15 nov. 2017

Désobstruction Novembre 2017 : 15 sorties



 SUR VENCE : 13 sorties (Dada, Jean-Luc et Christophe pour certaines).

-Grotte des Pénitents (157E, Baou des Blancs) : 3 sorties (Dada & Christophe). Environs 50m ou plus de 1ere (non topographié encore) dans le nouveau réseau ouvert par Christophe, en haut à droite de la salle d’entrée. Courant d’air dans le haut du réseau et 2 petites galeries dans le bas. A voir.

-Réseau R1-Cocon (Baou des Blancs) : 1 sortie : désob dans cheminée, avancé de 3m ; désob dans la salle #2 : avancée de 2m, vue sur suite petite galerie, bas grand laminoir percé trous pour calibrage.

-La Foux: 3 sorties. Topos dans 157-A9 (chêne vert), 157-E9 terminées. Ds 157-G9 et celle au nord du chemin en cours.

-Col Bertrand (carrière). 1 sortie. Grotte en falaise (dev 7.7m) et faille au sol à ouvrir.

-Plan des Noves. 2 sorties. Faille des Erables, prof de 21m, suite à ouvrir.

-Route du Col. 1 sortie. Grotte Bellond, visite.

-Cambrenier. 1 sortie avec Jean Luc. Vu petit aven sur faille (p : -3m, dev : 6m, aven Jean Luc).

 SUR PONT DU LOUP : 3 sorties (Dada, Choucas, Patrick, Patrice).

-Fugeret #1 : pompage du S1, désob et progression jusqu’au S2.

-La Frache : réouverture et calibrage des blocs.

SORTIES CLUB (en vrac, et sans forcément de CR et en plus non comptées dans le titre !):

-Grotte des Trois Mille-Pattes (Baou des Blancs) visite avec René ; Initiation dans l’aven du Lapin (Roquefort les Pins) ; Aven Obscur (St Vallier, Ondine, Florian) : Aven des Corneilles (Caussols, club) ; Aven du Ricounaum (Gourdon, club).

Pour le club,
Christophe
(correspondant à Paris)

12 nov. 2017

[CFR] Aven des Corneilles

Participants-Es : Audrey, Ondine, Daniel et Mathieu
TPST : 2h

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, CFR ne veut pas dire "Concentration de Feignasses et de Râleuses", mais bien entendu (faut-il le rappeler ?) Commission Féminisation et Rajeunissement. Celle-ci s'est attaqué au chantier titanesque de la modernisation de la société spéléologique dans son ensemble. Lors de la dernière séance, elle a commencé modestement par la modernisation des statuts du GSV. Nous avons maintenant un couple de Co-Présidents-Es, Ondine et Daniel, et un couple de Co-Secrétaires-Es Générals-Es Secrets-Es, Audrey et Mathieu. La CFR peut donc aujourd'hui s'offrir une petite séance de détente pour célébrer les progrès accomplis.

Notre choix s'est porté sur l'Aven des Corneilles qui, en étant relativement modeste (-80), permet de faire un peu de corde sans trop se fatiguer et surtout sans salir les cordes, ce qui n'est pas négligeable. Celui-ci s'ouvre dans les barres de Callern. Si sur le plateau il fait du vent assez désagréable, une fois au niveau de l'entrée, nous sommes complètement à l’abri, face à un beau soleil qui chauffe la falaise.

Nous nous équipons dans la bonne humeur. Ondine a fait réparer sa combinaison, elle s'est racheté une conduite et jure avoir renoncé définitivement à toute pratique satanique contre nature. Nous jetterons donc désormais un voile pudique sur les errements de sa jeunesse.

Audrey me fait remarquer que mes bottes sont sales. Elle se propose de me les laver, car elle tient à assumer son rôle de femme dans un couple spéléologique avec application. Elle ne voudrait pas que je lui fasse honte en allant au SSF comme ça la prochaine fois. Malgré mes réticences à me séparer de mes bottes, je suis obligé de me ranger à ses arguments et je m'avoue vaincu.

Comme aujourd'hui on a dit qu'on ne moderniserait pas, Ondine refuse catégoriquement d'équiper la cavité et laisse Daniel le faire à sa place. C'était pourtant un bel exercice d'école pour travailler l'équipement, mais on ne va pas la contrarier. L'homme propose, la femme dispose.



Elle s’apprête ensuite à suivre Daniel quand je lui fait remarquer qu'elle part sans le deuxième kit de corde. Elle n'avait visiblement pas prévu cette éventualité, mais le principe c'est bien que le-la deuxième prend le deuxième kit corde. Dura lex, sed lex ! Après discussion avec Audrey, elle prend finalement le-dit kit et lui laisse son mini-kit qui ne contient que sa bouteille d'eau. Moi, je ferme la marche et je porte bien-sûr nos deux bouteilles à Audrey et moi-même.


Le puits d'entrée est plutôt joli. La lumière du jour descend assez bas. Les parois sont couvertes de mousse. En bas, un éboulis donne sur le deuxième puits. La même chose se répète avec le troisième puits. Là, les deux filles regardent attentivement Dada équiper. Il ne sait plus quels spits choisir tellement il y en a de plantés.





Une fois arrivés-éEs au fond, nous n'avons plus qu'à remonter. On fait passer Audrey devant pour que je puisse faire quelques photos à la remonté.







