13 mai 2014

Retour au Renard & au Cresp

Présents : Chris D. (ASBTP) & Flo (GSV)... et plus ou moins Pascal Z. (CDS06) & Michel R. (SophiTaupes)
TPST : 6h

A la suite de notre sortie au Trou du Renard vendredi dernier, nous retournons sur zone pour vérifier si nos doutes sont fondés ou non. On prévoit donc de reprendre une partie de la topo du Cresp et de voir le rendu directement (ordinateur portable). Le but : s'appuyer sur le squelette de la topo et son orientation pour s'assurer de la possible liaison entre le Cresp et le Trou du Renard et, si la liaison semble faisable, voir la distance à parcourir.

On se retrouve donc à 8h30 à Pré du Lac avec Chris pour prendre le café matinal... Ou pas, le parking est plein, on enchaîne sur Gourdon où le bar est aussi fermé... Pas de café cette fois. On arrive au col de l'Ecre où on rencontre Pascal Z. et Michel R. qui vont encadrer deux sorties scolaires au Cresp. On profite que les jeunes ne soient pas encore arrivés pour filer au Cresp et faire la topo sans les déranger. 
Chris utilise cette séance pour m'éduquer à cette science avec le fameux Disto X et l’irremplaçable calepin. On ne prendra que les longueurs, azimut et pente. Chris débute la topo depuis le boyau colmaté qui jonctionnerait avec le Renard. Je prends le relais pour le second segment (boyau après le puits du lapin jusqu'à l'entrée de la cavité) et Chris finit à l'extérieur. On y croise juste Pascal et son groupe, bon timing. 

Puis, on met directement les infos recueillies sur l'ordi pour avoir le rendu (2nde partie de mon éducation). En effet, la topo est bel et bien juste. On n'a pourtant pas l'impression de tant tourner dans le Cresp. Il y aurait environ 33m à parcourir pour jonctionner les deux cavités. On commence par nettoyer le trou du Renard des excréments des animaux qui y ont vécu... bon sang ! Comment ils peuvent sortir des trucs de cette taille !?!?!
Pause déjeuner à 12h30 avec le soleil et toujours ce léger vent qui rafraichit. Puis on retourne au charbon, tirer des gamètes remplies de terre et de merde, en se relayant. La terre est meule, très agréable à désober. On déterre en même temps des os d'animaux (renard ?), ce qui nous pousse aux pires hypothèses : le renard aurait-il pu s'asphyxier avec ses excréments démesurés et mourir bêtement la truffe dans la merde ???
En tout cas, c'était un renard à la pointe ! On retrouve une ampoule ! Il avait certainement l'électricité et une lampe de chevet. 

Vers 15h15, on s'arrête après être arrivés au croisement des deux entrées du Renard ; on est à 7m de l'entrée principale. Chris prépare des tiges et une caméra espion (du genre utilisé par le proctologue pour... enfin bref) pour voir plus loin dans la cavité. Ca continue en se resserrant légèrement, avec un sol identique. On aura donc pas trop de mal à continuer les travaux, peut être quelques tirs en fonction de la suite. Il faudra aussi prévoir un lance-flammes pour ces araignées de 2m de large ! C'est peut-être elles qui ont mangé le renard d'ailleurs ?
Pascal et Michel nous rejoignent pour voir les travaux ; ils iront jeter un œil à l'endroit où on s'est arrêtés et semblent aussi enthousiasme que nous. On reporte rapidement la topo à l'extérieur pour visualiser la localisation du puits du Lapin et regardons quelques cavités (B6, C2, D6). Mais le temps se gatte sévèrement ! On retourne au parking où l'on a juste le temps de se changer avant que la grêle ne tombe. On y retourne jeudi.

Florian

11 mai 2014

Aven de la Trompe

Présents : Pascal (CAF Martel), Flo & Yo (GSV)
TPST : 6h

Pascal m'ayant contacté pour faire des photos à l'aven de la Trompe, on s'est bloqués ce dimanche pour y faire crépiter les flashs ! J'avais juste peur que ces derniers ne soient pas assez puissants pour le volume du dernier puits... surtout que j'ai un matos d'amateur, sans possibilité de faire de réglage. Donc, ça passe ou ça casse ! J'emprunte un déclencheur à Chris D. pour essayer de me libérer les mains.

