16 août 2015

Vercors avec le GSMagnan - Gournier & les Ecouges II

Paul (GSMagnan) souhaitait revenir au Vercors et refaire la grotte de Gournier qu'il avait pu parcourir il y a 2-3 ans jusqu'au S1. Vu ma "proximité" du Vercors, il m'avait proposé et j'ai directement dit oui ! Au niveau des Troglos, Para & Hélène répondent présents. Raph & Lolotte viendront se joindre au week end en se décidant 24h à l'avance ; la compagne de Para sera également en surface. Mise à part Paul & Anne-Lise, personne d'autre du 06 ! 
On se regroupe vendredi soir au refuge du Breuil à Pont en Royans pour partager repas, alcools et histoires. Le dodo à 1h du matin ne piquera pas trop la journée du lendemain !
 
Samedi 15 Août - Grotte de Gournier (CR mixé d'Hélène & Florian)
Participants : Para, Hélène, Florian (CSTroglos), Anne-Lise et Paul (GSMagnan)
Base arrière : Valérie (ASNE), Laurence, Raphaël (CSTroglos)

TPST : environ 3h30 pour Hélène & Para ; environ 5h30 pour Paul, Anne-Lise & Florian

"6h30 samedi matin, le réveil sonne pour moi à Lyon. Je résiste à l'envie de réveiller les autres qui sont au refuge du Breuil à Pont en Royan, et à 7h10 je suis en route. 8h39, je les trouve au petit dej, j'ai 21 min d'avance, j'en profite pour un 2° tour.

La météo est incertaine pour la nuit qui vient, mais OK pour la journée. Contents d'avoir de la chance avec Gournier ce coup-ci, on est partis vers 9h. Il y a déjà un groupe sur le parking (avec un pro), et un autre qui arrive derrière nous. Gonflage patient du bateau par Para, qui doit laisser tomber le gonfleur à pied percé et sortir son gonfleur à pneu électrique.

Sur le lac, tout va bien, chacun se débrouille tout seul pour ramer (et éviter de se mouiller). Para équipe la vire et on entame la galerie fossile. Les gars donnent un rythme d'enfer à la troupe, pas le temps d'admirer, de toutes façons ça doit être mieux plus loin.

Au bout d'une heure au moins, la malédiction de Gournier nous rattrape : tout à coup, dans je ne sais quel mouvement, je sens d'un coup mon dos qui me fait mal, toute la ceinture lombaire en feu. J'ai du mal à me tenir droite. Paul me prend le kit presque de force en me disant que 5kg de plus sur ses 120kg ça ne fera pas de différence. Vu comme ça... j'accepte. Je repars tant bien que mal en faisant attention. On double le groupe devant nous en discutant un peu. Arrivée à l'accès 1 que Para a du mal à reconnaitre. Je leur dit que je ne pourrais pas aller dans la rivière mais que je les accompagne à l'accès 2. En fait, je fini par faire 50 m de plus et abandonner. J'ai vraiment trop mal, ça ne sert à rien. Il est environ 12h.

Para décide de rentrer avec moi (merci!), rappelle les autres, répartit les kits et les pique-niques, et on repart doucement en marche arrière. 2 ou 3 petites pauses, toujours aussi difficile de repartir après chacune, et des explications données aux 2 groupes menés par des pros intrigués.
Histoire de se faire plaisir, petit tour du lac en bateau chacun son tour, pour aller voir le joli siphon. Je m'empêtre dans la cordelette d'attache du bateau, qui est passée sous l'autre bateau, et j'essaie de laisser un truc plus propre pour les suivants.
A 14h, Para et moi on est sur une estrade en bois à 30 m de l'entrée, en train de pique niquer. Retour à Pont en Royans vers 15h30, où on trouve l'équipe de base arrière à flaner dans les rues en sortant du resto et de l'office du tourisme. Papottage au gite en buvant une tisane (merci Raphaël). Puis chacun part de son coté : Para pour retourner chercher les autres à Gournier, Raph, Lolotte et Valérie vont visiter la fontaine pétrifiante, et moi je prends la route tôt vers Lyon en espérant ne pas trop souffrir en voiture. Une pause de 40 min de sieste sur la banquette arrière, et je suis contente de trouver des anti-inflammatoires dans ma boite à pharmacie."
 
- Hélène
 
Ajout de Florian : concernant Gournier... c'est sec ! Mon Dieu ce que c'est sec !!! Les gours sont vides dès le départ ! Ca perd énormément en charme !