Dehors le temps est toujours beau. La température à l'abri du vent est devenu plutôt agréable. Il aurait été dommage de rester manger au fond. Il n'est même pas 13h quand Dada sort en dernier. Ça valait la peine d'attendre.

Pendant le repas les filles papotent à bride abattue. On se garde bien de les déranger. Audrey attend avec impatience Noël et son anniversaire. Elle pourra alors acheter tout le matériel spéléo au grand complet avec ses étrennes. Elle est déjà à dépenser de l'argent qu'elle n'a pas encore, mais elle fait très attention car après il y a aussi le permis, la voiture et l'appartement avec vue mer à un demi million d'euros. Il faut savoir rester modeste car après on ne sait plus où loger les domestiques. Ondine a elle besoin d'une bande côtière encore sauvage afin de pouvoir vivre comme aux temps bénis d'avant la révolution néolithique, même si cela va l'obliger à renoncer à sa lubie végétarienne. Il faut dire qu'à l'époque, c'était plutôt chasse, pêche et traditions.

Tout ceci nous laisse bien entendu Dada et moi sans voix. Les côtes encore sauvages se trouvent dans des endroits où il fait froid. Dada est dans la plus parfaite impossibilité d’accéder aux désirs d'Ondine car il commence à geler à 17 degrés. Son major devient tout raide et il ne peut plus le plier. Pourquoi ne pas aller faire de la spéléo dans l'ile de Madre de Dios dans le grand sud chilien pendant qu'elle y est !

Quant à moi, je dois reconnaitre que j'avais complètement oublié que le rôle de l'homme est de soutenir le train de vie de la femme avant de signer une union spéléologique avec Audrey. Ça commence à faire cher le lavage de bottes. J'ai le cœur serré car je sens que je ne vais pas pouvoir continuer à lui cacher encore très longtemps mes pulsions phallocrates. Tôt ou tard, il va falloir que je lui avoue que pour s'enrichir il faut que les dépenses soient très inférieures aux revenus et surtout que c'est moi qui décide ce que je fais avec mon argent. Je la vois déjà rejoindre la longue liste de celles qui ont pleuré à chaudes larmes avant elle, mais pour le moment je n'ai toujours pas trouvé le courage de lui dire.


Personne ne veut troubler l'atmosphère agréable de cette belle journée. Dada et moi gardons le silence. C'est beaucoup mieux ainsi. Toujours dans la bonne humeur, nous prenons le chemin du retour une fois le repas terminé. Peut-être qu'avec un peu de chance, la modernisation nous entrainera suffisamment loin des écueils qui attendent les couples spéléologiques. Il faut toujours espérer.

Très distraitement j'ai oublié de laisser mes bottes à Audrey. Au pire, j'achèterai une paire neuve à chaque sortie, ce sera toujours beaucoup moins cher...

Mathieu




29 oct. 2017

Aven Cresp

Participants : Céline, Jérôme, Daniel, Mathieu et François, et avec la visite de Camille, Sophie, et Christophe
TPST : 3h

En ce dernier dimanche d’octobre, et sous un  beau soleil agréable mais un  peu inquiétant car dans deux jours nous serons en novembre, nous nous retrouvons au Col de l’Ecre à Caussols en vue de faire une initiation à la spéléo à une possible nouvelle recrue prénommée Céline.

Ne voyant pas arriver Jérôme pour le rendez-vous prévu à 10h, nous décidons de partir vers l’entrée de l’aven Cresp que nous allons faire en initiation. Nous commençons à nous équiper, et surtout à équiper l’arbre tout proche du trou pour les habituelles manœuvres de corde que Mathieu explique avec beaucoup de sérieux à Céline un peu inquiète mais rassurée par la vieille garde qui veille au grain. Avec un peu de retard voila qu’arrive Jérôme. Pour ce qui est de l’assiduité mon cher J… faudra revoir votre copie ! Pendant ce temps Dada descend équiper le puits d’entrée et le puits de 23m qui en fait ferait 27m !

Jérôme impatient de pénétrer dans le trou… descend et remonte le puits d’entrée de 12m, on ne sait trop pourquoi ! mais surtout est monté trop haut et pour sortir du puits a dû batailler pour s’en extraire, haïe !! l’avancée en âge se fait sentir mon cher J… en fait l’initiation aurait due s’appliquer à deux personnes, Céline et J… !!


Chose promise chose due, Christophe, sa compagne et leur fille Camille nous rejoignent, il est midi pile. Quelle ponctualité quel bel exemple !  ensuite nous cassons la croute et apprécions le bon cru apporté par Jérôme mais avec modération car nous devons descendre dans le trou, et avoir tout notre esprit, sinon les nouveaux s’exclameraient : « C’est quoi ce club ! »






Après cet intermède burlesque, Céline s’approche un peu anxieuse des lèvres du puits et rassurée par la présence toute proche de Mathieu, se libère enfin de ses craintes et descend. A nos montres il est alors 13h, sachant que Dada est déjà en bas depuis au moins 10 minutes. Nous suivons Jérôme et moi, et passons tous par le puits du lapin. Au bas de la salle Mathieu montre à Céline la salle des colonnettes, tandis que Jérôme et moi passons le cloaque de boue liquide des champs enlisés, et sortons un peu sales, du moins pour la partie inférieure du corps. Et encore il n’a pas plu depuis longtemps, qu’est ce que ça doit être en période pluvieuse !

Jérôme et moi remontons au puits du lapin et redescendons la grande galerie où nous rejoignons les autres à -70 (laboratoire du Cerga), qui remontent du fond.

