1 juin 2017

Désobstruction Juin 2017 (18 Sorties)


Vence (8 sorties) :


• 3 Mille Pattes (Baou des Blancs, 1 sortie): Dada.

Désobstruction du passage situé à gauche de la station 8.4.

• R1 - Cocon (Baou des Blancs, 1 sortie): Christophe, Dada, Frédéric :

Chantiers dans le "nouveau réseau" du Cocon (celui trouvé fin 2016 par Dada, situé au bas du « Toboggan argileux », sur la gauche quand on monte): compte rendu de cette sortie ci-dessous. TPST, environs 9h.

a/Dada est toujours occupé à ouvrir le passage sous le ressaut donnant sur l’autre toboggan argileux (celui précédemment sablé par Fred) ; le vide qu’il a vu est confirmé : c’est un gros puits d’au moins 3m de profondeur ; il s’attèle à bien élargir le passage car le départ du puits est étroit ; on se demande tous où peut bien donner ce puits ; il faudrait aller voir dans la salle #1 si on ne s’entend pas ; il fait plusieurs tirs et continue de creuser. La 1ère sera pour la prochaine fois (dommage pour moi si je suis en rotation)!

b/Fred et moi travaillons encore un peu dans le passage vertical comme la fois précédente; comme cet endroit est vraiment très argileux, nous nous posons des questions sur l’utilité de continuer ce chantier ! On convient qu’avant de continuer à se pourrir d’argile dans ce puits, l’un de nous -de préférence le plus maigre- ira dans la fenêtre ouverte lors de la 1ere fin 2016, donnant sur une série de petits puits parallèles en liaison avec une extension de la salle#2, pour voir si tout cela ne communiquerait pas ! Pourquoi dépenser de l’énergie pour rien et perdre du temps alors qu’on a encore quelques suites à ouvrir. Au hasard, le choix du volontaire tombe sur Fred ! Dada lui recommande de bien regarder au plafond des endroits où il va passer; de mon côté, je me motive pour descendre au fond de ce puits argileux en tentant d’éviter de m’y casser la gueule, ça pourrait faire mal. On se rend compte que nous ne sommes pas loin du tout l’un de l’autre quand nous sommes chacun en position.  Et par conséquent, cela ne vaut pas le coup de continuer de creuser là où je suis ! Cela me soulage car c’est vraiment un coin merdique !