Après notre séparation avec Hélène et Para, on revoit nos objectifs. Ayant pensé au S1 (minimum) lors de l’organisation, on se fixe maintenant un  objectif horaire "court" pour pouvoir retrouver le reste du groupe dehors ou au gîte sans les faire trop attendre. On poursuit jusqu'à l'accès 2 avec Anne-Lise & Paul. Avant d'attaquer la rivière, on casse la croûte et enfilons nos combis néoprènes. On a déjà descendu beaucoup d'eau (le réseau fossile donne soif !!!) et comptons 3 bouteilles restantes pour la progression dans la rivière et le retour, ça devrait le faire !

Premiers pas dans la rivière, premier constat qui donne écho à ce que l'on voit depuis l'entrée de la grotte : le niveau est bas ! Bien bas ! Des copains m'avaient dit de faire gaffe par rapport aux récentes pluies sur le Vercors mais dans le réseau, il n'en est rien !
Autre chose dont on m'avait parlé, la beauté de ce canyon ! Bon sang... on en prend plein la tronche ! Au point qu'Anne-Lise se tape une baignade anticipée de la tête aux pieds en glissant sur les barreaux d'une des vire ! Sur le moment, on l'a senti complètement ailleurs avec le froid soudain de l'eau ; on l'a hisse avec Paul et la laissons reprendre ses esprits.
Petit bilan température : est-ce que ça va ? On continue ? Oui ? C'est parti !

On recroise le 1er groupe avec guide qui font demi-tour et demandons conseil sur le temps horaire pour aller jusqu'à la grande barrière. On se rend compte à ce moment que notre arrêt sera vers la C12 et que l'on ne verra pas la grande barrière ni le S1 ou la Salle Chevalier. C'est pas grave, c'est déjà tellement beau ici !!!

Stop à la C12 à 14h30, heure de demi-tour fixé, petites barres céréales et on repart. Le retour est plus simple, on saute les petites cascades (au nombre de 3), dont une devant les yeux de 2 guides et nombreux touristes. On fait les malins, mais pas trop non plus, p*****, c'est froid !
Retour aux kits de l'accès 2, on tombe le haut de la néoprène et on trace jusqu'à la sortie. Le bateau est là, on met les kits dedans et on finit à la nage devant les touristes venus admirer Gournier (et un peu surpris de ces boulets qui ont un bateau et qui nagent à côté).

Marche de retour "discrète" avec le bateau gonflé dans les bras (j'adore le regard des gens quand on passe comme ça) et arrivée au parking où il n'y a personne... On n'a pas de portable... beh non... on attend... petit café ? Yeah ! On a ... 40cl d'eau...  On l'a bien savouré lui !
Une demi-heure d'attente et Para notre saint sauveur arrive. Plus qu'à tout embarquer, demander des news d'Hélène et retour au gîte. Une bonne douche chaude, plat de pâtes et dodo tôt pour tous. Le lendemain, ça sera les Ecouges II.

- Florian

Dimanche 16 Août - Canyon des Ecouges II
Présents : Anne-Lise, Paul (GSMagnan), Para, Florian
TPEC < 2h

Après notre sortie à Gournier, on souhaite clôturer le week end par un canyon pas trop long ; Paul & Anne-Lise ont la route de retour à faire vers Nice.
Para nous propose ainsi le fameux Ecouges, partie II, version express ! On part de Pont en Royans sous un temps légèrement couvert pendant que les exposants du marché des créateurs s'installent. Valérie, Lolotte & Raph iront y faire un tour et visiteront la grotte de Choranche.

En arrivant au parking du canyon, ça flotte légèrement. On va voir le débit et la grande cascade ; magnifique falaise fendue en deux, avec les hauteurs dans le brouillard qui donne une impression de hauteur infinie. On retourne se changer au parking où Para dispense ses conseils canyon à des touristes belges (flamands), que Paul leur traduit (en anglais), dans l'espoir d'avoir une p'tite bière en remerciement.