Nous joignant à eux tout le monde remonte, Céline, Mathieu, et Jérôme passent par le puits du lapin tandis que Dada et moi passons par le puits de 27m, Dada déséquipant et moi bourrant les sacs. A la remontée du puits d’entrée Céline après quelques balbutiements pour la technique jumar s’en sort bien, ainsi que Jérôme… Je sors en dernier il est tout juste 15h.
 
Ce fut en fait une belle sortie d’initiation agrémentée de petites anecdotes délicieuses et sans aucune arrière pensée !

François.
(Avec les photos de Christophe)
 

22 oct. 2017

[CFR] Aven Sans Pascal, sans Jérôme et surtout sans alcool

Participants-Es : Audrey, Ondine, Daniel et Mathieu
TPST : 5h30

Étant devenu complètement allergique au lavage de corde, le Président s'est trouvé fort dépourvu quand François a insisté pour garder le Ricounaum pour un dimanche où il sera libre. Plus un seul trou déjà équipé ou grotte horizontale pas refaite quinze fois, il allât demander secours chez vôtre serviteur qui, à défaut d'avoir envie de laver les cordes, a toujours des idées.

Pour être tout à fait exact, le lavage de corde n'est pas la seule raison qui fait que le GSV refait toujours les mêmes trous. Il y a aussi l'INDEX SPELVNCARVM PROHIBITARVM. Il s'agit d'une liste de cavités que les spéléologues vençois ne sont pas autorisés à pénétrer car jugées immorales de par leur caractère jouissif ou contraire à la consommation d'alcool en milieu souterrain. Sous la froide détermination du Grand Inquisiteur Hieronymus Paruulus, toutes mes cavités préférées se sont retrouvées mise à l'Index au fil des ans.

Mais aujourd'hui le temps est venu de lever un interdit largement dépassé. Le Pape-Président décide donc de l'abolir définitivement suite à mes conseils avisés. Il me suffit de parcourir la liste rapidement pour que le Pape-Président m'interrompe en me disant : "Le Sans Pascal est encore équipé !". Le choix est fait pour la sortie dominicale.

Malheureusement l'obscurantisme a encore de beaux restes. Le Grand Inquisiteur nous jette de rage son anathème et se proclame Pape à la place du Pape-Président. C'est le schisme : "Sans moi, TALC (Trou à la con), TDM (Trou de m*) !".

Face à de telles menaces, j'aurais presque été tenté de reculer, mais fort du soutient de la Commission Féminisation et Rajeunissement au grand complet, j'ai opté pour la fermeté : "Tant pis pour  toi, MPJ !". Ce sera l'occasion d'expérimenter la parité réelle au GSV, il aurait été dommage de devoir supporter un intrus et de devoir remettre ça à plus tard.

Dimanche matin, Dada et moi descendons chercher les filles à la gare de Cagnes. Audrey est partie de chez elle avant le lever du jour pour être sûre d'arriver au moins un quart d'heure avant le rendez-vous, et Ondine a dû courir pour ne pas manquer son train.

En guise d'échauffement, la visite du Sans Pascal commence par une petite montée d'une demi-heure, chargés-éEs comme des mules, sous un beau soleil mais par grand vent. Les filles collent le train du Président qui ne comprend pas pourquoi il n'arrive plus à semer personne. Je dois bien être le seul à sentir les effets du rythme Présidentiel. Il faut dire qu'entre les retraités, les étudiantes et les chômeuses, plus personne ne sait ce que c'est que la fatigue d'une semaine de boulot. Pauvre France !

Une fois arrivés-éEs à l'entrée du trou, la CFR commence ses travaux par la modernisation des statuts du GSV. Désormais toutes les auto-proclamations à des fonctions dirigeantes à vie devront se faire par couple d'un homme et une femme, la femme ayant la moitié de l'age de l'homme. Je n'ai pas le temps d'assimiler l'information que Daniel a déjà entraîné Ondine avec lui dans le trou. Tous les deux se proclament Co-Présidents-Es à vie.


N'ayant jamais été un grand démocrate, tout ceci me laisse perplexe. Mais Audrey me promet d'arrêter de se mettre de la boue de partout et de râler tout le temps si je veux bien me proclamer avec elle Co-Secrétaires Générals-Es à vie. Comme je ne peux rien lui refuser, je la suis bien volontiers dans le trou, même si je sais que comme disait le regretté Président Henri Queuille, "Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent !".


A l'arrivée dans la première salle, il faut faire attention car le Co-Président à vie a encore réussi à éviter de devoir laver 2m de corde. Mais heureusement la suite est déjà équipée avec de la corde pré-salie.


La descente se fait sans difficultés particulières. Le trou a été bien élargi depuis les dernières fois où on avait pu y aller. Pour moi, c'était le 28 août 2011... Les filles passent les mains courantes sans râler. Ça nous change de Jérôme et Bernard.

A 12h40, je rejoins tout le monde à -140 pour le repas. Personne n'a amené la moindre bouteille de vin. Ondine promet de s'en descendre une entière ce soir une fois rentrée à la maison. Dada optera lui pour un pastis bien tassé. Audrey qui tient encore à sa réputation, a préféré garder le silence sur ses intentions, mais nous finirons bien par savoir la vérité. Quant à moi qui ne boit qu'avec Jérôme, je suis malheureusement contraint à une abstinence forcée.

