18 juin 2017

[CFR] Les Pharaons ont trouvé leur Nerfertiti

Participants-Es : Ondine et Mathieu
Excusés-Es : Audrey et Daniel
Inexcusables-Es : La liste serait trop longue

(Mis à jour le 15 Juillet avec quelques photos...)

Il fut un temps où seules les mères avaient droit aux honneurs d'une fête, mais il semblerait que maintenant les pères aussi ont leurs mérites reconnus pour les efforts consentis. Du coup, le GSV se retrouve complètement décimé de tous les bons pères de famille en ce 18 Juin.

Qu'à cela ne tienne, la Commission Féminisation et Rajeunissement profite de l'occasion pour organiser sa deuxième séance d'entraînement intensif plus tôt que prévu. La nouvelle responsable ajointe va équiper sa première cavité pour mettre en pratique ce qu'elle a appris dimanche dernier en falaise. Pour être plus précis, ce sera même ses deux premières cavités, puisque nous allons faire la traversée Khéops-Khéphren.


Le train de Cannes arrive toujours à 9h05 précises à Cagne sur Mer le dimanche matin, mais nous montons cette fois au Col de l'Ecre. Puis il y a un peu de marche d'approche. Avec le matériel photo, mon sac est plein à craquer et comme je reste un incorrigible rétrograde, je prends en plus le kit de cordes qu'Ondine voulait couper en deux pour faire des parts absolument égales. Ça aurait été l'occasion de travailler le passage de nœud, mais je ne suis pas sûr que le Président aurait été très content.

Le chemin étant assez long, Ondine se demande comment on arrive le retrouver, ce qui finit par distiller le doute dans mon esprit. Étant passé 10m plus à gauche que d'habitude, je ne reconnais plus le paysage et je décide de faire demi-tour jusqu'au dernier point connu. A choisir entre lui annoncer que je nous considère comme définitivement perdus et arriver à comprendre comment fonctionne l'application GPS du téléphone, je choisi bien sûr l'option plus machiste des deux. Si il était assez évident de remplir une recherche par coordonnées, il m'a fallu un bon bout de temps pour comprendre qu'il fallait cliquer sur une mire en bas au milieu, pour faire apparaître la position actuelle après une bonne demi minute de recherche de satellites.

Tout ça pour finalement en conclure que j'étais bien sur le bon chemin et qu'il suffisait de continuer.


On arrive sur place vers 11h. Je lui présente la fiche d'équipement. On  va repérer les entrées des trous. Puis je la laisse préparer ses kits. A 11h45, Ondine commence à équiper le Khéops qui sera la sortie de notre traversée. Moi, je reste à l'ombre pour la prendre en photo, ce qui ne manque pas de lui mettre la pression. Comme si cela ne suffisait pas, chaque fois je lui fait recommencer jusqu'à ce que tout soit parfait, ce qui va l'amuser jusqu'à 13h15...





Du coup, aujourd'hui nous mangeons à l’extérieur, à l'ombre des pins... Cela aurait pu être un agréable moment de détente, mais Ondine est tellement stressée qu'il faut que je lui donne l'ordre de faire la sieste pour pouvoir terminer mon repas tranquillement.

Il faut dire que ses nouvelles responsabilités au sein de la CFR et les objectifs ambitieux qu'elle s'est fixés l'ont un peu perturbée. Elle a tellement de choses à ne pas oublier qu'elle est venu sans sa combinaison. Moi qui comptais sur elle comme taupe modèle pour une petite séance de prise de vues, je suis un peu déçu. C'est à se demander si elle ne l'a pas fait exprès. Tout ce qu'elle trouve à me dire, c'est que je serai obligé de revenir avec Audrey et que pour aujourd'hui c'est elle qui me prendra en photo ! Comme j'ai déjà laissé Audrey jouer avec mon gros appareil la semaine dernière, je ne peux lui refuser sans risquer de faire une jalouse...

Pour couper court à la conversion, j'accepte tous ses moindres désirs pour avoir une petite chance de pouvoir aller sous terre avant la nuit. Nous nous dépêchons de rejoindre le Khéphren. Elle équipe les deux petits puits. Nous attaquons la séance photo dans la première salle.




Sur le principe, elle me sert juste pour le réglage des flashs, puis nous échangeons les rôles (encore un truc de féministe ça...), et elle n'a plus qu'à déclencher.

Entre la théorie et la pratique, il y a cependant un grand pas. Une fois sous terre, l'autofocus devient encore plus capricieux qu'une bonne femme (si si, c'est possible !) et il faut être capable de faire le cadrage au juger quand on ne voit que la lampe du modèle à travers l'objectif. Mais avec un peu de persévérance (et de chance ?), Ondine finit par y arriver.







Le seul problème, c'est qu'on a déjà pris tellement de retard aujourd'hui, qu'après la deuxième scène il faut déjà arrêter la séance. Je range le matériel. On laisse les kits en bas du puits. On fait une visite rapide et on ressort par le Khéops. Je laisse Ondine le déséquiper pendant que je retourne au Khéphren chercher les kits et déséquiper en remontant. Il est 17h quand nous ressortons chacun de notre côté.

Nous rangeons le matériel. Ondine essaie de se trouver une tenue descente pour aller prendre le train. Après avoir pourri ses vêtements sous terre, ce sera donc juste collants et T-shirt avec une veste nouée à la taille pour prévenir une émeute...

Il lui restera toute fois à arriver à passer le portique de sécurité de la gare de Cagne. En ces temps de terrorisme féministe, les apparences jouent forcément contre elle alors que je peux témoigner de sa bonne moralité vu que je suis toujours vivant. Elle aura du mal à échapper à une fouille du sac, à des palpations par une perverse et même peut-être une fouille plus complète vu son accoutrement. Enfin, elle nous racontera la prochaine fois. Moi, je n'ai pas eu le courage de rester pour ne pas quelqu'un se rende compte que je la connais...

En tout cas, la Commission Féminisation et Rajeunissement se réjouit de l'implication de sa nouvelle responsable adjointe et des résultats déjà obtenus. Nous la félicitons très chaleureusement.

Mathieu

P.S. Pour les photos, il faudra encore attendre une prochaine mise à jour...

(Il semblerait qu'il faudrait bien refaire une seconde séance photo avec une taupe modèle un peu plus présentable...)
 

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