On attaque donc le canyon après la grande cascade pour enchaîner quelques rappels ; ça glisse pas mal dans le coin ! La descente est fluide et le duo Paul/Para équipent à tour de rôle. L'eau est assez froide mais on y survit.
Les quelques sauts et toboggans sont fort agréables, surtout grâce à l'esthétique du canyon ! Vers la fin du parcours, un drôle de bruit interpelle Para... Un claquement irrégulier alors que l'on essuie la pluie depuis une 20aine de minutes... On pense à des poches d'air qui se vident subitement mais on ne prend pas le temps de s'attarder. On ne sait pas les chutes d'eau qui peuvent tomber en amont.
Dernier rappel plus "impressionnant" qu'il ne devrait l'être de prime abord : passer dans la cascade pour se faire projeter ? C'est pas rassurant ça !

Marche de retour dans une bonne pente mais avec un échappatoire bien tracé. A la voiture, on essuie la plus forte averse (forcement !). Retour au gîte où l'on attendra les Baccos et Valérie pendant plus d'1h ! Et impossible de les joindre tant qu'ils sont dans Choranche.
Tant pis, on casse la croûte devant le refuge : caillette, pain frais, saint Félicien ! Miam !

Rangement des affaires, ptite douche pour moi et on se sépare, ravis de ce week end bien trop court et "mouvementé".
 
Florian

2 août 2015

Scialet Michelier (Vercors)

Encadrants : Hélène, Para, Florian (en aide) - CSTroglos
Initiés : Hélène (de Grenoble), Fiona, Emma, Cyril, Eddy, Manu (il est encore initié lui ?)
TPST : 8h

A l'origine de cette initiation, il y a un homme : Raphaël ! Qui est en vacances à travers la France ! Après des demandes aux différents initiateurs, Raph' m'envoie un message en disant que Para aura besoin d'aide. Para, quant à lui, est surpris de savoir qu'il a dit "oui" en utilisant les termes "éventuellement disponible" (attention, le dictionnaire du petit Raph' illustré devrait sortir incessamment sous peu !).
 
Au fur et à mesure que la sortie se rapproche, le nombre d'initiés ne cesse de changer. Ça monte, ça descend, ça double... On stoppe au nombre de 6 pour ne pas être surchargé.
Dans le groupe des initiés, la plupart des participants est déjà allé sous terre ou à pratiquer la spéléo (fait qui sera plus ou moins démenti lors de la sortie).

RDV à 7h avec Hélène au local le dimanche matin pour préparer le matos avant l'arrivée des initiés. Je vais pour quitter le périph quand Hélène m'appelle : "Y a plus aucun matos d'initiation au local ! Vincent a tout pris !"
Oh m****... Solutions ? Soit on annule, soit on réveille un paquet de monde pour essayer de prendre du matos à la fédé... Para étant en route, les initiés arrivant au compte goûte, on choisit la 2nde solution et Hélène dégaine son tél' pour ameuter les spéléos lyonnais.
Elle arrive avec un certains brio à dégotter les codes et à récupérer les clés du sous sol de la fédé. Dernier petit soucis lors de la saisie du code de l'alarme et nous voilà tous embarqués par la police... 

Fin du CR

... bien évidement, on a eu accès à la caverne d'Ali Baba et on a rapidement pris notre du ! Départ avec une grosse heure de retard déjà... Et je choisis la route la plus embouteillée (vers Valence Nord) ce qui nous refait perdre 40 minutes. Autant dire qu'on était grave à la bourre !!! Para étant sur place bien avant (en ayant fait détour pour aller chercher Hélène from Grenoble) & Hélène (avec Fiona & Cyril) nous a mis presque 1h d'avance en passant par Grenoble... La prochaine fois, j'écouterai le chef !

Tout ça nous fait rentrer sous terre vers 11h30. J'équipe, suivi de Manu - Eddy - Emma - Hélène - Hélène - Fiona - Cyril - Para (pour l'ordre de la fin, je ne suis pas sûr du tout, je ne voyais pas ce qu'il se passait derrière). La descente est assez calme. Le puits du Silex est superbe ! Je l'avais descendu trop vite l'autre fois... Là, en faisant le relais à la réception des initiés au frac', j'ai eu tout le temps d'admirer les formes ! Et de perdre une jambe avec le baudard...
Les premiers en bas de la zone de puits s'enquillent dans le méandre et partent visiter la grande galerie. Le temps que tout le monde touche le fond et de débriefer rapidos avec Hélène, c'est casse-croûte time ! Vers les 15h si je ne m'abuse.

