12 juil. 2015

Aven Cresp

Présents : Emmeline, Kelvin, Rémy, François et Mathieu
TPST : 4h30

Pour la deuxième sortie d'Emmeline et Kelvin, nous avons choisi un grand classique : l'Aven Cresp. Celui-ci est idéal pour les initiations : une dizaine de mètres de descente sur corde, un passage en vire et de beaux volumes.

Nous nous retrouvons donc à 9h15 et quelques à Vence. Après une évaluation rapide du volumes des affaires, on tente la montée avec une seule voiture. En mettant les sacs droits dans le coffre, ça rentre. Kelvin n'a plus qu'à mettre ses jambes en travers et nous sommes partis à quatre avec bagages dans l'Alfa. Nous retrouvons François à 10h au Col de l'Ecre.

Tout le monde se met à l'ombre pour se préparer. Les premiers prêts attaquent une petite sieste en attendant. Je finis par laisser les clefs à Rémy et je parts équiper le trou en avance. Je suis en train de mettre la deuxième corde quand ils arrivent. Rémy descend en premier sur la première corde pour aller filmer la descente. François et moi-même surveillons la descente d'Emmeline. Puis je descends à mon tour pour filmer aussi. Finalement, les stars seront Kelvin et François !

Avec deux vidéastes, nous ne sommes pas rendus. Les deux séquences suivantes seront pour moi : le laminoir et le passage en vire. Rémy fait la descente de la Galerie du rasoir. A la salle, je lui demande de réaliser une séquence spéciale que l'on m'a commandé pour une fête de famille. Je refais donc trois quatre fois l'entrée dans la salle, jusqu'à que la prise soit la bonne.

Nous mangeons dans la salle. Comme François doit ressortir de bonne heure, la suite de la visite se fait rapidement. On remonte la Galerie du Rasoir. On descend le Puits du Lapin en main courante. On rejoint la grande galerie que l'on parcourt jusqu'à la remontée avant le dernier puits (que je n'ai d'ailleurs jamais descendu). On fait quelques vidéos à cet endroit, puis sur les échelles et on repart vers la sortie.

Tout le monde remonte sans problème et on déséquipe. Dehors il fait chaud, j'ai de la buée sur les lunettes. Une fois prêts à retourner aux voitures, Rémy se rend compte qu'il a perdu un gant. On ressort donc une corde et il fait l'aller-retour rapidement.

Au retour, on s'arrête au bar de Gourdon pour prendre un rafraichissement fort bienvenu.

Mathieu

5 juil. 2015

Pack Créach - n°3

Participants : Ondine, Fred (GSVence), Olivier (CSVallauris / Garagalh), Flo (CSTroglos)
TPST : ... environ 5h ??? 

Un petit retour en vacances sur la Côte signifie forcément une journée consacrée à la spéléo ! On s'était bloqués la date depuis quelques temps avec Fred pour faire une nouvelle session du "Pack Créach" (pour rappel, prendre l'inventaire de Créach et faire plusieurs petites cavités dans la journée). Cette fois, c'était légèrement biaisé par rapport aux précédentes sorties car on voulait faire des cavités que l'on n'avait pu descendre. Avec nous, on embarque Olivier & Ondine, alors qu'une pote de Fred ne donne pas de nouvelles pour son initiation...

On attaque vers 10h au parking du Haut Montet en prenant la direction de l'aven de la Charogne. Ce dernier s'ouvre à 5m de la piste goudronnée pour accéder à l'observatoire. On l'avait tenté une fois par l'équipement "pour les échelles" et c'était forcément pourri pour la corde ; on avait fait demi tour.
Cette fois, on a pris les devants avec la trousse à spit. On refait un tour du large trou d'entrée et Olivier repère des spits que l'on avait raté l'autre fois (entre les branches). On peut descendre par là en fil d'araignée dans le puits d'entrée et on arrive les pieds dans les détritus ! En vrac, on compte deux gros pneus de camion, une gazinière, un fauteuil, des bidons, divers "petits" déchets...
Je remonte chercher le matos photo pendant qu'Olivier équipe le dernier petit puits et le descend avec Fred. Je vérifie le matos d'Ondine en attendant et la rebrief rapidos sur le passage de fractio (qu'elle gère parfaitement toute seule en fait).