Yoann ayant eu une soirée la veille, on décide de ne pas partir trop tôt. D'abord prévu à 9h à Vallauris, on décolle finalement avec une demi-heure de retard. Pascal me prévient qu'il a un désistement de son côté et que l'on ne sera que trois. Je me dis que j'ai bien fait d'emprunter du matos à Chris...
On débarque sur la zone vers 10h30 où on laisse la voiture à quelques centaines de mètres vu l'état de la route. On retrouve Pascal qui nous attend tranquillement depuis... longtemps je pense. Il nous offre des viennoiseries et on commence à papoter tout en préparant le matos. On se dirige ensuite vers la cavité et on continue de faire les pipelettes en s'habillant... Presque midi ? Autant grignoter un peu.

On pénètre dans l'aven de la Trompe vers 12h15, Pascal ouvre la marche et je la ferme (la marche !). On se retrouve en bas du P30 pour débuter la séance photo. Je place les flashs et mes esclaves : l'un au dernier fractio avec un flash dans son emballage "string" (en référence à une part non négligeable de spéléotes), l'autre en bas de la corde et on balance la lumière pendant une vingtaine de minutes. Puis on remballe tout pour aller vers le second puits. En chemin, Pascal me montre une draperie à photographier et on tente une photo de spéléo engagé dans le boyau désobstrué... mais ça ne rend pas. Le conduit est trop petit pour avoir un bon rendu. Encore quelques essais et on se relaie dans le P60.
Pas évident de tenir le trépied à l'horizontal et de balancer un flash tout en donnant des ordres... Le résultat ne me satisfait pas énormément mais je n'ai pas un super matos en même temps. Et le puits n'étant pas très large et non rectiligne, c'est difficile d'avoir quelque chose d'homogène.  

En chemin, Pascal change la plaquette de la dernière dév' et on arrive en bas du puits vers 14h45 où on prend l'apéro ! Y a pas d'heure ! On se remet ensuite en route pour attaquer le volumineux puits Armageddon. Un quatrième spéléo aurait été bien pour tenir un éclairage supplémentaire... voir même deux. L'idéal serait même d'avoir une perche pour centrer la photo au milieu du puits... mais j'en demande peut être trop. On se relaie aux différents fractio pour faire plusieurs tentatives tout en descendant, en évitant de balancer des caillasses sur les copains d'en bas. Ils ont mes flashs quand même, faut pas déconner avec le matos !

On touche le fond du puits à 16h30 et on fait encore quelques bêtises avant de remonter. J'essaie de faire des photos depuis le bas du puits mais l'un des flashs a pris la flotte et ne se déclenche plus... Tant pis, on arrête pour aujourd'hui. Pascal file en tête pour pouvoir continuer et réarranger l'escalade de la tête du puits de la Girafe. Il estime être remonté sur plus de 20m et doit vérifier des départs. J'en profite pour tout ranger et sécher au mieux le matos photo. On repasse l'étroiture (ou plutôt la turbine) où Yoann paume sa poignée. On finit dehors vers 18h30 où on regarde rapidement les photos et on continue encore à papoter... au point que l'on parte du plateau à 20h.

Peut être qu'une autre séance serait à faire, avec du meilleur matos et plus nombreux. En tout cas, cavité verticale toujours aussi sympa et qui, on l'espère, n'a pas délivré tous ses secrets.

Florian

9 mai 2014

On a agrandi le trou du Renard...

Présents : Chris D. (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 5h30

On a agrandi le trou du Renard ??? Mais non, on est pas zoophiles ! On a juste travaillé sur une cavité. Chris m'en avait parlé avant son expé en Chine : réaliser les travaux nécessaires pour créer une traversée abordable entre le trou du Renard et le Cresp. L'intérêt réside plus pour les sorties d'initiation que pour les spéléos confirmés, mais ça renouvellera un peu cette cavité archi-connue. Et je veux entendre des récits spéléos venant de l'autre bout du monde !
 