Après les doux cafés salvateurs de Sieur Para, ceux n'ayant pas vu la galerie vont la visiter rapidement. Vu le temps de descente et l'heure avancée, on ne tentera pas l'escalade et la suite du réseau (de mémoire, l'escalade était assez technique ; s'enquiller dans un méandre en étant longé est toujours une partie de rigolade... mais avec des initiés, on oublie !). Je profite de la remontée du groupe pour faire des photos avec Manu, puis avec Eddy qui se joint à la séance (il était censé me ramener auprès d'Hélène pour l'encadrement... ça a raté).

Rangement du matos, hydratation et c'est parti pour la remontée. Je ne sais pas trop comment ça se passe devant (impossible de voir quand on ferme la marche), mais les 3 jeunes me précédant s'en sortent très bien ! (Eddy, Manu & Emma). Je déséquiperai mes bêtises de l'aller et retrouve le soleil vers 19h30. Les petits puits s'escaladent très bien au passage.Arrêt lavage à Ste Eulalie en Royans (dans un lavoir) puis on cherche à casser la croûte à Pont en Royans... on essuie 3 refus ! Il est 21h30 environ et personne ne sert plus... même à emporter... Déception...
On choppera un McDo avant l'autoroute et nous nous séparerons en 2 groupes : les "fédé" et les "clubs", de manière à ne pas avoir trop de détour à faire et tout ranger au plus vite. A 1h, on verrouille la porte du local avec Manu alors qu'Eddy m'appelle sur le téléphone : "Je trouve pas les clés de chez moi. Tu peux vérifier si elles ne sont pas tombées dans ta voiture ?". Heureusement, il semblerait qu'Hélène les lui ai ramené. OUF !

Les photos sont : ici !

Florian

25 juil. 2015

Cascades de la Fouge (Ain)

Présents : Hélène, Vincent, Para, Florian (CSTroglos)
TPEC : 2h

RDV avec Para & Vincent à 10h à Corlier... sauf qu'on est persuadés avec Hélène que le RDV était à Cerdon. Et aucune des réponses des gars pendant 1/2 heure (le réseau déconnait il semblerait et Para n'avait pas son phone). Au final, ils ont le temps de préparer la navette et on les retrouve vers 10h40 au véritable point de RDV. On va placer les autres voitures, nous nous changeons au parking amont et c'est parti pour une petite marche de 10 minutes.

Para ouvrira la marche et sera secondé par Vincent à l'équipement. Très vite, on est dans l'ambiance verticale du canyon avec une C37 en fil d'araignée ! MAGNIFIQUE ! Et comme le souligne Vincent, on a rarement l'occasion de voir quelqu'un descendre comme ça en extérieur (ces spéléos alors !). Pour Hélène et moi, ce fut une descente avec le matos spéléo : une clé avant de se jeter rassure énormément !

On continue de progresser sur des petits obstacles (des mini toboggans sans fond, 1 saut [dont on profite], de la marche et quelques rappels) nous permettent d'arriver à un grand plan incliné très sympa suivi de la ... C80 ! J'anticipais un peu la bête mais pour rien ! Une C20+C60 en plan incliné, ça passe tout seul !!!

Au final, le niveau d'eau n'est pas super élevé mais les pluies de la veille ont du en ajouter un peu. Débit faible, mais très belle ambiance verte et cascades sympathiques !
Marche de retour en longeant une abbaye en rénovation et un chemin emporté par les crues. Puis casse-croûte à l'altiport (petit zone d'atterrissage pour ULM) où nous aurons droit à 2 très belles arrivées d'avion ! Chapeau les mecs !
 
Florian

19 juil. 2015

Stage Photo CDS26

Participants : François Landry (GECKOS), Christophe Tcherter & Jean-Philippe Grandcolas (Clan des Tritons), Guy Decreuse (GCPM), Serge Caillault (GSM), Florian Luciano (CSTroglos)

Le CDS26 organisait un stage photo sur le week end du 18-19 juillet, dans le Vercors. Le couple Landry nous accueille pour l'occasion dans leur gite (ancien séchoir à noix), où j'avais eu l'occasion d'aller en mai dernier avec les copains de Vesoul.
On se retrouve tous vendredi soir à Saint Laurent en Royans, sauf Serge qui nous rejoindra samedi matin. Barbec, vins, ça papote et fait connaissance avant un gros dodo !