Quelques photos en bas puis on remonte à la chaleur. Retour au parking car j'ai oublié de prendre le papier bulles pour protéger le matos photo. Ça nous arrange bien, on fait le trajet en voiture pour se rapprocher des autres cavités (arrêt au col de l'Ecre et direction la doline où se situe l'aven Alain). Il est 13h30 passé et on s'offre une pause déjeuner à l'ombre.
On équipe et descente du P40 d'entrée, d'abord étroit puis large (4x5m), avec une superbe forme travaillée par l'eau ! Je m'engage dans l'étroiture pour atteindre le 2nd puits : là, un spit éjectable attire ma curiosité. Je le testerai une prochaine fois avec un cobaye adéquat ! Je descend au palier et le seul amarrage présent est au sol et n'est là que pour une échelle spéléo. Impossible d'utiliser du nat' (bien trop fragile à cet endroit) et aucun autre spit n'est présent... Je préfère faire demi-tour ; on a encore une cavité qui nous attend et il est presque 16h. On teste des photos dans le puits mais la cellule "lumière" n'est pas assez puissante pour capter le flash 40m plus haut... je n'insiste pas.
Si quelqu'un retourne à l'Alain avant nous, il serait bien de poser un frac' de confort vers -30m (au niveau d'une cassure évidente du karst - léger frottement à la remontée) et de rééquiper le puits suivant pour de la corde (à partir du palier de mi-puits).

Retour dehors où Fred nous a attendu pour surveiller les affaires. Il connait déjà la cavité et a préféré s'économiser pour la traversée.
En route, on croise le groupe des Vençois revenant de leur initiation. On papote une 10aine de minutes puis nous nous séparons pour repartir chacun vers nos objectifs. Dada nous informe d'ailleurs que la vire est équipée en fixe ainsi que d'une corde à noeuds et des barreaux pour le ressaut de la jonction.

On retourne donc sous terre vers 17h et quelques et baladons dans la galerie et la grande salle du Kéfren, flashs et appareil photo en mains. Plusieurs clichés et nous redémarrons quand le froid commence à se faire sentir. J'ai l'impression que la coulée avant la vire est bien plus crade que les précédentes fois... des restes d'initiation récentes ou du rassemblement ?
Vu l'heure (18h45), on ne va pas au fond du Kéops et remontons. Retour tranquillou aux voitures où l'on redémarre vers 20h...

On a encore énormément de cavités à voir sur ce plateau... ce qui annonce encore de nombreuses sorties !
Florian
 

Aven Kéops/Khéfren

Présents : Marion, Vincent, Emmeline, Kelvin, Mieke, Jérôme P. (initiés et invités), Bernard, François, Rémy, Jérôme, Daniel et Mathieu (GSV)
TPST : 3h

Ayant initialement prévu une sortie facile au Khéops/Khéphren pour les anciens du GSV, celle-ci s'est au fur et à mesure ouverte à une audience de plus en plus large. Jérôme a invité ses voisins, Marion et Vincent. J'ai répondu à l'appel que Mieke, une spéléologue Néo-zélandaise avait lancé au CDS, puis à celui de Jérôme P. qui est aussi sur Nice en ce moment. Rémy est venu avec son fils, Kelvin, et la copine de celui-ci, Emmeline.

On se retrouve donc tous à 10h au Col de l'Ecre. Après toutes les présentations et vingt minutes de marche, nous nous réfugions à l'ombre près des cavités. Le temps d'équiper tout le monde et de faire les explications aux débutants sous un pin, il est l'heure de manger. Jérôme a apporté une bouteille de Saint Jean pour agrémenter le repas.

En guise de digestion, nous nous décidons finalement à entrer sous terre. Daniel équipe le Khéops et moi le Khéphren. Nous avons à peine commencé à faire descendre les débutants que Daniel est déjà arrivé par la traversée. Il n'a pas eu besoin d'équiper la vire au-dessus du puits au milieu de la galerie, il y avait déjà une corde en place.

Nous faisons tranquillement la visite en se séparant en deux groupes : d'abord les salles du Khéphren, puis la jonction, le passage en vire, et l'extrémité du Khéops. Les étroitures du font donnent lieu à des paris, mais tout le monde les passera.

Je ressorts en dernier en déséquipant le Khéops, Daniel ayant déjà déséquipé le Khéphren.

Au retour nous croisons Ondine, Fred, Olivier et Florian qui vont faire la traversée à leur tour.

