada part devant pour équiper le trou, il est alors 10h45 à nos montres. Dans la descente, Bruno qui ne connait pas du tout le trou était un peu inquiet « c’est pas large » qu’il me dit, et moi de lui répondre, « Ca c’est rien, il y a pire, mais c’est pas pour aujourd’hui ! ». Il était rassuré, chaque chose en son temps ! Quant à Bernard, il s’est em…à un départ de puits et pour cause il avait mis  son descendeur sur une main courante et n’avait pas assez de corde pour pouvoir descendre !! Ah sénilité quand tu nous tiens ! mais s’en étant rendu compte, il corrigea le tir et arriva tranquillement en bas des puits.

Après le pendule à -45 vers la galerie chaude, ça va mieux on a plus le courant d’air froid, nous progressons dans des galeries boueuses et pas très esthétiques. Mais par contre l’eau est bien montée dans les galeries, et pour cause le lac était bien plein et nous a valu un bain de pieds pas très agréable avec une eau fraîche, sauf le président qui fait l’araignée à merveille et ne se mouille pas du tout, mais comme fait-il ?  moi j’en avais jusqu’aux c…, non pas si haut, je voulais dire aux genoux !

Le passage sur câble au dessus de l’actif fut assez épique avec Bernard simulant un funambule du cirque Pinder, et François que Dada a dû tirer pour qu’il puisse sortir. Personne ne voulait tomber à l’eau !

Heureusement la suite valait la peine avec la rivière noire qui est belle et vaut le coup d’œil (mais pas autant que les copines du club, et sans arrières pensées). C’est vrai que cette partie du fourchu est chouette, on a toujours autant de plaisir à la parcourir, cela compense le manque de concrétions et galeries spacieuses d’autres trous.

Mais avant de voir cette belle rivière noire, ainsi appelée à cause de la présence de manganèse dans la roche, nous faisons la pause casse-croûte. Celle-ci fut très sobre et sans alcool, mais pas au goût du président pour qui un peu de vin réchauffe le cœur et le corps, parce que le froid se faisait sentir à l’arrêt. Bernard commençant à montrer des signes de fatigue après deux mois d’arrêt, donna le signe du retour.

Repassant par la trempette du lac et des bottes pleines d’eaux nous arrivons en bas des puits. Je parts devant, Bruno me suit. Celui-ci aura quelques difficultés pour sortir des puits, mais cela est dû à la présence d’une corde qui était déjà en place à notre arrivée. Même moi je me suis fait des nœuds avec toutes ces cordes, mais ça va il s’en est bien sorti.

Arrivés à la sortie, houahh ! quelle différence avec la température intérieure, au moins 20° d’écart, aussi nous n’avons pas mis longtemps pour nous déséquiper ! Dada sort en dernier, il est alors 16h.

Bruno fut très content de sa sortie, et nous avec, mais nous le connaissions depuis bien longtemps, et c’est avec plaisir que nous le referons rien que pour dire bonjour à notre ami Fourchu, qui vaut le coup d’être vu et salué car il est le maitre de ces lieux.

François.   

1 juil. 2018

Aven Cresp

Participants : Léa, Audrey, Kévin, Bruno, Jérôme, Daniel et Mathieu
TPST : 7h en comptant tous les morceaux

Aujourd'hui, nous rejouons un grand classique de la spéléo dans le département : l'initiation sur corde au Cresp. Pour les initiés, c'est la promesse de découvrir la corde sur 10 petits mètres et de faire une belle balade pas trop difficile en plus. Pour les autres, c'est sûr qu'à force de le faire trois ou quatre fois par an, ça devient un peu lassant.

Mais qu'à cela ne tienne. Si la proposition de Bruno de faire découvrir la corde à son ami Kévin, a commencé à soulever un vent de fronde auprès des membres les plus avinés du GSV, dès que j'ai pu annoncer qu'on pourra (enfin) initier Léa à la corde, le silence se fit. Ça doit être l'effet de mon autorité naturelle.

Pour rappel, Léa est la seule fille de toute la fac de géologie, qu'Audrey ait réussi à intéresser à la spéléo. Toutes les autres se destinent visiblement à rester le nez devant un écran et le cul sur un fauteuil. J'ai du mal à imaginer comment on peut faire de la géologie sans aller sur le terrain, mais Audrey m'a assuré que c'est possible (défense de rigoler !). Un jour, il faudra que je parle du vieux qui a inventé le mot "To Spelaion" (το σπήλαιον) et pour quelle raison...