Après le repas, nous poursuivons la descente. L'objectif de la journée étant d'aller jusqu'à la Tartinette, je m'arrête prudemment devant l'entrée, alors que Dada s'est déjà enfilé dedans et qu'Audrey en était déjà ressortie précipitamment de peur que je lui rappelle sa promesse. Je laisse ma place à Ondine sur le pallier et je repasse la main courante dans l'autre sens. Audrey émet le désir de prendre de l'avance pour la remontée, ce qui doit bien-sûr être considéré comme un ordre avec les nouveaux statuts du club. Je m’exécute donc. Ondine était sensée suivre son Co-Président à vie, mais finalement elle préfère se joindre à nous et opter pour le ménage à trois.

A la remontée, je peux enfin essayer de faire quelques photos. Ce n'est pas une grosse réussite, mais ça me permet de repérer quelques passages aériens qui mériteraient une préparation de l'éclairage.





Le couple Ondine-Dada finit par se reformer avec le retour de ce dernier. Ondine fait tout ce qu'elle peut pour qu'il soit obligé de venir à son secours, mais celui-ci n'est pas dupe de la simulation et la laisse se démerder toute seule en riant dans sa moustache.

Avec Audrey, cela se passe mieux que ce à quoi je m'attendais et je dois dire qu'elle tient globalement ses promesses (c'est trop beau pour durer bien longtemps...). Nous ressortons vers les 16h. Ondine et Dada nous suivent pas très longtemps après. Dehors il fait toujours un vent à décorner les cocus.




Au retour, j'en profite pour faire encore quelques photos de Gourdon et de la côte. La journée s'est bien passée. Les nouveaux statuts du GSV ont fait la preuve de leur efficacité. Je crois qu'on peut les considérer comme définitivement adoptés.

Mathieu






15 oct. 2017

Désobstruction Octobre 2017 (16 sorties)



SUR VENCE : 11 sorties (Dada et Christophe pour certaines).
-Grotte des Pénitents (157E, Baou des Blancs) : 4 sorties (Dada et Christophe) + nouvelle cavité ouverte après les TMP.

-Réseau R1-Cocon (Baou des Blancs) : 1 sortie (Dada et Christophe) : désob dans cheminée (3 tirs, vue sur suite) ; désob dans la salle #2 (1 tir, vu suite) ; pose de barreaux dans la nouvelle galerie à proximité de la colonette ; 2 tirs et vue sur suite.

-La Foux : 3 sorties. Désob dans 157-A9 (chêne vert), 157-E9 et grotte située à gauche de 157-G9.
-Plan des Noves : 2 sorties. Faille des Erables, prof de 6m, suite à ouvrir. Faille du Rocher en Pile d’Assiettes, prof de 3.5m. Faille ‘double déblayage’. Autre sortie pour pointage GPS de ces 3 cavités.

SUR ROQUEFORT les PINS : 3 sorties.
-Embut du Débram (105F1, Dada) : désob à 2 endroits de la partie terminale du réseau remontant : diaclase avec remontée de 3m sans suite évidente ; petite galerie effondrée/trémie (gros déblayage en perspective !).
-Chèvre d’Or : initiation (Camille et Christophe).
-Hara du Poney Club (Dada et Christophe) : prise de contact avec le propriétaire. Ouverture d’une grotte.

SUR PONT DU LOUP : 3 sorties (Dada, Patrick et Christophe).
-Craignos (68M5) : Désob et visite résurgences.

SORTIES CLUB (en vrac, pas forcément de CR et en plus non comptées dans le titre !):

Grotte des Trois Mille-Pattes (Baou des Blancs) visite avec Lucie, Régis et ses enfants ; Initiation dans l’aven Cresp (Caussols) ; Aven de la maison (Caussols, club) ; Aven Sans Pascal (Gourdon, club).

Pour le club,
Christophe

8 oct. 2017

Sortie abstinente à l’aven de la Maison

Participants : Audrey, Daniel, François, Jérôme, Mathieu
TPST : 4h40

Découvert et artistement recalibré par Alain Gomez, l’aven de la Maison (nom provisoire) a ouvert exceptionnellement ses portes, ce dimanche, aux membres émérites du GSV. Son emplacement sur le plateau de Caussols reste confidentiel et il fait toujours l’objet de désobstruction à la cote moins 200 mètres (cote approximative en l’absence de topo).

Le soleil est déjà haut quand l’équipe se retrouve vers 10h au village de Caussols. Le temps de prendre un petit café, de dire du bien d’Alain qui nous autorise à visiter son trou et de dire du mal d’Ondine qui nous a fait faut bond pour cause de tête dans le c… suite à soirée biturique, nous rejoignons le site et nous équipons. L’entrée de l’aven est signée Gomez : une trappe en bois de 50 x 50 cm impeccablement sertie dans un châssis métallique maçonné avec verrouillage par cadenas. Bref, c’est du sérieux. D’autant qu’un mètre plus bas, s’amorce un beau P32 plein vide qui ne demande qu’à accueillir, par ordre de pénétration, le Président, Audrey, Mathieu, votre serviteur et François. La montre de Mathieu indique 11h00.