c/ lors de la précédente désob en mai, nous avions prévu de faire une tentative de communication à la voix entre la nouvelle galerie ascendante trouvée 2 séances plus tôt et celle ouverte –descendante-en 2015, à laquelle Fred et moi avons dédié plusieurs sorties. Donc à peine rentrés dans le R1, notre équipe de dezobeurs fous se divise : Fred et moi allons à notre ancien chantier de 2015 tandis que Dada court au terminus ouvert un mois plus tôt. Pas la peine d’allumer l’encens car en faisant silence, on entend Dada de là où nous sommes, séparés par le calcaire massif. On a été plus rapides que lui et de là où nous sommes, nous l’entendons grimper et se faufiler au maximum de ses possibilités en haut de la salle entre les concrétions. A la lumière de notre côté et dans le noir du côté de Dada, cela lui permet de voir qu’on est au maximum à 2m ou 3m les uns des autres. Donc nous n’entrevoyons pas la nécessité d’ouvrir ces 2 passages puisque nous menant à des parties déjà connues. La proximité permettra d’affiner la topographie, c’est tout. Fred et moi retournons récupérer nos kits et rejoignons rapidement Dada. Nous avons une séance photo à faire pendant laquelle Fred et moi sortons nos appareils. C’est Fred qui gagne, je m’avoue vaincu ! Il tient son barreau, jaloux de Dada et de ses barreaux du F1. Lorsque la séance de photos X est terminée, chacun retourne à ses moutons. Puisque notre chantier dans la salle du dessous est abandonné, nous nous attelons à ouvrir le passage qu’on a vus la fois précédente, qui donne sur une petite pente argileuse et qui donnerait éventuellement sur un petit vide. Dada part travailler sur son passage (cf. a/). Il en profite cependant pour faire un tir dans l’étroiture menant au réseau supérieur (il ne peut pas s’empêcher soit d’avoir le barreau soit de bourrer, c’est plus fort que lui). C’est surement le gros bloc qui se détache du plafond qui fragilisera l’encore plus gros bloc sur lequel nous prenons appui quand nous voulons aller dans le petit réseau supérieur et qui se trouve 2m au-dessus du ressaut où bosse notre président. Et c’est précisément quand je m’assieds sur ce bloc pour monter rejoindre Fred que je ressens comme un problème : c’est le bloc sur lequel je suis assis qui est en train de se détacher et qui va basculer. Heureusement que Dada est parti se soulager à 5m de là car le bloc d’au moins 50kg bascule et tombe 2m plus bas, à proximité de son kit mais pile poil sur sa massette, donc le manche se brise net…J’ai réussi à rester sur la partie restante du bloc mais n’ai pu que constater les dégâts. J’avertis Dada puis monte aider Fred qui creuse. Nous continuons à élargir le passage. Il nous faut au moins 6 tirs pour enfin voir ce qui se trame derrière. Il y a 2 passages en fait : un au-dessus et un en-dessous. Dada est de son côté parti en repérage pour voir dans les parties basses de la salle#1 s’il n’y aurait pas de communication avec son chantier actuel. On fait des tests à la voix mais il ne repère rien. Son puits a de fortes chances de tomber dans une partie inconnue de notre réseau. A son retour de la salle#1, il nous entend Fred et moi. On le voit même à moins de 1,5m. Le passage supérieur qu’on est en train d’ouvrir donne en fait sur la petite salle basse située à la base du talus argileux menant au R1. Quant à la partie basse du passage, il a sa petite idée. Il disparait 5’ et on le voit surgir de l’autre côté du passage bas que Fred et moi nous efforcions d’ouvrir. Plus la peine de s’exciter à ouvrir ce passage, on remballe nos pailles et nos batteries ! Cela enlève donc 2 autres points d’interrogations sur les suites potentielles dans ce trou ! En une séance, nous avons supprimé le doute sur au moins 5 suites potentielles : 1 suite descendante ventilée dans le puits, 1 suite descendante dans le fond de la salle ouverte fin 2015 (ces 2 précédentes où Fred et moi bossions), 1 suite montante en haut de la salle concrétionnée ouverte 1 mois plus tôt, 1 suite montante au fin fond d’un passage où seuls Fred et Dada sont passés (et par où on a vu Dada surgir quelques minutes plus tôt) et 1 suite descendante dans le passage sur lequel Fred et moi travaillions à l’instant. Cela nous permettra de nous concentrer sur le peu de suites qu’il reste à ouvrir dans ce réseau (jonction avec les 3MP ?) !

• Petit Nicolas (Mangiapan, Dada, 1 sortie):

ouverture de la 2ème entrée.

• Cavités situées dans la zone de la Foux (Dada, 5 sorties) :

désob dans la A9 (Grotte des chênes verts) : ouverture de l’entrée basse et désobstruction au point bas ; suies à voir ; dans la C9 (Grotte du Roncier) : désob ; dans la E9 (Abri) : désob ; et désob dans la Grotte du Milieu.

Cascades de la Cagnes (Coursegoules, 1 sortie avec Audrey, Mathieu et Ondine) :

entrainement à l’équipement et aux manœuvres de détachement de coéquipièrES sur corde (sûr que Mathieu m’aurait envoyé bouler si je lui avais demandé une telle sortie rien que pour moi !!).

Roquefort-les-Pins (2 sorties):

• Embut du Debram (105 F1, Camptracier, Dada et Fred):