Comme d'habitude, nous commençons la journée par dire du mal des retardataires. Jérôme m'a envoyé un SMS particulièrement honteux, qu'Audrey a eu du mal à me lire jusqu'au bout pendant que je conduisais, et dont elle a catégoriquement refusé de taper la réponse que j'avais commencé à lui dicter.

Malheureusement Jérôme n'est pas le seul retardataire du jour. Bruno qui est toujours d'une ponctualité exemplaire, est prêt à défaillir en se rendant compte que son invité se fait attendre. Celui-ci, Kévin,  arrive un quart d'heure plus tard, juste au moment où la patience du Président était arrivée à bout et où il s’apprêtait à aller faire le trou sans nous.

Finalement, nous sommes encore à nous équiper à l'entrée du Cresp quand Jérôme arrive avec ses trois quart d'heures de retard, prêt à nous faire des remarques désobligeantes et me reprochant de ne pas avoir répondu à son SMS...

Afin de pouvoir me laisser faire les démonstrations tranquille sous un pin, Dada se charge d'équiper les deux puits pour laisser descendre les plus expérimentés (tout est relatif). Je commence d'abord avec Léa. J'ai de la chance d'avoir une élève attentive, elle assimile relativement rapidement.

Nous étions sur le point de terminer quand Bruno arrive tout affolé en criant "Je vais mourir ! Je vais mourir !". Incapable d'articuler une explication, il arrive néanmoins à nous montrer le descendeur rouge sans frein qu'il tient serré dans ses mains. J'en déduis que l'ami Jérôme cherche à lui imposer une expérience d'échangisme de descendeur. Je l'invite à laisser de coté l'aspect moral de la chose qui voit la marque d'une pulsion antiphysique refoulée, car cela nous amènerait trop loin. Je vais déjà avoir fort à faire pour lui résumer les débats sur la comparaison du descendeur simple avec le descendeur avec frein, sans risquer de me faire lyncher par les sectaires des deux bords.

Pour commencer, je l'invite à essayer le "rouge" sur la verticale de 1 m que j'ai installée pour la démonstration, en insistant bien sur la réalisation d'une clef complète quand on a besoin de ses deux mains pour enlever les longes. A noter que c'est aussi vrai avec le "bleu", même si la conséquence est moins systématique. Ce n'est pas parce que le fait que Jérôme soit toujours vivant, est la preuve qu'il existe un Dieu pour les ivrognes, que le "rouge" est plus dangereux que le "bleu". Le frein du "bleu" sert uniquement pour le cas où l'on se prend un éboulement sur la tête en pleine descente. Ayant soigneusement étudier le risque pendant de nombreuses années, j'ai conclu que l'utilisation du "bleu" s'impose à partir du moment où Jérôme se trouve au-dessus, mais ça ne saurait être un cas général. Mon conseil est plutôt que chacun prenne celui qu'il préfère, et surtout qu'il respecte le choix de son prochain...

Ayant réussi à rassurer Bruno, on peut enfin laisser Kévin faire les exercices à son tour. Une fois celui-ci au point, je récupère la corde pour l'installer en double dans le puits d'entrée. Daniel est déjà remonté car il est bientôt midi. Je descends en short, t-short et baskets, mais avec le casque, pour appeler les autres pour le repas. Audrey est juste en-dessous, elle ressort peu de temps après moi.






Nous pouvons attaquer le repas, mais sans les deux échangistes de descendeur. Après quelques minutes, le Président déclare qu'il est inadmissible de manger sans vin. Il se lève et commence à vider tous les sacs pour trouver la bouteille. Je me dépêche de lui dire que Jérôme a mis un kit au frais dans l'entrée avant qu'il n'éparpille tout. Hélas, le-dit kit fera les frais de la recherche du tire-bouchon.

On aurait pu croire que l'impatience présidentielle allait être calmée rapidement, mais c'était sans compter sur le coté technophile de M. Jérôme. Son tire-bouchon est plutôt une pince à bouchon. Le Président reste de nombreuses minutes avec la bouteille entre les jambes, en essayant désespérément de ne pas enfoncer le bouchon à l'intérieur. Bruno et Jérôme ont même le temps de ressortir avant que la bouteille ne soit ouverte. Jérôme, fort mécontent, se propose de réaliser l'opération lui-même, mais le Président lui réplique : "Si un jour tu as un accident sous terre, il faudra bien que quelqu'un soit capable d'ouvrir la bouteille !". Nous restons tous sans voix pendant que Président arrive enfin à ses fins.