Mathieu



28 juin 2015

Entrainement SSF06

Présents : Loïc, Renaud, Christian (GSV), Elsa, Pascal, Paul, Pierre, Olivier, Michel, Daniel (GSV), et Mathieu (GSV)

Christian ayant brillamment réussi à me convaincre, j'ai donc répondu présent à mon premier entrainement SSF. Nous nous rendons donc tous les deux au rendez-vous à Saint Vallier à 9h. Daniel est déjà sur place après une soirée à Saint Cézaire. Tout le monde arrive petit à petit et nous rejoint sur la terrasse du café.

L'idée de départ était d'aller à l'Aven de Vallens pour éviter toutes les routes fermées à cause du triathlon. Mais comme on est un peu plus nombreux que prévu et vu qu'on aurait pu monter qu'un seul exercice, on décide d'aller quand-même à Caussols en passant par dernière. Sur la route, on se retrouve à suivre le dossard 7 et le dossard 2.

On arrive à la doline d'entrainement vers 11h. Pendant que les plus expérimentés équipent, Renaud nous explique l'utilisation de la civière. Il sert en même temps de victime et le premier essai n'est pas très concluant : "bassin déplacé !". Au deuxième essai, on glisse la civière dessous le blessé, c'est déjà mieux.

On voit aussi l'installation d'un répartiteur avant le repas.

Pour ne pas déroger à la réputation du GSV, Christian et moi-même avons chacun apporté une bouteille, mais sans nous concerter. On ouvre celle de Christian. La deuxième ne trouvera pas preneur.

Après le repas, Daniel se porte volontaire pour jouer le rôle de la victime.Il a sans-doute voulu savoir si il a eu raison de remonter par ses propres moyens lorsqu'il aurait fallu qu'il remonte en civière.

On se sépare en deux groupes pour monter les ateliers. Je parts donc dans le groupe de Pascal, avec Elsa, Paul et Pierre. L'autre groupe est prêt avant nous et commence à s'occuper du cas de Daniel. De notre côté, nous faisons les exercices sans civière. Je fais d'abord le poids à remonter puis le contre-poids. Au milieu, il y a une déviation humaine, et en haut un chef d'équipe au niveau du régulateur pour contrôler la vitesse. Pour faire contre-poids, la seule compétence requise est de savoir faire une inversion. La plupart des spéléos peuvent jouer ce rôle dans une équipe de secours.

Notre sortie de puits est réalisée avec un palan. Nous voyons donc son installation. Et nous apprenons comment réaliser la traction sans se fatiguer et sans provoquer des a coups. Il faut utiliser la poignée et se servir de son poids.

Finalement, on nous laisse quand-même Daniel pour une remontée de civière.

Faute de temps, je réussi à échapper à un tour dans la civière. Nous devons encore voir l'installation d'une tyrolienne. En secours, celle-ci doit être débrayable des deux côtés. On voit donc les cas du nœud italien, du descendeur stop et du descendeur simple.

La journée se termine par quelques minutes de bilan près des voitures. On évoque aussi le prochain exercice sous terre en septembre, peut-être au Calernaum. Rendez-vous est pris.

Mathieu

25 juin 2015

Bilan des mois d'Avril et Mai 2015

En Avril 2015, il y eu 18 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 : 2
  • Carrières de la Sine, Grotte Chiapello : 4
  • Désobstruction au Plan des Noves (157 V3) :1

Secteur de Roquefort :

  • Désobstruction à l'Embut du Debram, 105 F1 :4

Secteur de Caussols :

  • Secteur Castel du Loup, pointage avec B. Hof : 1
  • Aven Cresp, encadrement collège avec P. Zaoui : 1

Secteur de Gourdon :

  • Aven Ricounaum, film (Daniel, Mathieu, Jérôme, Alain Staebler) : 1

Secteur de Caille :

  • Aven des Primevères, pré-équipement jusqu'à -80 pour le congrès (Daniel, François) : 1

Secteur de Tourrettes sur Loup :

  • Prospection falaises Haut du Loup: 1


En Mai 2015, il y eu 19 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 :3
  • Carrières de la Sine (Grotte Chiapello, Fracture en ouverture, Aven en ouverture) : 6

Secteur de Saint Cézaire :

  • Prospection, secteur du Bois d'Amon : 1

Secteur de Saint Vallier :

  • Aven de l'Air Chaud : 1
  • Aven Abel : 1
  • Aven KKG: 1
  • Congrès national : 6 journées d'organisation 

Gard:

  • Le Trou Souffleur de Salindre : 1

Ardèche:

  • Réplique de la Grotte Chauvet : 1

Var:

  • Mine de Vallaury (Plan de la Tour) : 1


Daniel

13 juin 2015

Grotte de Saint Marcel (Ardèche)

Participants : Manu, Florian, Caribou, Laetitia, Katia et Jérémy (CSTroglos)
TPST : 5 h

Départ du local des Troglo vers 8h. Caribou Laetitia, Katia et moi-même allons chercher la clé de l'entré naturelle à Bourg St Andeol, puis direction la grotte ! Flo et Manu, qui évite pourtant ce détour, arriveront 15 minutes après nous (Trop de sortie avec Raph ?). Le chemin descendant vers le camping n'est pas encore fermé par la chaine (quelqu'un se rappelle quand ils l'installent ?), donc on se gare à 150 m du trou. Le temps de faire sa fête à une baguette et de s'équiper, et on se réfugie dans la grotte et ses 15 ° décidément très agréables. Il doit être pas loin de 11h environ.

Après la première étroiture (1m de haut par 4 de large, étroit dans le coin !), on se retrouve dans une longue (et graaande) conduite forcée, très rectiligne. On croisera le reste d'un wagon sur 4 m de rail. Le temps de le dépasser et de se retourner, on trouvera Manu et Flo en train de faire les couillons dessus.
On arrive ensuite à l'échelle de 12 m où l'on découvre qu'une crinoline a été installée ! Sécurisant mais galère pour le kit. Pas pratique non plus pour envoyer la corde permettant d'assurer ce qui veulent l'être.
La conduite forcée continue, avec des grosses concrétions poussant ponctuellement ça et là le long de l'autoroute. Euh, du chemin.

Après un lavage de botte en règle, on arrive dans la cathédrale et donc la zone touristique. On y croise un initiateur (je crois) qui fait faire un tour à un groupe de spéléo. Il me semble qu'il attendait pour le réceptionner au bout de la tiro installée dans la salle (câble acier pour ceux qui serait tenté à l'occasion !), mais je n'ai pas entendu tout ce qu'il disait car le spectacle son et lumière de la salle s'est déclenché pour un groupe de touriste. C'est beau, et ça fait un de ces vacarmes ! Oui, parce qu'ils ont choisi la BO d'un tremblement de terre et mis le son à fond, ambiance garantie ! 

On remonte la partie touristique pour démarrer le réseau 1, la aussi très ouvert, avec de magnifique coup de gouge en parois et la encore, ponctuellement, des groupes de concrétions au fur et à mesure de l'avance. A noter qu'au début du réseau 1, on tombera sur le trésor de Saint Marcel ! Sang froid et une grande maitrise de soi-même ont été nécessaire pour se résoudre à ne pas l'emporter. Je n'en dirais pas plus pour le pas provoquer d'émeute à Saint Marcel.
Toutes ces émotions nous ont donné faim ! Pause Pique-nique. A table, on parlera corruption, sexe, argent, état, de cliffhanger, de vie détruite...
On continue un peu dans le réseau 1 puis on fait demi-tour pour le réseau Raoul. Flo tentera de faire un peu de photo.

On repasse dans la partie touristique (Frotte tes bottes !), on passe devant les gours où l'on est bien déçu de ne pas y retrouver de groupe de touriste pour profiter du son et lumière et on attaque Raoul avec un main courante qu'aura installé Caribou. Et là, beaucoup plus de concrétionnement ! On crapahute un peu, et juste avant d'arriver au P20 qui permet de retourner à la cathédrale, on tourne à droite, on avance entre 100 et 200 m pour passer une petite lucarne et tomber dans une magnifique petite salle remplie de concrétionnement ! Petite pause avant de faire demi-tour.
On éteindra les lampes pour profiter du goutte à goutte des infiltrations. Florian en profite pour tenter des attouchements envers ma personne, ça se terminera en bataille de flaque d'eau.

Retour au P20, on utilise la main courante mise en place par le groupe précédent : Elle fait passer sur la vire pour contourner le puits et descendre à l'opposée de celle-ci. Le puits est équipé en double, Après que Manu soit descendu, je descends en amoureux (enfin en parallèle quoi) de Katia qui sera longée à moi. On prend notre temps pour descendre, c'est le premier rappel de Katia sous terre !