On se retrouve donc à 9h30 à Pré du Lac pour aller en direction du Col de l'Ecre. En route, Chris me raconte son expé, la cuisine chinoise, leurs karsts et la vie spéléo locale. Ça fait rêver ! En se préparant à la voiture, on assiste à un défilé de "c'est moi qui ai la plus grosse" : des ferrari, porsche et autres bagnoles non adaptées à la spéléo où les gars se filment en roulant... Bien content d'aller sous terre !
On débarque devant le trou du Renard vers 10h20 et on attaque assez rapidement. Comme indiqué dans le Créach', désob facile ! De la terre meule et des cailloux, c'est agréable, on a le soleil et le courant d'air de la cavité, les oiseaux chantent... Et on fait des tirs ! Cinq dans la matinée pour élargir l'entrée et la rendre confortable. On tirera une bonne trentaine de seaux dans la journée. L'entrée fait maintenant plus de 60cm de large, 1m80 de haut pour 3m de longueur ; puis, on entre dans le boyau colmaté : largeur d'épaules (les miennes, donc c'est largeuh !), pour 25cm de hauteur.

Pause casse-croûte à 12h20 avec la bière de circonstance. On déblaie les derniers tirs, creusons encore un peu, puis on va au Cresp pour voir l'endroit où ça communiquerai. Encore une partie du réseau que je ne connaissais pas. On finit sur une étroiture calcifiée (petit format : faudrait être un chat) mais avec un courant d'air bien présent. J'abandonne Chris ici et retourne au Renard pour tenter une liaison par la voix... infructueuse ! Je gueule comme un âne, je tape avec la massette, je lui envoie un SMS... rien à faire, je n'ai aucun retour.
Je continue de creuser pendant une quinzaine de minutes et commence à m'inquiéter de ne pas le voir revenir. Retour au Cresp où Chris arrive juste à ce moment. Il déséquipe et on retourne au chantier en se questionnant sur l'orientation de la dite "liaison". L'azimut dans le Créach nous semble bizarre ; on a l'impression d'être de l'autre côté que ce que le plan indique...

On fera une séance topo la prochaine fois pour reporter toutes les infos et vérifier l'orientation et la longueur qu'il y aurait entre les deux cavités. Pour l'heure, on termine presque les travaux... Chris se souvient qu'il y avait une 2nde entrée indiquée dans le livre. On cherche un peu et la trouvons cachée par des ronces. Chris y va et trouve des traces de vie animale... Rien qu'à l'odeur, on ne peut douter de la provenance. Mais vu la quantité, Chris se demande si c'était pas un loup... ou un renard qui avait la cagade !
En tout cas, cette entrée est plus large et va plus loin que la première où on a bossé... oui, on peut dire qu'on a travaillé pour rien ! Mais j'ai tout de même appris à faire un tir de A & Z !

On retourne aux voitures pour 16h. Petit goûté, bière, on vérifie la topo du Cresp et du Renard. Retour à Pré du Lac et séparation ! On y retourne la semaine prochaine normalement.

Florian

7 mai 2014

Embut du Debram

Présents : Dada, Fred & Flo (GSV)
TPST : 7h

Une nouvelle séance de travaux à l'embut du Debram. On se retrouve à 9h et des poussières pour aller bosser dans cette cavité à l'emplacement intéressant. Dada y a déjà fait joujou avec sa baguette magique ! (150 tirs...). On déblaie le matin entre 10h et 13h : aménagement de passages (hausse notable du confort) et préparation pour l'aprem et... la première ! 

Après le casse croûte, on retourne au charbon en attendant que Fred nous rejoigne après le boulot. Dada aime attendre ceux qui l'ont aidé. Moi, je suis juste un squatteur pour cette fois (venu une seule fois, il y a plus de 6 mois). Et en plus, je ne suis même pas capable de me retourner dans un boyau alors qu'un grand l'a fait... une "journée sans" comme on dit.