Les filles ne boivent pas. Je me contente d'un fond de verre. Je laisse les autres terminer le repas et la bouteille pendant que j'entraîne Léa vers la cavité pour sa première descente et surtout première remontée. Encore une fois, il n'y a rien déclarer, elle s'en sort très correctement. Vient ensuite le tour de Kévin. Une fois en-bas, nous laissons descendre Dada, Jérôme et Bruno qui ont besoin de se mettre au frais, avant de pouvoir faire la remontée.





Résultat des courses, je n'ai plus qu'Audrey pour m'aider à encadrer les deux initiés. Qu'à cela ne tienne, elle est prête à prendre des responsabilités sans se plaindre. Je lui confie Kévin. Ils descendent tous les deux, puis nous fermons la marche avec Léa.

On retrouve Dada sur le chemin du Puits du Lapin. Celui-ci se traverse en main courante jusqu'au début de la Galerie du Rasoir. Mais comme il faut retrouver les deux échangistes de descendeur, nous allons d'abord rejoindre la Grande Galerie. Comme prévu, ils traînent dedans. Nous allons jusqu'au ressaut de la fin, avant de remonter.





La visite de la Galerie du Rasoir va nous offrir un peu de divertissement. M. Jérôme réussit à motiver tout le monde pour passer les Champs Enlisés. Il est décidément taquin ces temps-ci ! On envoie les filles devant et tout le monde suit. Le niveau est haut, l'eau est froide, la boue est toujours aussi collante. Audrey regrette son choix, mais trop tard. Le seul à ne pas passer est le Président, il n'aime pas l'eau froide. Il est aussi assez contrarié, car il avait caressé l'idée de ne pas laver les cordes, mais là c'est définitivement foutu...

On termine la visite rapidement avant qu'Audrey ne me tienne pour responsable de l'avoir laissée passer devant. Je ne me risquerais pas à prendre un tel risque. Nous ressortons rapidement, mais toujours moins vite que le Président qui a réussi à refiler le déséquipement à Jérôme, ce qui est quasiment une grande première.

Une fois, le Président, Audrey et les initiés dehors, je redescends voir ce que Jérôme et Bruno fabriquent. Ils sont encore dans le grand puits car ils ont préféré se laver les bottes pour ne pas affronter la rancune Présidentielle. Je laisse passer Bruno et j'attends Jérôme pour l'aider à ranger la corde dans le kit. Nous sortons tous les deux vers 16h30. Je termine de ranger. Nous rentrons aux voitures vers 17h.

A première vue, nos initiés du jours n'ont pas l'air complètement traumatisés. Oseront-ils revenir pour l'apprentissage du passage de fractionnement ?

Mathieu




Désobstruction Juillet 2018 (10 sorties)



 SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 5 sorties.

-Grotte du Parking: 2 sorties pour vérifier et topographier des passages vus plusieurs années auparavant.
-Grotte sous l’étoile & Grotte des Ampoules: 2 sorties, suite des travaux.
-Réseau R1-Cocon: 1 sortie pour ouvrir 2 passages.


SUR TOURRETTES: 2 sorties (Georges du Loup, rive gauche ; Dada):

-Grotte du site d’Escalade: suite à la prospection précédente, fin de la désob dans la grotte trouvée sur le site éponyme car pas de suite visible. Vu petit départ situé au-dessus de la grotte précédente mais pas de suite visible là non plus.
-Petit boyau de 75m au Sud. Désob en cours, à suivre…

SUR ROQUEFORT les PINS: 2 sorties.

-Résurgence (Dada et Christophe) [vue le 12 Mars 2018 par Dada au cours d’une prospection dans les gorges du Loup puis repérée à nouveau courant juin par Dada et Christophe]: début de l’ouverture de la cavité. Gros blocs enlevés et jetés en bordure du lit du Loup. Beaucoup de boulot en perspective.
-105 F2 (Dada) : calibrage du ressaut au bout de la ‘galerie’ donnant dans le réseau boueux avant le siphon.

SUR PONT DU LOUP: 1 sortie (Dada).

-Désob dans le Craignos (68M5).

SORTIES CLUB (en vrac, sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Grotte d’Encaneau (Bouches du Rhone, Ondine), Aven Cresp sur Caussols (initiation), Aven Fourchu sur Gourdon (club), Primevères (club) et Ollivier (club) sur Caille, Réseau R1-Cocon (Vence, avec Pierre Delbugat).

Pour le club,
Christophe