Il est prévu de déjeuner au bas de la première série de puits (un P32, deux P21, et une poignée de P3, P5 et P7), ce qui correspond, toujours en l’absence de topo précise, à une profondeur d’environ 120 m. Pour une fois, le pique-nique ne sera pas arrosé au rouge qui tâche mais plus sagement clôt par un café chaud. Ainsi en a voulu Frère Mathieu qui souhaitait donner une dimension abstinente à cette deuxième sortie-club d’automne. Le Président  n’a pipé mot mais il n’en pensait pas moins…

Si le P32 n’offre d’autre intérêt que ses belles dimensions et une descente directe sans fractionnement, les autres puits sont plus architecturaux et leur parois ornées de stries horizontales qui ne sont pas sans rappeler les bas-reliefs de temples antiques. Nous atteignons sans encombre le bas du dernier P7 à midi tapantes, non sans avoir auparavant admiré en cours de descente quelques fossiles de coquillages sertis dans la paroi.

François et moi ayant prévu de remonter directement, Daniel et Mathieu réussissent par de très sophistiquées techniques de persuasion subliminale à convaincre la petite Audrey de les suivre jusqu’au fond du fond où le groupe de roc AGDC (Alain Gomez et ses Désobstructeurs Compulsifs) joue du perfo.

François passe donc devant et attaque l’ascension des puits avec force flatulences et ahanements contrariés tandis que je lui colle au train à distance raisonnable (précaution superflue car les odeurs, sous terre, ont tendance à monter). Nous émergeons vers 14h30.

Jérôme

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Comme Jérôme semble me prêter des pouvoirs que j'ai pas, je me dois de le renvoyer à son incompréhension de la logique féminine. Audrey n'aime pas les puits. Audrey n'aime pas les méandres. Mais Audrey aime avant tout chose, râler. Elle redemande donc toujours plus de puits et de méandres. C'est elle qui a voulu aller au fond et je n'ai pas réussi l'en dissuader.

Cela dit, sans sa farouche détermination, j'aurais manqué quelque chose. Lors d'une précédente visite, nous nous étions arrêtés en haut d'un ressaut à élargir vers -150. Depuis, les travaux ont été faits. Ce ressaut est directement suivi d'une belle série de puits. Nous ne sommes pas allés tout à fait au fond, car le dernier puits n'était pas équipé, celui-ci ayant été descendu une seule fois avec une corde trop courte. Les travaux étant toujours en cours, on peut s'attendre à ce que ce trou apporte encore de belles découvertes à ses explorateurs.

La remontée s'est faite à un rythme tout à fait correct malgré l'appréhension d'Audrey. La prochaine fois, je pourrai lui laisser porter le kit.

Mathieu
 
 

24 sept. 2017

[SSF] Exercice Secours au Salamendraum

Date : les 22, 23 et 24 Septembre 2017
Participants GSV : Daniel, Christian, François et Mathieu (sur une trentaine de personnes)
TPST : 17h (14h30 pour moi)

Un exercice secours spéléologique est une simulation de secours d'une victime fictive bloquée sous terre, n'ayant généralement que peu de rapport avec la réalité. Le choix se porte systématiquement sur une fille pas trop lourde, pas trop grande et surtout pas trop chiante. Elle ne présente qu'une blessure légère pas trop douloureuse, mais elle veut bien faire un tour en civière comme on fait un tour en hélicoptère pour une cheville foulée : juste pour s'amuser !

Étant données les qualités requises pour faire une bonne victime, j'ai essayé de solliciter les membres de la Commission Féminisation et Rajeunissement du GSV. Audrey aurait été parfaite. Avec Ondine, ça aurait été trop facile, celle-ci étant un peu légère (je parle de son poids, pas de sa moralité !). Malheureusement, nous n'avons pas pu compter sur elles. Audrey fait la morte en espérant que personne ne le remarque et Ondine a dit oui, mais la prochaine fois !!!

C'est donc sans aucune greluche que la délégation du GSV va se présenter à l'exercice secours au Salamendraum, mais uniquement avec la fine fleur du club : le Président Dada lui-même, le très fidèle au poste Christian, le piéton François et votre serviteur Mathieu.

Ainsi vendredi en fin d'après-midi à la sortie du boulot, je passe chez moi charger la voiture de tout le nécessaire pour camper deux jours et faire une sortie sous-terre. Puis je prends la route direction Gourdon. Il pleut, ça va être agréable.

Gourdon est complètement dans les nuages. On n'y voit pas à 10m. Dans la montée du Col de l'Ecre, ça ne s'arrange pas. Heureusement l'entrée de la piste de l'Embarnier est balisée, car on la voit à peine. Je ne connais pas la piste et le balisage régulier apporte un certain réconfort quand on est au milieu de nulle-part en plein brouillard. Elle arrive jusqu'au bord du plateau, puis redescend sur le flanc de celui-ci. Au bout d'un temps certain, le camp apparaît au dernier moment au milieu du brouillard comme par enchantement. Il est déjà 19h30 et la nuit ne va pas tarder à tomber.

Dada est déjà sur place. Il me guide pour aller me garer. Je salue tout le monde rapidement et je me dépêche d'aller monter la tente. Même avec l'aide de Dada, on doit terminer à la frontale. Après avoir fini de tout installer, je vais rejoindre les autres dans la tente commune pour le repas. La soirée est rythmée par le décompte des défections et les appels des gens perdus. L'avantage avec tous ces absents, c'est qu'on ne manque pas de personnes dont on peut dire du mal. L'ami Christian m'a aussi laissé un message pour dire que le temps de charger le camion-pizza, il ne serait pas là avant demain matin, ce qui est pleinement en ligne avec le retard habituel prévu.

