30 août 2015

Aven Léo

Présents : Bernard, François, Daniel et Mathieu
TPST : 6h

Ce dimanche, une nouvelle séance est donc programmée à l'Aven Léo. Nous partons de Vence avec Daniel à 8h30 et nous rejoignions Bernard et François sur place vers 9h15. Le temps de s'équiper et d'arriver au trou, nous rentrons sous terre à 10h10.

Daniel part devant pour aller commencer les travaux au plus tôt. Les autres descendent à un train de sénateurs. François, qui relève de maladie et de quelques expériences avec la délicatesse du corps médical, n'est pas très en forme. Il abandonnera en haut des grands puits. Je finis quand-même par doubler Bernard avant que Daniel ne finisse par vider sa première batterie.

J'arrive à -100 vers 11h15. Malheureusement, il est encore beaucoup trop tôt pour refuser d'aller plus loin avant de manger et laisser Daniel patauger dans la boue. C'est donc aujourd'hui que je vais devoir aller voir la suite. Le premier méandre est maintenant passable sans toucher les parois. Je descend le petit puits. Je trouve Daniel en train d'équiper la suite hors d'eau, mais pas hors de boue.

Comme, il n'y a pas grand-chose à faire, je continue la visite en passant par le méandre et le ressaut. Le méandre suivant est déjà plus select et débouche sur un P5 avec un seul amarrage. Puis, il y a un plan incliné et embourbé, suivit d'un petit puis. Je descend dans la trémie et pénètre dans la bulle terminale (-130). Maintenant je l'aurai vue.

Bernard remonte après le repas vers 13h15. Je reste avec Daniel pour la suite des travaux. Il refait trois tirs dans le premier méandre. Puis, il installe une nouvelle corde pour la suite. Il finit les batteries au début du méandre. On commence à remonter vers 15h. On sort vers 16h15. Bernard et François nous attendent dehors.

Mathieu

22 août 2015

Gouffre de la Rochance (Ain)


Présents : Nico, Johanna, Raph, Aurélien, Phil, Flo (CSTroglos)
TPST : 8h

En attendant le CR des participants... les photos ! (ici)
 
Le CR par Nico :
"RDV au local à 8h, tout le monde et à l'heure (Ou presque, persuadé qu'il y aurait personne à l'heure, nous sommes arrivé 15-20 minutes après...), le matos est déjà prêt et nous partons direction la Falconette.

Petits détours en chemin pour récupérer de l'eau oublié chez Raph (Au final nous verserons pas mal de bouteilles avant de remonter...) et à 10h nous descendons de voiture pour nous équiper.

Florian et Aurélien passe devant pour aller commencer à équiper l'entrée de la Rochance, nous les rejoignons et commençons à descendre en suivant Florian qui équipe. Les petits puits s'enchainent et nous continuons dans un méandre assez large pour avancer mais dans lequel nous avons vite chaud (On nous avait bien prévu que la grotte était fraîche mais nous ne rencontrerons jamais la fraîcheur...). Dernier puits de 20 mètres (le plus grand de la sortie du jour) et nous arrivons dans la grande salle (Dont j'ai oublié le nom..). Très belle salle, de belle taille, ...

Nous en profitons pour manger avant de faire une séance photo. Florian a emmené tout l'équipement et nous quelques accessoires...  Nous nous positionnons à tour de rôle avec les différents flash selon le besoin à différent endroits de la grande salle. Nous faisons des photos et Raph continue pour donner les belles photos déjà postées par Florian !!!

Après cet intermède nous continuons en direction de la galerie de la punition. Très belles couleurs, une roche très noire mais avec quelques couleurs ressortant très bien sur les photos de Florian. Au début la galerie ne porte pas du tout son nom, il est facile d'avancer. Mais à peine le 1er quart de passer et là le passage se réduit fortement (Fermant la marche, je n'ai même pas commencé le boyau en ramping venant revenir Florian, Aurélien et Philippe nous disant que ce n'est pas la peine de continuer !). Nous faisons demi-tour, avec Raph nous prenons de l'avance les laissant faire des photos et nous rejoindre.