On termine la boucle en retournant à la cathédrale, on fera la partie touristique pieds nus pour ne pas salir ! On repart vers l'entrée naturelle, Caribou installe un rappel pour esquiver l'échelle que Katia descendra seule cette fois ! Elle déclarera à l'arrivé "J'aime bien les rappel !". Sans doute parce qu'elle a pas encore eu à les remonter. Les deux zigotos du groupe restés un peu en arrière pour faire de la photo nous rejoindrons après que nous nous soyons changés aux voitures pour nous rendre les clés. Il est approximativement 16h00 !

La Cariboumobile repart sur Lyon, Flo et Manu resterons dans la région !


Jérémy

10 juin 2015

Aven de Despeysse (Ardèche)

Participants : Raph, Marty, Jens, Manu, Florian, Phil' + Lolotte en surface (CSTroglos)
TPST : de 8h à 11h10

En ce glorieux 1er samedi de juin, une sortie débutant avait été demandée par Nico pour leur reprise avec Johanna. Raph avait proposé le Vercors avec Gours Fumant, mais les orages nous poussent à changer de plan. L'Ain est également soumis à cette tempétueuse météo... l'Ardèche semble être notre salvatrice !
Raph propose ainsi de faire l'aven Rochas le samedi et à voir le dimanche (sachant que certains feront l'aller retour le samedi sur Lyon).

Au samedi matin, après un lent réveil de mes compagnons de sommeil, un petit déj en terrasse et des surprises pas toujours classes, nous voilà partis vers l'Ardèche à... 9h passé.

1ère aire d'autoroute, 1er arrêt pour Raph pour faire le plein. On continue en tête avec Manu et nous nous arrêtons sur la dernière aire avant la sortie de Montélimar Sud pour prendre un café et attendre Raph, Lolotte & Marty.
Grosse pause avant de rejoindre Bourg St Andéol où l'on retrouve Phil & Jens. Puis direction le supermarché pour faire le stock de vivre et surtout d'eau !!! (quelle chaleur !). Enfin, on prend la direction de Rochas !!! Malgré le GPS, on fait des petits détours/erreurs d'itinéraire mais arrivons tout même sur place... il est presque 13h !!!
Toutes ces pauses et détours nous ont grandement retardé et... on repart !!! Le parking en bord de route (un peu bondé) ne plait pas à Raph qui va devoir laisser la voiture et Lolotte avec plein de matériel (trop visible). On se reporte sur l'aven de Despeysse et plusieurs minutes plus tard (après 2 erreurs d'itinéraire à cause d'un GPS qui s'auto-formate), on est au pied de la trappe, en sueur et affamés !
A table sous les arbres, on ouvre une Bourganel au miel de châtaignier (huuummmmm ! que c'est bon !!!) et dégustons sandwichs, chips, cailloux.
On se motive pour aller se mettre au frais (parce qu'on en peut franchement plus de ce cagnard !) et laissons un beau ciel derrière nous et Lolotte sous un abris de fortune. Marty part en tête pour équiper le 1er ressaut et le 1er puits. Je le rejoins en bas de ce dernier et j'enchaîne sur l'équipement. L'un de nos gros soucis ce jour là, c'est que les kits étaient préparés pour une autre cavité ! Et avec la chaleur, on a privilégié d'aller se mettre au frais plutôt que de tout ré-enkiter.

On alterne à l'équipement avec Marty mais nous tombons vite d'accord sur autre chose : on n'aime pas l'équipement de la cavité !!! Pour la traversée, je suis d'accord que l'équipement est bon. Mais pour du fixe, 80% des spits sont foireux (pas de vis morts). Donc, utilisation au maximum d'AN mais on avait pas 50 sangles/dyneemas non plus... On essaie tout de même d'avancer rapidement. On ne peut par contre esquiver des passages de nœuds (raboutage de corde oblige vu les longueurs dispos).Je finis le dernier kit de cordes et, sur le dernier puits avec la lucarne, je fais tomber ma poignée/pédale en bas... Je vous passe le soutien moral que j'ai eu droit de la part de Manu & Marty !
Je descends et au niveau du petit bassin de mi puits (3-4m sous la lucarne), y a rien ! Et j'avais pas entendu de *plouf* ! Donc, c'est plus bas mais aucun amarrage naturel ou artif' n'est là (et ça frotterait beaucoup trop). Tant pis, machard et je remonte équiper la lucarne et la suite de la cavité. Derrière la lucarne, par contre, je vois qu'il y a possibilité de descendre. Je file en bas et retrouve bien calmement mon matos ! Chouette ! Ça fera ça de moins à acheter !