Et la victime, me direz-vous ? Personne ou presque ne l'a déjà vue, mais rassurez-vous ce n'est pas une Arlésienne, elle vient juste de Fréjus (une "Fréjussienne" ?). Comme elle est encore débutante et qu'elle ne peut pas beaucoup aider, on lui a trouvé une utilité et elle n'a pas osé dire non. Il lui faudra quand-même toute la soirée pour arriver jusqu'au camp. Une fois celle-ci sur place, on peut donc enfin aller se coucher...

Vu le rythme qu'à déjà pris l'exercice, je me contente de mettre le réveil pour 7h. Ça devrait largement suffire pour un rendez-vous à 7h30 et un départ de la première équipe à 8h (comprendre : petit-déjeuner à 7h30 et constitution des équipes à 8h). En pratique, il faudra faire avec ceux qui seront là à 8h...

Le lendemain, l'exercice démarre exactement suivant le retard prévu. Comme le lieu de l'accident a été choisi dans le trajet historique où plus personne ne passe (on se demande pourquoi...), Dada est préposé à l'équipement des deux ressauts en bas du P50 pour aller jusqu'à -186. Il ne connaît pas le trou, il descendra donc avec l'ASV. Ceux-ci arrivent à partir à 8h45 et à descendre dans le trou à 9h.

Pour ma part, je suis affecté dans une équipe d'évacuation avec Christophe et Alex : l'équipe 5 (comprendre la cinquième équipe à partir). On attend sagement notre tour avant d'être reçus à la tente matériel par Serge pour aller préparer nos kits.

Entre temps, Christian a fini par arriver en camion-pizza et François est arrivé à pied pour ne pas abîmer la voiture. Mais rassurez-vous, il ne s'est pas traîné le matériel spéléo depuis la route, il est juste venu pour aider à l'extérieur.

Même en traînant autant qu'on a pu, l'équipe 5 rentre dans le trou vers 11h30 au lieu d'attendre midi, de manger dehors, de faire la sieste et de rentrer sous terre une fois la digestion terminée. On a même poussé le vice jusqu'à tout installer avant de manger. On fût donc déjà prêt à 14h30. Mal nous en a pris.

En effet, la partie la plus éprouvante d'un secours est le temps d'attente. Tant que toutes les équipes ne sont pas prêtes, on ne sait pas quand l'évacuation va pouvoir commencer. Et justement, le PC Avancé essaie désespérément d'établir un contact téléphonique avec les deux premières équipes d'évacuation. Au bout d'un moment, je contacte à mon tour le PCA pour lui proposer d'aller voir ce qu'il se passe. Mais comme notre charmante Conseillère Technique Ajointe a toujours peur de passer pour plus chiante qu'elle n'est réellement, elle préfère leur chercher des excuses et décline la proposition.

Les heures passent. Je me réjouis d'avoir prévu la sous-combinaison spéciale trous froids. Je ne sais pas pourquoi, mais en secours elle n'a jusqu'à présent jamais été superflue. Mes deux co-équipiers commencent à franchement se geler. Chris, qui a déjà la crève, a allumé sa bougie de chauffage. La torpeur finit par gagner la troupe quand soudainement Alex déclare qu'une odeur parfaitement illicite remonte du fond et qu'un présumé coupable est tout trouvé comme suspect ! Alex, qui est d'habitude d'un calme olympien, laisse échapper son exaspération. Cela dit, cette odeur expliquerait-elle les absences de réponse des équipes du fond et l'attente interminable qui s'en suit ? L'avenir nous le dira...

Le départ de la civière est finalement prévu à 17h30, ce qui veut dire grosso modo 19h30. Il parait que Dada s'est fait tirer dans les derniers ressauts à la place de la victime qui a attendu sagement plus haut, dans le point chaud en bas du P50. Puis les équipes du fond ont dû se redéployer dans le P50 avant de faire partir la civière.

Pour ma part, je tiens le rôle du contre-poids dans le P17 au dessus de Paris-Plage (une mare de boue infâme) et Alex fait le régulateur. La remontée de la civière se fait comme à l’entraînement et les spectateurs sont tout surpris de voir un contre-poids qui sait faire une conversion (on se demande pourquoi on a attendu cette p* de civière aussi longtemps...).

Je remonte vite fait pour aider pour la suite. Mais comme la civière a déjà filé, je peux attaquer le déséquipement. Je démonte le palan de sortie de puits. Je laisse le P17 équipé pour que les équipes du fond puissent remonter en double. En attendant, je redescends m'occuper du ressaut du dessous. C'est là que je retrouve Paul et Momo qui ferment la marche, Momo remballant le téléphone et Paul tout le reste à lui tout seul.

Paul, que son bon cœur perdra, s'attaque à l'amarrage le plus haut. Hélas, le seul béquet qui traînait n'a pas voulu de lui et l'a lâché sans prévenir. Il a droit à une chute libre d'un mètre cinquante et sans les vingt centimètres de boue qui le réceptionnent en douceur, on était parti pour un secours d'un autre gabarit.

Du coup, comme il fait quand-même le double de mon poids, il n'y a pas discussion pour savoir lequel de nous deux va faire la courte échelle à l'autre pour aller enlever l'amarrage maintenant qu'il n'y a plus que des parois pleines de boue...