A la sortie, dernières photos et fatigue plus ou moins marquée selon les participants !"
  
Nicolas (CR) + Florian (photos)

16 août 2015

Vercors avec le GSMagnan - Gournier & les Ecouges II

Paul (GSMagnan) souhaitait revenir au Vercors et refaire la grotte de Gournier qu'il avait pu parcourir il y a 2-3 ans jusqu'au S1. Vu ma "proximité" du Vercors, il m'avait proposé et j'ai directement dit oui ! Au niveau des Troglos, Para & Hélène répondent présents. Raph & Lolotte viendront se joindre au week end en se décidant 24h à l'avance ; la compagne de Para sera également en surface. Mise à part Paul & Anne-Lise, personne d'autre du 06 ! 
On se regroupe vendredi soir au refuge du Breuil à Pont en Royans pour partager repas, alcools et histoires. Le dodo à 1h du matin ne piquera pas trop la journée du lendemain !
 
Samedi 15 Août - Grotte de Gournier (CR mixé d'Hélène & Florian)
Participants : Para, Hélène, Florian (CSTroglos), Anne-Lise et Paul (GSMagnan)
Base arrière : Valérie (ASNE), Laurence, Raphaël (CSTroglos)

TPST : environ 3h30 pour Hélène & Para ; environ 5h30 pour Paul, Anne-Lise & Florian

"6h30 samedi matin, le réveil sonne pour moi à Lyon. Je résiste à l'envie de réveiller les autres qui sont au refuge du Breuil à Pont en Royan, et à 7h10 je suis en route. 8h39, je les trouve au petit dej, j'ai 21 min d'avance, j'en profite pour un 2° tour.

La météo est incertaine pour la nuit qui vient, mais OK pour la journée. Contents d'avoir de la chance avec Gournier ce coup-ci, on est partis vers 9h. Il y a déjà un groupe sur le parking (avec un pro), et un autre qui arrive derrière nous. Gonflage patient du bateau par Para, qui doit laisser tomber le gonfleur à pied percé et sortir son gonfleur à pneu électrique.

Sur le lac, tout va bien, chacun se débrouille tout seul pour ramer (et éviter de se mouiller). Para équipe la vire et on entame la galerie fossile. Les gars donnent un rythme d'enfer à la troupe, pas le temps d'admirer, de toutes façons ça doit être mieux plus loin.

Au bout d'une heure au moins, la malédiction de Gournier nous rattrape : tout à coup, dans je ne sais quel mouvement, je sens d'un coup mon dos qui me fait mal, toute la ceinture lombaire en feu. J'ai du mal à me tenir droite. Paul me prend le kit presque de force en me disant que 5kg de plus sur ses 120kg ça ne fera pas de différence. Vu comme ça... j'accepte. Je repars tant bien que mal en faisant attention. On double le groupe devant nous en discutant un peu. Arrivée à l'accès 1 que Para a du mal à reconnaitre. Je leur dit que je ne pourrais pas aller dans la rivière mais que je les accompagne à l'accès 2. En fait, je fini par faire 50 m de plus et abandonner. J'ai vraiment trop mal, ça ne sert à rien. Il est environ 12h.

Para décide de rentrer avec moi (merci!), rappelle les autres, répartit les kits et les pique-niques, et on repart doucement en marche arrière. 2 ou 3 petites pauses, toujours aussi difficile de repartir après chacune, et des explications données aux 2 groupes menés par des pros intrigués.
Histoire de se faire plaisir, petit tour du lac en bateau chacun son tour, pour aller voir le joli siphon. Je m'empêtre dans la cordelette d'attache du bateau, qui est passée sous l'autre bateau, et j'essaie de laisser un truc plus propre pour les suivants.
A 14h, Para et moi on est sur une estrade en bois à 30 m de l'entrée, en train de pique niquer. Retour à Pont en Royans vers 15h30, où on trouve l'équipe de base arrière à flaner dans les rues en sortant du resto et de l'office du tourisme. Papottage au gite en buvant une tisane (merci Raphaël). Puis chacun part de son coté : Para pour retourner chercher les autres à Gournier, Raph, Lolotte et Valérie vont visiter la fontaine pétrifiante, et moi je prends la route tôt vers Lyon en espérant ne pas trop souffrir en voiture. Une pause de 40 min de sieste sur la banquette arrière, et je suis contente de trouver des anti-inflammatoires dans ma boite à pharmacie."
 