Samedi matin, autour du p'tit déj, on voit les attentes et envies de chacun. Puis prépa' du matos et nous filons vers la grotte de Bury inf' (TPST : 6h). Dans la galerie de l'entrée, Guy fait équipe avec Serge pour tester les photos aux projecteurs + flash. Le reste du groupe continue pour aller mitrailler Jean-Phi (notre mannequin modèle du week end) avec les conseils de Christophe. On échangera toute la journée sur les multiples scènes que l'on choisira, en croisant les équipes et en se regroupant. On prend le casse-croûte dehors pour profiter du soleil et retournons mitrailler l'aprem au frais. Pas de débrief le soir : on transfère nos photos mais l'apéro prend le dessus !!! Bière, vin blanc, vin d'orange, vin rouge et de nouveau vin blanc pour le repas... pour finir avec la gnôle amenée par Serge ! Ca fait mal aux cheveux !!!

Dimanche, réveil plus ou moins difficile selon les participants ! On reproduit un schéma similaire de la journée de samedi. On va cette fois à la grotte de Prélétang (TPST : 5h) ; une partie de la famille de François nous accompagne et posera pour quelques photos le matin. La cavité est bien sympa mais brumeuse sur la moitié du parcours ! Dès l'entrée, on sent bien que quelque chose a brulé là dedans ! Ca n'influera pourtant pas (ou très très peu) sur les photos et heureusement. Les maitres nous coachent toute la journée et ça nous permet de progresser. On voit déjà la différence avec le samedi matin : on sait où et comment placer et régler les flashs, positionner son modèle, son contre-jour, merder des photos...

Retour au gite vers 16h45 pour se rafraichir et débriefer sur le week end et les clichés. On a tous des visions différentes des photos (jeux d'ombre et d'éclairage, cadrage, action, etc.) mais on s'accorde pour dire que l'on a tous en poche de beaux clichés !

Pas de long CR détaillé cette fois, l'image prévaut à la parole.
Et pour ceux qui connaissent l'équipe (ou une partie de l'équipe) du week end, vous vous doutez bien de l'ambiance que l'on a eu !!!  
 
 
Et ses photos (dans les dernières dates d'importation lors de la publi de l'article) : https://www.flickr.com/photos/73270743@N02/ 
 
Florian

Aven Vigneron

Présents : Bernard, François, Jérôme, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : environ 5-6h ?

Ayant à cœur de répondre aux demandes des anciens et des fêtards du samedi soir, nous avons sélectionné un trou au bord de la route, large, sans étroiture, sans fractionnement, pas trop facile ni trop difficile, et bien-sûr non-salissant : l'Aven Vigneron.

A 8h30 passées, je retrouve Daniel et Rémy sur le parking à Vence. Je suis suffisamment en retard pour être arrivé après Rémy, ça commence bien. On charge la voiture et on décolle en direction de la Moullière. Dans les gorges du loup, on rattrape Jérôme en train de se repentir d'avoir fait du vélo dans sa jeunesse. Il a un bras qui pend par la vitre et il a l'air désespéré. Une fois sur place, on retrouve Bernard et François qui sont déjà arrivés depuis un moment. On se met à l'ombre pour se préparer.

Au bout d'un moment, Daniel part équiper alors que personne d'autre n'est prêt. Après encore un quart d'heure - vingt minutes, la troupe finit par décoller. Comme il fait déjà chaud, je les abandonne au bord du trou et je parts me mettre au frais.

Ayant rejoint Daniel en haut des grands puits, soudainement un doute m'envahit : il faut un deuxième kit pour équiper la suite. Daniel me dit qu'il l'a laissé derrière la voiture et je n'ai vu personne avec un kit de corde. Je remonte rejoindre les autres pour en avoir le cœur net. Rémy ressort pour aller le chercher. Il ne faudra pas très longtemps, mais le mal est fait, Daniel est faché.

Du coup, Bernard et François partent à sa suite pour l'amadouer. En bas des puits, on laisse les affaires au camp avant d'aller faire l'aval. On remonte manger. Le repas est agrémenté d'un Bourgueil servi à la température parfaite.

Après le repas, nous allons visiter l'amont. Rémy et François abandonnent au milieu. Il faut savoir où se trouvent les passages. Nous allons jusqu'au bout, là où on communique par coups de marteau depuis la Galerie Daniel du Beaulieu. Au retour, j'ai une grosse envie d'abandonner aussi quand il s'agit de redescendre les désescalades.

La remontée se fera sans encombre. A l’extérieur, il y a foule sur l’Accro-branche. On voit aussi des colonnes de touristes qui ressortent de la Via-souterrata. On retourne aux voitures se changer avant d'aller retrouver la chaleur.

