Vence (8 sorties) :
• 3 Mille Pattes (Baou des Blancs, 1 sortie): Dada.
Désobstruction du passage situé à gauche de la station 8.4.
• R1 - Cocon (Baou des Blancs, 1 sortie): Christophe, Dada, Frédéric :
Chantiers dans le "nouveau
réseau" du Cocon (celui trouvé fin 2016 par Dada, situé au bas du
« Toboggan argileux », sur la gauche quand on monte): compte rendu de
cette sortie ci-dessous. TPST, environs 9h.
a/Dada est toujours occupé à ouvrir le passage sous le ressaut donnant sur
l’autre toboggan argileux (celui précédemment sablé par Fred) ; le vide
qu’il a vu est confirmé : c’est un gros puits d’au moins 3m de
profondeur ; il s’attèle à bien élargir le passage car le départ du puits
est étroit ; on se demande tous où peut bien donner ce puits ; il
faudrait aller voir dans la salle #1 si on ne s’entend pas ; il fait
plusieurs tirs et continue de creuser. La 1ère sera pour la
prochaine fois (dommage pour moi si je suis en rotation)!
b/Fred et moi travaillons encore un peu dans le passage vertical comme la
fois précédente; comme cet endroit est vraiment très argileux, nous nous posons
des questions sur l’utilité de continuer ce chantier ! On convient
qu’avant de continuer à se pourrir d’argile dans ce puits, l’un de nous -de
préférence le plus maigre- ira dans la fenêtre ouverte lors de la 1ere fin
2016, donnant sur une série de petits puits parallèles en liaison avec une
extension de la salle#2, pour voir si tout cela ne communiquerait pas !
Pourquoi dépenser de l’énergie pour rien et perdre du temps alors qu’on a
encore quelques suites à ouvrir. Au hasard, le choix du volontaire tombe
sur Fred ! Dada lui recommande de bien regarder au plafond des
endroits où il va passer; de mon côté, je me motive pour descendre au fond de
ce puits argileux en tentant d’éviter de m’y casser la gueule, ça pourrait
faire mal. On se rend compte que nous ne sommes pas loin du tout l’un de
l’autre quand nous sommes chacun en position. Et par conséquent, cela ne vaut pas le coup de
continuer de creuser là où je suis ! Cela me soulage car c’est
vraiment un coin merdique !
c/ lors de la précédente désob en mai, nous avions prévu de faire une
tentative de communication à la voix entre la nouvelle galerie ascendante
trouvée 2 séances plus tôt et celle ouverte –descendante-en 2015, à laquelle
Fred et moi avons dédié plusieurs sorties. Donc à peine rentrés dans le R1,
notre équipe de dezobeurs fous se
divise : Fred et moi allons à notre ancien chantier de 2015 tandis que
Dada court au terminus ouvert un mois plus tôt. Pas la peine d’allumer l’encens
car en faisant silence, on entend Dada de là où nous sommes, séparés par le
calcaire massif. On a été plus rapides que lui et de là où nous sommes, nous
l’entendons grimper et se faufiler au maximum de ses possibilités en haut de la
salle entre les concrétions. A la lumière de notre côté et dans le noir du côté
de Dada, cela lui permet de voir qu’on est au maximum à 2m ou 3m les uns des
autres. Donc nous n’entrevoyons pas la nécessité d’ouvrir ces 2 passages
puisque nous menant à des parties déjà connues. La proximité permettra
d’affiner la topographie, c’est tout. Fred et moi retournons récupérer nos kits
et rejoignons rapidement Dada. Nous avons une séance photo à faire pendant
laquelle Fred et moi sortons nos appareils. C’est Fred qui gagne, je m’avoue
vaincu ! Il tient son barreau, jaloux de Dada et de ses barreaux du F1.
Lorsque la séance de photos X est terminée, chacun retourne à ses moutons.