A Paris-Plage, je ramasse deux mini-kits abandonnés avant de remonter le P17. Un peu plus tard, pendant que je déséquipe, quelqu'un redescend les chercher. Puis Chris nous rejoint à son tour pour venir nous aider. Une fois qu'on a terminé avec tous nos ateliers, on a deux kits de plus qu'à l'aller. Le matériel se reproduit sous terre. Alex et moi en prendrons chacun un et Chris s'en prendra deux. Paul a déjà un kit hors catégorie avec deux perforateurs et tout ce qu'il a pu bourrer par dessus.

Après une petite collation quelque peu frugale sur le coup de 21h30 - 22h, nous attaquons la remontée à un rythme de sénateurs. Il faut dire que ni la poignée ni le crolle ne tiennent sur ces cordes boueuses. C'est toute une technique d'arriver à pousser la gâchette sans coincer le gant...

Le matériel continue de se reproduire sous terre. Paul a encore trouvé un répartiteur et plein de quincaillerie qui n'ont aucune chance d'arriver à rentrer dans son kit. Je récupère le tout et en bourrant bien mon kit, ça finit par rentrer. Je ramasse aussi un mini-kit.

De toute façon,  ça ne servait absolument à rien de se presser, ça bouchonne devant... Nous avons donc tout le temps de reprendre notre activité principale, à savoir écouter dire du mal des absents. Mais en fait, c'est tout le contraire qui se produit. Nous avons une pensée émue pour Pascal Z. qui nous a tous appris comment tirer (d'affaire) une fille en difficulté sur une corde, et qui est en ce moment allongé sur un lit à la clinique du dos (ne pas voir une relation de cause à effet). En effet, il parait que notre fausse victime est incapable de remonter les derniers 30m, une fois sortie de sa civière. Avec tous les sauveteurs qu'elle avait autour, personne n'a daigné lui venir en aide. Si Pascal avait été là, ça n'aurait pas traîné et on aurait pas attendu bêtement pendant trois heures !

Les conséquences de cette attente commence à se faire sentir : on retrouve des sujets de discussion. Il paraît qu'il y a Mélanie qui est au bord de l'épuisement depuis un certain temps déjà, et il paraît que c'est Dada le coupable ! Il l'a laissé remonter le P50 avec un kit bien trop lourd pour elle, alors qu'il est remonté avec deux kits vides.

Ceux qui s'en sont aperçu se sont précipités pour la faire remonter comme la civière (la tirer, quoi !). Je commence à comprendre pourquoi quand je l'ai aperçue en haut du P17, elle baissait les yeux comme une fausse vierge. Elle savait déjà à quoi s'attendre...

J'arrive aussi à comprendre que l'un des deux kits en plus devait être à elle. Mais pour le second, je me demande toujours qui est le vieux dégueulasse qui en a profité pour se jeter sur elle en abandonnant son kit...

Quelques jours après la sortie, j'ai quand-même demandé sa version à Dada. En fait, elle a refusé d'obtempérer quand il lui a donné l'ordre de lui remettre son kit. Elle a même attaqué précipitamment la montée du P50 avec le kit sur le dos et en lui rigolant au nez. Le délit de fuite et le délit d'outrage au Président du CDS sont avérés. Celui-ci en est encore rouge de colère !

Pour ma part, j'ai comme l'impression qu'il faudrait qu'il vienne faire une petite formation à la CFR pour savoir comment s'y prendre avec les femmes jeunes et quelque peu désagréables. Si j'avais été à sa place, j'aurais proposé à Mélanie de monter aussi mes deux kits...

Comme le temps passant, on arrive juste à s'entasser encore un peu plus en direction de la sortie, je retrouve Jean-Luc qui est allongé au même endroit depuis une heure et demi et celui-ci a des choses à raconter. Il est encore tout perturbé par son expérience de la journée. Il ne sait plus avec quel nœud nouer les répartiteurs. Il les avait faits avec un nœud de plein poing, mais il parait que maintenant il faut les faire avec un huit suivi d'un demi-pêcheur double ! Je m'empresse de le détromper et je lui confirme que c'est lui qui avait raison. Du coup, soulagé, il peut me raconter toute son histoire.

Il a perdu toute son équipe et il s'est retrouvé tout seul pour installer les ateliers dans les derniers ressauts, sans perforateur ni trousse à spit. Réduit à la plus grande nécessité, il n'a dû son salut qu'à l'âme charitable de Dada qui lui a prêté assistance. Dada n'avait qu'une trousse à spit et son dévouement, mais il lui a tout donné et Jean-Luc a pu planter tous ses spits au tamponnoir et installer ses ateliers.

Il aurait pu être content de lui après autant de persévérance et d'abnégation, mais une fois tout terminé son chef lui a fait tout refaire sous la raison embrumée dont on a parlé plus haut et il a été assez crédule pour le croire ! Heureusement que Jean-Luc est l'humilité même, parce qu'il y a des gens plus impulsifs qui lui auraient remis les idées en place par action mécanique, ce que je ne peux bien-sûr que condamner fermement...

Donc si je résume bien, Paul a équipé le P50 tout seul et Jean-Luc a équipé les ressauts du bas tout seul aussi et sans perforateur. Il ne fallait donc pas s'étonner que ça prenne du temps !

Toute la journée on a joué au jeu du "est-ce qu'on sera sortis avant telle heure ?", d'abord avec 21h, puis avec 22h. Maintenant on en est au "avant 2h" et plus personne ne rigole. Mais subitement la colonne se remet à avancer. Il n'y a plus que Momo qui doit encore se démener comme un beau diable avec les sacs de nœuds du fil de téléphone, mais sinon ça avance. Je sors à 1h50, suivi de Paul et Chris qui ferme la marche à 1h55. On a réussi à sortir avant 2h !!!