- Hélène
 
Ajout de Florian : concernant Gournier... c'est sec ! Mon Dieu ce que c'est sec !!! Les gours sont vides dès le départ ! Ca perd énormément en charme !

Après notre séparation avec Hélène et Para, on revoit nos objectifs. Ayant pensé au S1 (minimum) lors de l’organisation, on se fixe maintenant un  objectif horaire "court" pour pouvoir retrouver le reste du groupe dehors ou au gîte sans les faire trop attendre. On poursuit jusqu'à l'accès 2 avec Anne-Lise & Paul. Avant d'attaquer la rivière, on casse la croûte et enfilons nos combis néoprènes. On a déjà descendu beaucoup d'eau (le réseau fossile donne soif !!!) et comptons 3 bouteilles restantes pour la progression dans la rivière et le retour, ça devrait le faire !

Premiers pas dans la rivière, premier constat qui donne écho à ce que l'on voit depuis l'entrée de la grotte : le niveau est bas ! Bien bas ! Des copains m'avaient dit de faire gaffe par rapport aux récentes pluies sur le Vercors mais dans le réseau, il n'en est rien !
Autre chose dont on m'avait parlé, la beauté de ce canyon ! Bon sang... on en prend plein la tronche ! Au point qu'Anne-Lise se tape une baignade anticipée de la tête aux pieds en glissant sur les barreaux d'une des vire ! Sur le moment, on l'a senti complètement ailleurs avec le froid soudain de l'eau ; on l'a hisse avec Paul et la laissons reprendre ses esprits.
Petit bilan température : est-ce que ça va ? On continue ? Oui ? C'est parti !

On recroise le 1er groupe avec guide qui font demi-tour et demandons conseil sur le temps horaire pour aller jusqu'à la grande barrière. On se rend compte à ce moment que notre arrêt sera vers la C12 et que l'on ne verra pas la grande barrière ni le S1 ou la Salle Chevalier. C'est pas grave, c'est déjà tellement beau ici !!!

Stop à la C12 à 14h30, heure de demi-tour fixé, petites barres céréales et on repart. Le retour est plus simple, on saute les petites cascades (au nombre de 3), dont une devant les yeux de 2 guides et nombreux touristes. On fait les malins, mais pas trop non plus, p*****, c'est froid !
Retour aux kits de l'accès 2, on tombe le haut de la néoprène et on trace jusqu'à la sortie. Le bateau est là, on met les kits dedans et on finit à la nage devant les touristes venus admirer Gournier (et un peu surpris de ces boulets qui ont un bateau et qui nagent à côté).

Marche de retour "discrète" avec le bateau gonflé dans les bras (j'adore le regard des gens quand on passe comme ça) et arrivée au parking où il n'y a personne... On n'a pas de portable... beh non... on attend... petit café ? Yeah ! On a ... 40cl d'eau...  On l'a bien savouré lui !
Une demi-heure d'attente et Para notre saint sauveur arrive. Plus qu'à tout embarquer, demander des news d'Hélène et retour au gîte. Une bonne douche chaude, plat de pâtes et dodo tôt pour tous. Le lendemain, ça sera les Ecouges II.

- Florian

Dimanche 16 Août - Canyon des Ecouges II
Présents : Anne-Lise, Paul (GSMagnan), Para, Florian
TPEC < 2h

Après notre sortie à Gournier, on souhaite clôturer le week end par un canyon pas trop long ; Paul & Anne-Lise ont la route de retour à faire vers Nice.
Para nous propose ainsi le fameux Ecouges, partie II, version express ! On part de Pont en Royans sous un temps légèrement couvert pendant que les exposants du marché des créateurs s'installent. Valérie, Lolotte & Raph iront y faire un tour et visiteront la grotte de Choranche.