Bref, on arrive à ce qui est intéressant avec Fred, notre anguille favorite ! Dada lui a ouvert un passage suffisant pour qu'il se faufile et nous dise ce qu'il y a derrière. Il nous décrit un court ramping, puis une désescalade très délicate et atterrit dans une salle. Il remonte et attend que Dada agrandisse l'étroiture pour y aller tous ensemble.
En effet, faut pas raté les prises sur le ressaut de 5 mètres ! On atterrit dans une belle salle (5m par 3m environ), ce qui en fait la plus grande actuelle de la cavité. Un concrétionnement éparse mais sympathique s'y trouve (de petits gours, une fistuleuse, une stalagmite blanche...) et d'autres plus anodines (de nombreuses coquilles d'escargots... à -30m : emportés par l'eau ? nouveaux explorateurs-spéléos ?).
La suite ne semble pas évidente du tout et la roche y est très abrasive. On essaiera de suivre le court filet d'eau mais avant, Dada va réaménager beaucoup de passages ! On ressort vers 18h, satisfaits de cette première... mais si on aurait aimé en avoir plus, plus et encore plus !


Florian

3 mai 2014

Aven du Sans-Pascal

Présents : Renaud & Loïc (CAF Martel), Paul & Nico (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 10h-10h30 pour les premiers, 12h pour le dernier binôme

Une séance de travaux et de rééquipement au Sans Pascal pour les quelques fous-amoureux de la boue que nous sommes.
On se retrouve à 8h45 à Pré du Lac pour le café et acheter le futur casse-croûte. Je fais fureur avec mon short blanc et mes chaussettes d'hiver ! On essaie de ne pas trop traîner vu la journée qui nous attend. Direction le parking pour accéder au col de Cavillore, avec la musique de Paul à fond et sa conduite énergique... 4 cafés, ça se ressent ! On prépare les kits et le matos pour rééquiper la cavité, puis on attaque la marche sous le soleil.

On arrive en sueur à l'entrée de la cavité où l'on parlemente sur l'importance du canyoning (le pour : laver le matos de spéléo ; le moins : l'intérêt historique, nos ancêtres ne se sont jamais réfugiés dans des clues ou cascades pour éviter les périodes glacières... jusqu'à preuve du contraire). On grignote un peu et nous préparons. Le trinôme de tête, composé de Loïc, Renaud & Nico va aller directement au fond pour travailler tandis que le binôme de fin, Paul & moi, allons faire semblant de faire des efforts.

On pénètre dans le Sans Pascal à 11h en ayant pris soin de couvrir les affaires (des pluies sont annoncées en soirée). Le trinôme file pendant que Paul débute le changement de maillons rapides sur le second puits. Pour nous la progression sera lente (logique) mais nécessaire. Une partie du matos doit être là depuis de nombreuses années.  Il faut d’ailleurs dévisser tous les maillons à la clé…
On enchaîne les puits jusqu'à commencer à voir que le stock de maillons s'est vite affaibli. On ne changera plus que ceux vraiment nécessaires. D'ailleurs, avec la progression et la fatigue, les critères d'usure des maillons sont de moins en moins stricts ! On change la corde du puits Yahoo et continuons jusqu'au camp des -200m, où nous cassons la croûte vers 14h.

On reprend la progression et Paul rééquipe le puits des 20 minutes, en ajoutant des goujons. Il double les points au fractio en se fracassant le dos, tandis que j'admire les concrétions... en baillant... j'ai pas arrêté de bailler pendant la descente, quel compagnon de voyage exemplaire je suis !
Une fois dans la belle galerie concrétionnée, on ajoute quelques barreaux pour le confort jusqu'à ce que la batterie du perfo montre des faiblesses. Paul conserve le reste du jus pour une escalade délicate vers le fond, où on installe le restant de corde. 