A la sortie, un chien husky qui a un nom de perforateur, Audrey G. sa maitresse, Bernard et René nous attendent. Ils peuvent à leur tour démonter le PCA. Pour le retour, à choisir entre suivre le balisage et suivre René, on choisit de suivre René. Arrivés à la piste, on charge les kits dans le 4X4 sans lumière et on rentre à pied au camp.

On est accueilli par Serge qui nous attend pour la fouille et le retour du matériel. La mission se termine par le passage au PC où Pascal A. est toujours fidèle au poste. On pourrait croire qu'il n'a pas bougé depuis hier matin à 8h. Il a remarqué que je dois bien être le seul à ne pas tirer la gueule. Je rigole un moment avec lui en lui disant que je viens de faire un -100 ! Après 14h30 passées sous terre, je suis encore en pleine forme. Mais vous l'aurez deviné, c'est à la sous-combinaison spéciale trous froids que je le dois.

Avant d'aller me changer, je passe saluer les gens attablés dans la tente commune en leur disant : "J'espère que la soupe est bonne !". Il paraît que c'est justement ce qu'il ne fallait pas dire, mais je ne l'ai pas fait exprès.

En tout cas, quand j'attaque le repas à 3h, je ne me suis rendu compte de rien. Même si il s'agit plus d'une bouillie de pâtes que d'une soupe, moi je l'ai trouvée très bonne. J'en ai repris une deuxième part et je l'ai mangée jusqu'à être complètement calé.

Pendant ce temps, le débriefing se déroule. Dada a été bâillonné préventivement et personne ne la ramène. Comme disait Georges Marchais, le bilan est globalement positif. L'exercice a été mené jusqu'au bout sans aucun sur-accident. Mélanie a une petite mine, mais elle a l'air rassurée.

A 4h, on peut enfin aller se coucher. A 8h30, il fait jour depuis longtemps et il n'y a plus moyen de dormir. Je traine jusqu'à 9h et je vais prendre mon petit déjeuner. Puis je vais ranger tout mon bazar en essayant tant bien que mal de faire sécher la tente. A 11h, je suis prêt à faire défection pour le nettoyage du matériel. Mais Dada saura représenter dignement le GSV dans cette activité présidentielle.

En guise de conclusion, je dois malheureusement noter que si la CFR n'avait pas fait défection en masse, on aurait quand-même eu beaucoup moins d'emmerdes et on aurait pu sortir à une heure décente. Des sanctions vont devoir être prises !

Mathieu


15 sept. 2017

Désobstruction Septembre 2017 (11 sorties)


SUR VENCE : 6 sorties (Dada et Frederic).
-Grotte des Trois Mille-Pattes (Baou des Blancs) : 1 sortie. Désob à plusieurs endroits. a/Passage entre 5.53 et 5.54, 1 tir dans une petite bulle. Terminé. b/ calibrage du passage entre 5.56 et 5.41. c/ ouverture du passage à gauche de 10.2 (3m, terminé). d/ nouveau départ en dessous de la salle du Carrefour, à droite de 6.21 (1 tir à suivre).

-Grotte des Pénitents (157E, Baou des Blancs) et Nouvelle Entrée après TMP : 1 sortie (Dada et Christophe). Dans les Pénitents, ouverture de l’étroiture pour accès au fond. 2 suites y sont à voir. En haut à gauche, une autre suite à voir après le terminus connu. Après la pause déjeuner, déblayage d’une cavité qui se trouve 30m après l’entrée des TMP vers l’Est. Suite derrière étroiture d’entrée. Pas de courant d’air apparent.

-Réseau R1-Cocon (Baou des Blancs) : 1 sortie (Dada et Frédéric) : désob de cheminée dans la salle #2 (2 tirs, vue sur suite) ; 1 suite à voir en face de la main courante. Désob boyau de boue en bas du toboggan qui a été saupoudré de sable (boyau infâme). Départ après colonnette : percé des trous pour pose barreaux pour progresser. Sablage début de la galerie car on se pourrit quand on y travaille.

-La Foux : 2 sorties (Dada et Fred). Désob dans 157-A9 (Chêne Vert), nettoyage et désob du terminus/point bas.
-Petit Nicolas (Mangia Pan) : 1 sortie (Dada). Désob départs au 1er niveau et au 2e niveau ensuite.

SUR ROQUEFORT les PINS : 2 sorties.
-Embut du Débram (105-F1, Dada et Frederic) : calibrage dans la partie terminale du réseau remontant; passage en haut 2e remontée ; terminé 4e remontée suite en diaclase ; désob trémie au bout de la petite galerie à Droite ; pose barreaux (fer à béton) sur passage main courante/trémie au sol (craignos quand on escalade).

SUR PONT DU LOUP : 3 sorties.
-Fugeret N°1, 68G et 68P5 : aménagement pour pose cable électrique (Dada, Choucas et Christophe).

SORTIES CLUB (en vrac et sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Aven du Danger (Gourdon, club) ; aven Abel (St Vallier, club) ; Aven du Salamandraum (Exercice Secours SSF, Gourdon) ; Grotte Bermond (Sophia, Fête des sports et inauguration de la ferme Bermond ; ouverture de la grotte au public avec visite organisée).

Pour le club,
Christophe