En arrivant au parking du canyon, ça flotte légèrement. On va voir le débit et la grande cascade ; magnifique falaise fendue en deux, avec les hauteurs dans le brouillard qui donne une impression de hauteur infinie. On retourne se changer au parking où Para dispense ses conseils canyon à des touristes belges (flamands), que Paul leur traduit (en anglais), dans l'espoir d'avoir une p'tite bière en remerciement.

On attaque donc le canyon après la grande cascade pour enchaîner quelques rappels ; ça glisse pas mal dans le coin ! La descente est fluide et le duo Paul/Para équipent à tour de rôle. L'eau est assez froide mais on y survit.
Les quelques sauts et toboggans sont fort agréables, surtout grâce à l'esthétique du canyon ! Vers la fin du parcours, un drôle de bruit interpelle Para... Un claquement irrégulier alors que l'on essuie la pluie depuis une 20aine de minutes... On pense à des poches d'air qui se vident subitement mais on ne prend pas le temps de s'attarder. On ne sait pas les chutes d'eau qui peuvent tomber en amont.
Dernier rappel plus "impressionnant" qu'il ne devrait l'être de prime abord : passer dans la cascade pour se faire projeter ? C'est pas rassurant ça !

Marche de retour dans une bonne pente mais avec un échappatoire bien tracé. A la voiture, on essuie la plus forte averse (forcement !). Retour au gîte où l'on attendra les Baccos et Valérie pendant plus d'1h ! Et impossible de les joindre tant qu'ils sont dans Choranche.
Tant pis, on casse la croûte devant le refuge : caillette, pain frais, saint Félicien ! Miam !

Rangement des affaires, ptite douche pour moi et on se sépare, ravis de ce week end bien trop court et "mouvementé".
 
Florian

2 août 2015

Scialet Michelier (Vercors)

Encadrants : Hélène, Para, Florian (en aide) - CSTroglos
Initiés : Hélène (de Grenoble), Fiona, Emma, Cyril, Eddy, Manu (il est encore initié lui ?)
TPST : 8h

A l'origine de cette initiation, il y a un homme : Raphaël ! Qui est en vacances à travers la France ! Après des demandes aux différents initiateurs, Raph' m'envoie un message en disant que Para aura besoin d'aide. Para, quant à lui, est surpris de savoir qu'il a dit "oui" en utilisant les termes "éventuellement disponible" (attention, le dictionnaire du petit Raph' illustré devrait sortir incessamment sous peu !).
 
Au fur et à mesure que la sortie se rapproche, le nombre d'initiés ne cesse de changer. Ça monte, ça descend, ça double... On stoppe au nombre de 6 pour ne pas être surchargé.
Dans le groupe des initiés, la plupart des participants est déjà allé sous terre ou à pratiquer la spéléo (fait qui sera plus ou moins démenti lors de la sortie).

RDV à 7h avec Hélène au local le dimanche matin pour préparer le matos avant l'arrivée des initiés. Je vais pour quitter le périph quand Hélène m'appelle : "Y a plus aucun matos d'initiation au local ! Vincent a tout pris !"
Oh m****... Solutions ? Soit on annule, soit on réveille un paquet de monde pour essayer de prendre du matos à la fédé... Para étant en route, les initiés arrivant au compte goûte, on choisit la 2nde solution et Hélène dégaine son tél' pour ameuter les spéléos lyonnais.
Elle arrive avec un certains brio à dégotter les codes et à récupérer les clés du sous sol de la fédé. Dernier petit soucis lors de la saisie du code de l'alarme et nous voilà tous embarqués par la police... 

Fin du CR

... bien évidement, on a eu accès à la caverne d'Ali Baba et on a rapidement pris notre du ! Départ avec une grosse heure de retard déjà... Et je choisis la route la plus embouteillée (vers Valence Nord) ce qui nous refait perdre 40 minutes. Autant dire qu'on était grave à la bourre !!! Para étant sur place bien avant (en ayant fait détour pour aller chercher Hélène from Grenoble) & Hélène (avec Fiona & Cyril) nous a mis presque 1h d'avance en passant par Grenoble... La prochaine fois, j'écouterai le chef !