Dada continue la dernière longueur de l’escalade entreprise le mois précédent, sous la supervision et l’appareil photo de Fred. La 1ère partie (9m) a été faite dans le but d’atteindre la 1ere lucarne (résultat négatif comme conté dans le CR ‘désob Mai 2017’; il a grimpé en artif ‘mode GSV’ (dite « du planté du barreau ») dans le renfoncement de la partie droite de la Grande Salle. Une corniche lui a permis de prendre pieds sur un support stable et de pouvoir ainsi se rapprocher de la verticale de l’ouverture grâce à la pose d’une main courante. Il a entamé ainsi la 2ème partie de l’escalade à l’aplomb de l’ouverture. La légèreté du perfo Bosch 18v lui a grandement facilité la tâche mais cela reste néanmoins une belle réussite technique que je n’aurais pas osé entreprendre. Il a continué de grimper sur encore 9m, en posant barreau après barreau ; le début de la 2eme partie est quasi vertical. Puis ensuite, sur 2m, le plan est incliné à 60°, avec de gros becquets qui facilitent un peu la progression mais qu’il faudra virer une fois tout équipé, car les kits risqueront de s’y accrocher. Et là, à la fin de l’escalade,  c’est la grosse surprise ! L’ouverture est bien plus qu’une lucarne, c’est une vraie fenêtre, voire même une baie vitrée !! Il grimpe comme il le peut les 2 derniers mètres sur ce plan incliné. Il équipera correctement ensuite lors de la descente. Il prend pied sur un gros palier en L. Il plante les 2 derniers barreaux en face de lui, bien inclinés dans la roche de manière à ne pas être tentés de sortir en cas de chute (que les puristes de l’amarrage type broche scellée ferment leur yeux et bouchent leurs oreilles). Fred monte le rejoindre depuis le bas de la salle, 18m plus bas. Depuis ce palier, 2 suites possibles. Soit on monte un ressaut de 2m, sur la gauche, avec sortie étroite, pas évidente ; il faut planter encore des barreaux pour faciliter l’escalade. Soit on fait un pas à droite et on arrive en haut d’une petite coulée de 1,5m qui donne dans une petite salle circulaire, qui est en fait la base d’un puits remontant aveugle de 6-7m de haut. 2 suites sont possibles au sol et à mi-hauteur mais demanderont pas mal de tirs. On remarque sur les parois un dépôt argileux ainsi que des minuscules morceaux noirs qui sont en fait des petits bouts de charbon de bois. On observe régulièrement cela sur Roquefort (cf photographies). Nos 2 amis réussissent à escalader le ressaut situé à gauche du palier en L. Ils déboulent sur un gros replat argileux d’environs 4m de long, donnant sur un puits à gauche –qui semble aveugle- de 3m de profondeur. De gros rognons noirs dépassent des parois du puits, similaires à ceux qu’on a vus à la base du puits. Je ne pense pas que ce soit des rognons de silex mais plutôt des galets calcaires sur lesquels un dépôt de manganèse s’est fait (preuve de régime noyé ?). En levant la tête, on se rend compte que l’on n’est pas dans une galerie mais à la base d’un puits qui fait entre 5 et 7m de haut. Dada équipe le puits de 3m et descend. Il n’y a hélas pas de suite visible de ce côté. Il semble que la seule suite intéressante et ne demandant pas de gros travaux soit au-dessus de leur tête (si ce n’est qu’il faudra encore escalader en artif ce puits ; mais vu que Dada a le barreau, autant continuer). Il vide l’accu en perçant une dizaine de trous dans l’étroiture derrière laquelle on devine un petit vide (ndlr : on ouvrira ce passage en Juillet de la même année). Il entame la descente, non sans avoir équipé proprement le puits puisque nous allons devoir remonter lors des semaines à venir: un double amarrage à 1,5m au-dessus du sol du palier en L, un autre double amarrage environs 3m en-dessous soit 1,5m sous le sol du palier) qui constitue le 2e fractio de ce puits. Et 9m plus bas, 2m sur la gauche quand on est face à la paroi du puits, un autre fractio, avec double amarrage (équipement à l’ancienne avec des U en fer à bétons enfoncés dans le calcaire ; peut-être faudra-t-il songer à équiper tout cela avec des broches scellées ; cela pourrait être le sujet d’une sortie équipement EDS…).

Saint Dalmas de Tende (5 sorties, interclub):

Mines de la Valauria

Le plus gros a été fait lors de la précédente séance. Etaient présents nos amis du COV (Eric, Fred, Pierre et Xavier), du Martel (Momo), Patrice Tordjman et Dada.

Pour les taupes du club,

Christophe

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