On rejoint ainsi le trinôme de gratteurs vers 17h, l'heure à laquelle ils allaient commencer la remontée, après 4h de travaux et 7-8 tirs. Ils auront parcouru une bonne vingtaine de mètres en première, jusqu'à retomber sur un colmatage/trémie délicat. On se pose tranquillement avec Paul pour prendre le goûter et voir leur découverte. On entame notre retour vers 18h.
On entend Renaud à la tête du puits des 20 minutes, et ça sera le dernier signe de vie du premier groupe que nous aurons jusqu'à la sortie. Ce jour là, on est épuisés... et Paul apprécie mon rythme de croisière suisse. La fameuse boue du Sans Pascal n'arrange évidement rien à l'affaire (f*** la super tartinette !). On apprécie d'autant plus l'eau que l'on a laissée en chemin pour se décharger et se ravitailler en temps voulu.

On arrive durement au bas du puits d'entrée vers 22h40. Nico nous accueille en nous annonçant qu'ils ont préparé un feu et qu'il ne pleut pas ! Ça réconforte, malgré un vent bien présent et la tenue du violeur de Nico. On finit donc auprès de la chaleur des flammes et entamons le retour aux voitures pour le repas du soir. Bilan : d'une part, on aura changé 20 maillons rapides, ajouter 6 goujons, 4 barreaux et une corde vers le fond plus le changement de celle du puits Yahoo ; d'autre part, plus de 20m de première mais un courant d'air presque imperceptible. Départ du parking vers 23h30-45.

Quelques astuces-conseils dispensés par les spéléos du jour :
  • prenez des crêpes pour le casse-croûte, vous n'aurez pas peur de les écraser ! (et s'il y a de la boue, ça ne fera que de la pâte à tartiner supplémentaire) ;
  • n'hésitez pas à prendre beaucoup de bouteilles d'eau pour cette cavité (ou de bière, chacun ses préférences) ;
  • utilisez une dégaine pour les vires, c'est super sympa ;
  • protégez le perfo avec du carrémat (surtout lorsqu'un que c'est un Paul fatigué qui le porte) ;
  • ... et surtout, arrêter d'aller dans ce trou boueux ! Pourquoi on y retourne à chaque fois...
Florian

26 avr. 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Fred
http://img1.wikia.nocookie.net/__cb20090212135602/metalslug/images/d/dc/Miner.gifTPST : 7h

RDV à 9h00 pour continuer les travaux. On attaque à 9h30, direction le réseau fossile, sans détour. On extraira une quarantaine de seaux dans la journée. Arrêt sur une paroi se resserrant.

A suivre...
Fred

22 avr. 2014

Avens du Lapin & Alziari

Présents : Elvis, Pauline & Flo
TPST : 2h30 & 1h

Une petite sortie pré-vacances pour Elvis & Pauline, que l'on a pas revu sous terre depuis belle lurette ! N'ayant que l'après-midi de libre, on se reporte sur des cavités classiques de Roquefort les Pins et nous permet ainsi d'éviter d'avoir trop de route à faire.
On se rejoint ainsi sur place, à l'heure du repas pour grignoter ensemble. Du moins, c'est ce qu'on espérait : nous n'étions pas du même côté du chemin, séparés par une piste DFCI. Le temps qu'ils me retrouvent, il était 12h30. Casse-croûte au soleil, ça cogne pas mal, on papote, on lézarde... c'est dur de se motiver !
On fait tout de même l'effort de se préparer et faisons de belles longes toutes neuves à Pauline & Elvis (longes doubles et troisième longe, made in GSV). Plus qu'à espérer que je ne me sois pas trompé de nœud... 

Puis direction l'aven du Lapin pour commencer ; je suis sûr de retrouver l'entrée de celle-ci, par contre l'Alziari... on verra. Trois plaquettes sont équipées en fixe au départ du puits, pas besoin de clé de 13 pour une fois. J'équipe la main courante et le puits avec ma corde perso, bien vrillée ! J'ai tellement tourné à la descente que je tenais plus debout une fois les pieds à terre. Qui dit corde neuve de petit diamètre, dit corde rapide. Pauline & Elvis me rejoignent en dix secondes.
On laisse la matos au bas du puits et allons vers la grande salle. J'avais peur que le petit lac soit noyé, mais il est complètement sec. J'y dépose la matériel photo et faisons la petite boucle, histoire de se salir un peu. De retour à la salle, je prépare les flashs et trépied pendant qu'Elvis balade. Je sors les chocolats de post-Pâques et on entame courageusement la séance.