Tout ça nous fait rentrer sous terre vers 11h30. J'équipe, suivi de Manu - Eddy - Emma - Hélène - Hélène - Fiona - Cyril - Para (pour l'ordre de la fin, je ne suis pas sûr du tout, je ne voyais pas ce qu'il se passait derrière). La descente est assez calme. Le puits du Silex est superbe ! Je l'avais descendu trop vite l'autre fois... Là, en faisant le relais à la réception des initiés au frac', j'ai eu tout le temps d'admirer les formes ! Et de perdre une jambe avec le baudard...
Les premiers en bas de la zone de puits s'enquillent dans le méandre et partent visiter la grande galerie. Le temps que tout le monde touche le fond et de débriefer rapidos avec Hélène, c'est casse-croûte time ! Vers les 15h si je ne m'abuse.

Après les doux cafés salvateurs de Sieur Para, ceux n'ayant pas vu la galerie vont la visiter rapidement. Vu le temps de descente et l'heure avancée, on ne tentera pas l'escalade et la suite du réseau (de mémoire, l'escalade était assez technique ; s'enquiller dans un méandre en étant longé est toujours une partie de rigolade... mais avec des initiés, on oublie !). Je profite de la remontée du groupe pour faire des photos avec Manu, puis avec Eddy qui se joint à la séance (il était censé me ramener auprès d'Hélène pour l'encadrement... ça a raté).

Rangement du matos, hydratation et c'est parti pour la remontée. Je ne sais pas trop comment ça se passe devant (impossible de voir quand on ferme la marche), mais les 3 jeunes me précédant s'en sortent très bien ! (Eddy, Manu & Emma). Je déséquiperai mes bêtises de l'aller et retrouve le soleil vers 19h30. Les petits puits s'escaladent très bien au passage.Arrêt lavage à Ste Eulalie en Royans (dans un lavoir) puis on cherche à casser la croûte à Pont en Royans... on essuie 3 refus ! Il est 21h30 environ et personne ne sert plus... même à emporter... Déception...
On choppera un McDo avant l'autoroute et nous nous séparerons en 2 groupes : les "fédé" et les "clubs", de manière à ne pas avoir trop de détour à faire et tout ranger au plus vite. A 1h, on verrouille la porte du local avec Manu alors qu'Eddy m'appelle sur le téléphone : "Je trouve pas les clés de chez moi. Tu peux vérifier si elles ne sont pas tombées dans ta voiture ?". Heureusement, il semblerait qu'Hélène les lui ai ramené. OUF !

Les photos sont : ici !

Florian

25 juil. 2015

Cascades de la Fouge (Ain)

Présents : Hélène, Vincent, Para, Florian (CSTroglos)
TPEC : 2h

RDV avec Para & Vincent à 10h à Corlier... sauf qu'on est persuadés avec Hélène que le RDV était à Cerdon. Et aucune des réponses des gars pendant 1/2 heure (le réseau déconnait il semblerait et Para n'avait pas son phone). Au final, ils ont le temps de préparer la navette et on les retrouve vers 10h40 au véritable point de RDV. On va placer les autres voitures, nous nous changeons au parking amont et c'est parti pour une petite marche de 10 minutes.

Para ouvrira la marche et sera secondé par Vincent à l'équipement. Très vite, on est dans l'ambiance verticale du canyon avec une C37 en fil d'araignée ! MAGNIFIQUE ! Et comme le souligne Vincent, on a rarement l'occasion de voir quelqu'un descendre comme ça en extérieur (ces spéléos alors !). Pour Hélène et moi, ce fut une descente avec le matos spéléo : une clé avant de se jeter rassure énormément !

On continue de progresser sur des petits obstacles (des mini toboggans sans fond, 1 saut [dont on profite], de la marche et quelques rappels) nous permettent d'arriver à un grand plan incliné très sympa suivi de la ... C80 ! J'anticipais un peu la bête mais pour rien ! Une C20+C60 en plan incliné, ça passe tout seul !!!

Au final, le niveau d'eau n'est pas super élevé mais les pluies de la veille ont du en ajouter un peu. Débit faible, mais très belle ambiance verte et cascades sympathiques !
Marche de retour en longeant une abbaye en rénovation et un chemin emporté par les crues. Puis casse-croûte à l'altiport (petit zone d'atterrissage pour ULM) où nous aurons droit à 2 très belles arrivées d'avion ! Chapeau les mecs !
 