Puisque notre chantier dans la salle du dessous est abandonné, nous nous
attelons à ouvrir le passage qu’on a vus la fois précédente, qui donne sur une
petite pente argileuse et qui donnerait éventuellement sur un petit vide. Dada
part travailler sur son passage (cf. a/). Il en profite cependant pour faire un
tir dans l’étroiture menant au réseau supérieur (il ne peut pas s’empêcher soit
d’avoir le barreau soit de bourrer, c’est plus fort que lui). C’est surement le
gros bloc qui se détache du plafond qui fragilisera l’encore plus gros bloc sur
lequel nous prenons appui quand nous voulons aller dans le petit réseau
supérieur et qui se trouve 2m au-dessus du ressaut où bosse notre président. Et
c’est précisément quand je m’assieds sur ce bloc pour monter rejoindre Fred que
je ressens comme un problème : c’est le bloc sur lequel je suis assis qui
est en train de se détacher et qui va basculer. Heureusement que Dada est parti
se soulager à 5m de là car le bloc d’au moins 50kg bascule et tombe 2m plus
bas, à proximité de son kit mais pile poil sur sa massette, donc le manche se
brise net…J’ai réussi à rester sur la partie restante du bloc mais n’ai pu que
constater les dégâts. J’avertis Dada puis monte aider Fred qui creuse. Nous continuons
à élargir le passage. Il nous faut au moins 6 tirs pour enfin voir ce qui se
trame derrière. Il y a 2 passages en fait : un au-dessus et un en-dessous.
Dada est de son côté parti en repérage pour voir dans les parties basses de la
salle#1 s’il n’y aurait pas de communication avec son chantier actuel. On fait
des tests à la voix mais il ne repère rien. Son puits a de fortes chances de
tomber dans une partie inconnue de notre réseau. A son retour de la salle#1, il
nous entend Fred et moi. On le voit même à moins de 1,5m. Le passage supérieur
qu’on est en train d’ouvrir donne en fait sur la petite salle basse située à la
base du talus argileux menant au R1. Quant à la partie basse du passage, il a
sa petite idée. Il disparait 5’ et on le voit surgir de l’autre côté du passage
bas que Fred et moi nous efforcions d’ouvrir. Plus la peine de s’exciter à
ouvrir ce passage, on remballe nos pailles et nos batteries ! Cela enlève
donc 2 autres points d’interrogations sur les suites potentielles dans ce
trou ! En une séance, nous avons supprimé le doute sur au moins 5 suites
potentielles : 1 suite descendante ventilée dans le puits, 1 suite
descendante dans le fond de la salle ouverte fin 2015 (ces 2 précédentes où
Fred et moi bossions), 1 suite montante en haut de la salle concrétionnée
ouverte 1 mois plus tôt, 1 suite montante au fin fond d’un passage où seuls
Fred et Dada sont passés (et par où on a vu Dada surgir quelques minutes plus
tôt) et 1 suite descendante dans le passage sur lequel Fred et moi travaillions
à l’instant. Cela nous permettra de nous concentrer sur le peu de suites qu’il
reste à ouvrir dans ce réseau (jonction avec les 3MP ?) !
• Petit Nicolas (Mangiapan, Dada, 1 sortie):
ouverture de la 2ème entrée.
• Cavités situées dans la zone de la Foux (Dada, 5 sorties) :
désob dans la A9 (Grotte des chênes verts) :
ouverture de l’entrée basse et désobstruction au point bas ; suies à
voir ; dans la C9 (Grotte du Roncier) : désob ; dans la E9
(Abri) : désob ; et désob dans la Grotte du Milieu.
• Cascades de la Cagnes (Coursegoules, 1 sortie avec Audrey, Mathieu et Ondine) :
entrainement à l’équipement
et aux manœuvres de détachement de coéquipièrES sur corde (sûr que Mathieu
m’aurait envoyé bouler si je lui avais demandé une telle sortie rien que pour
moi !!).