J'essaie de ne pas trop m'éterniser ; ayant laissé un flash à la voiture, certains volumes ne ressortent pas comme je l'aurai souhaité. Pourquoi ne pas avoir pris le flash alors ? Parce qu'il y a deux malins qui n'ont pas pris de piles en partant, mais je tairais leurs prénoms !
On remballe le tout vers 16h30 et commençons la remontée. Anecdote essentielle et toute nouvelle à ce moment : Pauline a la phobie des araignées ! (arachnophobe pour les plus littéraires). Même Elvis ne semblait pas au courant... Elle finit courageusement la remontée en coupant la frontale. On la rejoint dehors et remballons le matos, en s'amusant à faire le cochon pendu, pas doué pour remettre la grille de protection sur l'entrée.

Le soleil est encore là, il fait chaud et l'Alziari n'est pas long. Autant y aller faire un tour. Je retrouve l'entrée sans trop de difficulté et équipe le puits d'entrée. On voit cinq chauves-souris dans la première salle. Pauline & Elvis vont vers la seconde salle, pendant que je fais des photos, et font rapidement demi-tour pour ne pas déranger un important meeting de chauves-souris (une bonne trentaine selon Elvis).
Je profite de la remontée pour leur montrer le décrocher d'un équipier sur corde. J'ai bien peur d'avoir stérilisé Elvis au passage... On finit à l'air libre vers 18h30 et retournons tranquillement aux voitures. On se change et allons nous faire un restaurant mexicain pour se remettre d'aplomb après cette épuisante sortie !

Florian

21 avr. 2014

Vallon de Réoune

Présents : Paul, Laura, Clem, Tom & Flo
TPEC 3h30

Pour le lundi de Pâques, on se fait un canyon dans la Bévéra ! Ça permet de mieux digérer les repas de la veille et de fêter l'anniversaire de Paul (avec 24h de retard). RDV à 8h30 à La Pointe de Contes pour se répartir dans les voitures. Pour une fois, Paul est en avance ! Mais pas Laura... Premier constat, Paul n'a pas pris sa vieille paire de Five Ten qu'il me prête d'habitude, et moi je n'ai pas pris d'autres chaussures que celles de ville, lisse. Va falloir se la jouer tranquille sur les appuis... Petit détour par la boulangerie du coin et on part en direction de Sospel.

Le temps alterne entre éclaircies et nuages (pas aussi menaçants que ceux de l'Ouest du département) mais ça risque de nous tomber dessus dans la journée. On laisse un voiture pour faire la navette au retour et allons au départ de la marche d'approche. Environ une heure de crapahute pour arriver au vallon de la Réoune. On se pose et mangeons avant d'attaquer la descente, vers midi.
Le début du canyon est épuisant, de la marche pas très aquatique et des désescalades. Quelle joie quand on arrive enfin à la première cascade ! Par contre, le débit est assez peu élevé, on va pas beaucoup se mouiller. On enchaîne les premiers rappels, où l'on trouve des crapauds morts dans les vasques (appétissant !) avec une forte odeur... On essuie quelques gouttes de pluie. 

Après un plan incliné de 60 mètres, Laura se planque et prépare la table et le gâteau pour Paul ! Bien sûr, une bouteille trainait par là. Cette pause amplement méritée nous refroidit et nous ensuque (la fatigue de la veille... ou l'alcool ?). On se remet en route et continuons d'enchaîner les rappels ; j'équipe quelques désescalades ou sauts à cause de mes chaussures mal adaptées. On approche de la fin du canyon par un toboggan / saut et des petits rappels. Paul en profite pour montrer une manip de débrayage... infructueuse ! 
On finit ainsi le canyon en un peu plus de 3h30, avec la pause gâteau. Retour rapide aux voitures, on mange une cocotte (en chocolat) et on go. Y en a qui ont RDV !

Florian