Mathieu

12 juil. 2015

Aven Cresp

Présents : Emmeline, Kelvin, Rémy, François et Mathieu
TPST : 4h30

Pour la deuxième sortie d'Emmeline et Kelvin, nous avons choisi un grand classique : l'Aven Cresp. Celui-ci est idéal pour les initiations : une dizaine de mètres de descente sur corde, un passage en vire et de beaux volumes.

Nous nous retrouvons donc à 9h15 et quelques à Vence. Après une évaluation rapide du volumes des affaires, on tente la montée avec une seule voiture. En mettant les sacs droits dans le coffre, ça rentre. Kelvin n'a plus qu'à mettre ses jambes en travers et nous sommes partis à quatre avec bagages dans l'Alfa. Nous retrouvons François à 10h au Col de l'Ecre.

Tout le monde se met à l'ombre pour se préparer. Les premiers prêts attaquent une petite sieste en attendant. Je finis par laisser les clefs à Rémy et je parts équiper le trou en avance. Je suis en train de mettre la deuxième corde quand ils arrivent. Rémy descend en premier sur la première corde pour aller filmer la descente. François et moi-même surveillons la descente d'Emmeline. Puis je descends à mon tour pour filmer aussi. Finalement, les stars seront Kelvin et François !

Avec deux vidéastes, nous ne sommes pas rendus. Les deux séquences suivantes seront pour moi : le laminoir et le passage en vire. Rémy fait la descente de la Galerie du rasoir. A la salle, je lui demande de réaliser une séquence spéciale que l'on m'a commandé pour une fête de famille. Je refais donc trois quatre fois l'entrée dans la salle, jusqu'à que la prise soit la bonne.

Nous mangeons dans la salle. Comme François doit ressortir de bonne heure, la suite de la visite se fait rapidement. On remonte la Galerie du Rasoir. On descend le Puits du Lapin en main courante. On rejoint la grande galerie que l'on parcourt jusqu'à la remontée avant le dernier puits (que je n'ai d'ailleurs jamais descendu). On fait quelques vidéos à cet endroit, puis sur les échelles et on repart vers la sortie.

Tout le monde remonte sans problème et on déséquipe. Dehors il fait chaud, j'ai de la buée sur les lunettes. Une fois prêts à retourner aux voitures, Rémy se rend compte qu'il a perdu un gant. On ressort donc une corde et il fait l'aller-retour rapidement.

Au retour, on s'arrête au bar de Gourdon pour prendre un rafraichissement fort bienvenu.

Mathieu

5 juil. 2015

Pack Créach - n°3

Participants : Ondine, Fred (GSVence), Olivier (CSVallauris / Garagalh), Flo (CSTroglos)
TPST : ... environ 5h ??? 

Un petit retour en vacances sur la Côte signifie forcément une journée consacrée à la spéléo ! On s'était bloqués la date depuis quelques temps avec Fred pour faire une nouvelle session du "Pack Créach" (pour rappel, prendre l'inventaire de Créach et faire plusieurs petites cavités dans la journée). Cette fois, c'était légèrement biaisé par rapport aux précédentes sorties car on voulait faire des cavités que l'on n'avait pu descendre. Avec nous, on embarque Olivier & Ondine, alors qu'une pote de Fred ne donne pas de nouvelles pour son initiation...

On attaque vers 10h au parking du Haut Montet en prenant la direction de l'aven de la Charogne. Ce dernier s'ouvre à 5m de la piste goudronnée pour accéder à l'observatoire. On l'avait tenté une fois par l'équipement "pour les échelles" et c'était forcément pourri pour la corde ; on avait fait demi tour.
Cette fois, on a pris les devants avec la trousse à spit. On refait un tour du large trou d'entrée et Olivier repère des spits que l'on avait raté l'autre fois (entre les branches). On peut descendre par là en fil d'araignée dans le puits d'entrée et on arrive les pieds dans les détritus ! En vrac, on compte deux gros pneus de camion, une gazinière, un fauteuil, des bidons, divers "petits" déchets...
Je remonte chercher le matos photo pendant qu'Olivier équipe le dernier petit puits et le descend avec Fred. Je vérifie le matos d'Ondine en attendant et la rebrief rapidos sur le passage de fractio (qu'elle gère parfaitement toute seule en fait).