On continue sur la main courante jusqu'à la fin de la corde. Petite pause avant d'attaquer les cordes en place ; Raph nous demande si on en a besoin d'une autre. Dans le doute, je lui dis oui, pensant qu'il en avait une en rab'. Il fait demi-tour et disparait... on continue sur l'équipement en fixe pendant plusieurs mètres, on se pose pour boire et grignoter mais toujours pas de Raph. Marty fait demi-tour, Manu l'attend au spot et je continue d'avancer avec Jens. On atteint la salle blanche puis la galerie N12 (ça devient très joli !) et préférons attendre les autres à l'embranchement.
Une petit 1/2 heure plus tard, Manu et Marty arrivent, sans corde. En fait, Raph voulait tout rééquiper pour rallonger les longueurs et essayer de récupérer la dernière corde. Il avait commencé en demandant à Marty de finir de reprendre le précédent équipement, mais il ne se sentait pas de le faire (ne l'ayant jamais fait et craignant de faire une bêtise) ; Raph ayant fait demi-tour pour remonter avec Phil, ne se sentant plus de continuer.
Pour nous, ça sera petite séance photo et rapide tour des galeries (celle de gauche finissant sur un puits remontant équipé ; celle de droite... ça continuait). Et ma lampe rend l'âme à ce moment là, après avoir déconnée sur 2 sorties et à la descente...
Mais vu l'heure, on a fait demi-tour : 21h !  ... le temps pour Marty d'enfiler ses chaussettes (eh oui, il faisait tellement chaud que Marty était bien nu dans ses bottes et à poil sous la combi !!!) et de nous faire partager cette bonne odeur de fromage américain !

Je déséquipe tout le long ; Marty m'avouant : "Je n'aime pas déséquiper". D'ailleurs la remontée, avec l'équipement modifiée, n'a pas forcement plu à tout le monde. Par exemple : le passage de nœud directement après un pendule (avec double pêcheur double pour le raboutage) a bien fait plaisir à Manu !
Sinon, remontée ponctuée de grosses pauses et temps morts (je n'ai pas trop su pourquoi en fait) ; mais quand ça arrive à minuit, que l'on a mangé 1 barre céréale en 8h et que l'on a dormi 3h la nuit précédente... bah ça fout un sacré coup de barre !!!
Sur l'avant dernier puits, Marty casse sa pédale ! Ca fait un bruit !!! On a cru qu'un amarrage avait lâché ! Heureusement, c'est arrivé en tête de puits. Pour le dernier puits, je lui passe ma pédale et finirai au pantin. En bas de ce dernier, Lolotte nous accueille avec soulagement et encouragement : "y a des nouilles chaudes qui vous attendent !" (je ne sais pas si elles parlaient de Raph et Manu ou de bouffe en fait...)

Et nous voilà dehors... à 1h40 !!! Les bières nous attendent au bord de la trappe (bière de trappiste ? ahah... je me fais rire), avec le repas chaud et un petit vent. Lolotte nous dit que l'orage a bien tapé en début de nuit à proximité, et que le ciel était vraiment bien éclairé ! Mais vu l'heure, la fatigue et le trajet, on préfère rester dormir : 3 dans une tente 2 places avec juste un ptit matelas et une couverture ; c'était caliente !

Florian

2 juin 2015

Déséquipement Primevères-Ollivier

Présents : Daniel et François
TPST : deux fois 3h

Avec Dada, nous montons à la Moulière en vue de sortir toutes les cordes et amarrages de la traversée Primevères/Ollivier, qui avait été équipée pour les visites du congrès FFS à St Vallier. Nous entrons aux Primevères à 10h 15. Dans les parties de la jonction, Dada descend au fractio à -9 du puits de 23m ( -103 jonction Ollivier), tandis que je l’attend en haut du puits. Nous sortons à 13h 15. Nous remontons deux kit bien pleins.

On mange dehors avec les mouches et les moustiques pour compagnie !

On redescend à 14h se mettre au frais dans l’Ollivier. Rebelote, on déséquipe depuis le haut du puits de 14m à -104, et on remonte deux kits  assez lourds.  Quelques remarques sont échangées sur la qualité de l’équipement côté Ollivier, qui n’était pas au top, mais on ne citera personne !
Il resterait quelques passages à recalibrer dans les nouvelles parties du trou, car avec un kit lourd c’est pas évident de sortir de certains passages avec ce poids aux fesses !
Puis nous ressortons à 17h.

François