Roquefort-les-Pins (2 sorties):
• Embut du Debram (105 F1, Camptracier,
Dada et Fred):
Dada continue la dernière longueur de l’escalade entreprise le mois
précédent, sous la supervision et l’appareil photo de Fred. La 1ère
partie (9m) a été faite dans le but d’atteindre la 1ere lucarne (résultat
négatif comme conté dans le CR ‘désob Mai 2017’; il a grimpé en artif ‘mode
GSV’ (dite « du planté du barreau ») dans le renfoncement de la
partie droite de la Grande Salle. Une corniche lui a permis de prendre pieds
sur un support stable et de pouvoir ainsi se rapprocher de la verticale de
l’ouverture grâce à la pose d’une main courante. Il a entamé ainsi la 2ème
partie de l’escalade à l’aplomb de l’ouverture. La légèreté du perfo Bosch 18v
lui a grandement facilité la tâche mais cela reste néanmoins une belle réussite
technique que je n’aurais pas osé entreprendre. Il a continué de grimper sur
encore 9m, en posant barreau après barreau ; le début de la 2eme partie
est quasi vertical. Puis ensuite, sur 2m, le plan est incliné à 60°, avec de
gros becquets qui facilitent un peu la progression mais qu’il faudra virer une
fois tout équipé, car les kits risqueront de s’y accrocher. Et là, à la fin de
l’escalade, c’est la grosse
surprise ! L’ouverture est bien plus qu’une lucarne, c’est une vraie
fenêtre, voire même une baie vitrée !! Il grimpe comme il le peut les 2 derniers
mètres sur ce plan incliné. Il équipera correctement ensuite lors de la
descente. Il prend pied sur un gros palier en L. Il plante les 2 derniers
barreaux en face de lui, bien inclinés dans la roche de manière à ne pas être
tentés de sortir en cas de chute (que les puristes de l’amarrage type broche
scellée ferment leur yeux et bouchent leurs oreilles). Fred monte le rejoindre
depuis le bas de la salle, 18m plus bas. Depuis ce palier, 2 suites possibles.
Soit on monte un ressaut de 2m, sur la gauche, avec sortie étroite, pas évidente ;
il faut planter encore des barreaux pour faciliter l’escalade. Soit on fait un
pas à droite et on arrive en haut d’une petite coulée de 1,5m qui donne dans
une petite salle circulaire, qui est en fait la base d’un puits remontant
aveugle de 6-7m de haut. 2 suites sont possibles au sol et à mi-hauteur mais
demanderont pas mal de tirs. On remarque sur les parois un dépôt argileux ainsi
que des minuscules morceaux noirs qui sont en fait des petits bouts de charbon
de bois. On observe régulièrement cela sur Roquefort (cf photographies). Nos 2
amis réussissent à escalader le ressaut situé à gauche du palier en L. Ils déboulent
sur un gros replat argileux d’environs 4m de long, donnant sur un puits à
gauche –qui semble aveugle- de 3m de profondeur. De gros rognons noirs
dépassent des parois du puits, similaires à ceux qu’on a vus à la base du
puits. Je ne pense pas que ce soit des rognons de silex mais plutôt des galets
calcaires sur lesquels un dépôt de manganèse s’est fait (preuve de régime
noyé ?). En levant la tête, on se rend compte que l’on n’est pas dans une
galerie mais à la base d’un puits qui fait entre 5 et 7m de haut. Dada équipe
le puits de 3m et descend. Il n’y a hélas pas de suite visible de ce côté. Il
semble que la seule suite intéressante et ne demandant pas de gros travaux soit
au-dessus de leur tête (si ce n’est qu’il faudra encore escalader en artif ce
puits ; mais vu que Dada a le barreau, autant continuer). Il vide l’accu
en perçant une dizaine de trous dans l’étroiture derrière laquelle on devine un
petit vide (ndlr : on ouvrira ce passage en Juillet de la même année). Il
entame la descente, non sans avoir équipé proprement le puits puisque nous
allons devoir remonter lors des semaines à venir: un double amarrage à 1,5m
au-dessus du sol du palier en L, un autre double amarrage environs 3m
en-dessous soit 1,5m sous le sol du palier) qui constitue le 2e
fractio de ce puits. Et 9m plus bas, 2m sur la gauche quand on est face à la
paroi du puits, un autre fractio, avec double amarrage (équipement à l’ancienne
avec des U en fer à bétons enfoncés dans le calcaire ; peut-être
faudra-t-il songer à équiper tout cela avec des broches scellées ; cela
pourrait être le sujet d’une sortie équipement EDS…).Saint Dalmas de Tende (5 sorties, interclub):
• Mines de la Valauria
Le plus gros a été fait lors de la précédente séance. Etaient présents nos amis du COV (Eric, Fred, Pierre et Xavier), du Martel (Momo), Patrice Tordjman et Dada.
Pour les taupes du club,
Christophe
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