Quelques photos en bas puis on remonte à la chaleur. Retour au parking car j'ai oublié de prendre le papier bulles pour protéger le matos photo. Ça nous arrange bien, on fait le trajet en voiture pour se rapprocher des autres cavités (arrêt au col de l'Ecre et direction la doline où se situe l'aven Alain). Il est 13h30 passé et on s'offre une pause déjeuner à l'ombre.
On équipe et descente du P40 d'entrée, d'abord étroit puis large (4x5m), avec une superbe forme travaillée par l'eau ! Je m'engage dans l'étroiture pour atteindre le 2nd puits : là, un spit éjectable attire ma curiosité. Je le testerai une prochaine fois avec un cobaye adéquat ! Je descend au palier et le seul amarrage présent est au sol et n'est là que pour une échelle spéléo. Impossible d'utiliser du nat' (bien trop fragile à cet endroit) et aucun autre spit n'est présent... Je préfère faire demi-tour ; on a encore une cavité qui nous attend et il est presque 16h. On teste des photos dans le puits mais la cellule "lumière" n'est pas assez puissante pour capter le flash 40m plus haut... je n'insiste pas.
Si quelqu'un retourne à l'Alain avant nous, il serait bien de poser un frac' de confort vers -30m (au niveau d'une cassure évidente du karst - léger frottement à la remontée) et de rééquiper le puits suivant pour de la corde (à partir du palier de mi-puits).

Retour dehors où Fred nous a attendu pour surveiller les affaires. Il connait déjà la cavité et a préféré s'économiser pour la traversée.
En route, on croise le groupe des Vençois revenant de leur initiation. On papote une 10aine de minutes puis nous nous séparons pour repartir chacun vers nos objectifs. Dada nous informe d'ailleurs que la vire est équipée en fixe ainsi que d'une corde à noeuds et des barreaux pour le ressaut de la jonction.

On retourne donc sous terre vers 17h et quelques et baladons dans la galerie et la grande salle du Kéfren, flashs et appareil photo en mains. Plusieurs clichés et nous redémarrons quand le froid commence à se faire sentir. J'ai l'impression que la coulée avant la vire est bien plus crade que les précédentes fois... des restes d'initiation récentes ou du rassemblement ?
Vu l'heure (18h45), on ne va pas au fond du Kéops et remontons. Retour tranquillou aux voitures où l'on redémarre vers 20h...

On a encore énormément de cavités à voir sur ce plateau... ce qui annonce encore de nombreuses sorties !
Florian
 

Aven Kéops/Khéfren

Présents : Marion, Vincent, Emmeline, Kelvin, Mieke, Jérôme P. (initiés et invités), Bernard, François, Rémy, Jérôme, Daniel et Mathieu (GSV)
TPST : 3h

Ayant initialement prévu une sortie facile au Khéops/Khéphren pour les anciens du GSV, celle-ci s'est au fur et à mesure ouverte à une audience de plus en plus large. Jérôme a invité ses voisins, Marion et Vincent. J'ai répondu à l'appel que Mieke, une spéléologue Néo-zélandaise avait lancé au CDS, puis à celui de Jérôme P. qui est aussi sur Nice en ce moment. Rémy est venu avec son fils, Kelvin, et la copine de celui-ci, Emmeline.

On se retrouve donc tous à 10h au Col de l'Ecre. Après toutes les présentations et vingt minutes de marche, nous nous réfugions à l'ombre près des cavités. Le temps d'équiper tout le monde et de faire les explications aux débutants sous un pin, il est l'heure de manger. Jérôme a apporté une bouteille de Saint Jean pour agrémenter le repas.

En guise de digestion, nous nous décidons finalement à entrer sous terre. Daniel équipe le Khéops et moi le Khéphren. Nous avons à peine commencé à faire descendre les débutants que Daniel est déjà arrivé par la traversée. Il n'a pas eu besoin d'équiper la vire au-dessus du puits au milieu de la galerie, il y avait déjà une corde en place.

Nous faisons tranquillement la visite en se séparant en deux groupes : d'abord les salles du Khéphren, puis la jonction, le passage en vire, et l'extrémité du Khéops. Les étroitures du font donnent lieu à des paris, mais tout le monde les passera.

Je ressorts en dernier en déséquipant le Khéops, Daniel ayant déjà déséquipé le Khéphren.

Au retour nous croisons Ondine, Fred, Olivier et Florian qui vont faire la traversée à leur tour.

Mathieu