Florian

19 juil. 2015

Stage Photo CDS26

Participants : François Landry (GECKOS), Christophe Tcherter & Jean-Philippe Grandcolas (Clan des Tritons), Guy Decreuse (GCPM), Serge Caillault (GSM), Florian Luciano (CSTroglos)

Le CDS26 organisait un stage photo sur le week end du 18-19 juillet, dans le Vercors. Le couple Landry nous accueille pour l'occasion dans leur gite (ancien séchoir à noix), où j'avais eu l'occasion d'aller en mai dernier avec les copains de Vesoul.
On se retrouve tous vendredi soir à Saint Laurent en Royans, sauf Serge qui nous rejoindra samedi matin. Barbec, vins, ça papote et fait connaissance avant un gros dodo !

Samedi matin, autour du p'tit déj, on voit les attentes et envies de chacun. Puis prépa' du matos et nous filons vers la grotte de Bury inf' (TPST : 6h). Dans la galerie de l'entrée, Guy fait équipe avec Serge pour tester les photos aux projecteurs + flash. Le reste du groupe continue pour aller mitrailler Jean-Phi (notre mannequin modèle du week end) avec les conseils de Christophe. On échangera toute la journée sur les multiples scènes que l'on choisira, en croisant les équipes et en se regroupant. On prend le casse-croûte dehors pour profiter du soleil et retournons mitrailler l'aprem au frais. Pas de débrief le soir : on transfère nos photos mais l'apéro prend le dessus !!! Bière, vin blanc, vin d'orange, vin rouge et de nouveau vin blanc pour le repas... pour finir avec la gnôle amenée par Serge ! Ca fait mal aux cheveux !!!

Dimanche, réveil plus ou moins difficile selon les participants ! On reproduit un schéma similaire de la journée de samedi. On va cette fois à la grotte de Prélétang (TPST : 5h) ; une partie de la famille de François nous accompagne et posera pour quelques photos le matin. La cavité est bien sympa mais brumeuse sur la moitié du parcours ! Dès l'entrée, on sent bien que quelque chose a brulé là dedans ! Ca n'influera pourtant pas (ou très très peu) sur les photos et heureusement. Les maitres nous coachent toute la journée et ça nous permet de progresser. On voit déjà la différence avec le samedi matin : on sait où et comment placer et régler les flashs, positionner son modèle, son contre-jour, merder des photos...

Retour au gite vers 16h45 pour se rafraichir et débriefer sur le week end et les clichés. On a tous des visions différentes des photos (jeux d'ombre et d'éclairage, cadrage, action, etc.) mais on s'accorde pour dire que l'on a tous en poche de beaux clichés !

Pas de long CR détaillé cette fois, l'image prévaut à la parole.
Et pour ceux qui connaissent l'équipe (ou une partie de l'équipe) du week end, vous vous doutez bien de l'ambiance que l'on a eu !!!  
 
 
Et ses photos (dans les dernières dates d'importation lors de la publi de l'article) : https://www.flickr.com/photos/73270743@N02/ 
 
Florian

Aven Vigneron

Présents : Bernard, François, Jérôme, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : environ 5-6h ?

Ayant à cœur de répondre aux demandes des anciens et des fêtards du samedi soir, nous avons sélectionné un trou au bord de la route, large, sans étroiture, sans fractionnement, pas trop facile ni trop difficile, et bien-sûr non-salissant : l'Aven Vigneron.

A 8h30 passées, je retrouve Daniel et Rémy sur le parking à Vence. Je suis suffisamment en retard pour être arrivé après Rémy, ça commence bien. On charge la voiture et on décolle en direction de la Moullière. Dans les gorges du loup, on rattrape Jérôme en train de se repentir d'avoir fait du vélo dans sa jeunesse. Il a un bras qui pend par la vitre et il a l'air désespéré. Une fois sur place, on retrouve Bernard et François qui sont déjà arrivés depuis un moment. On se met à l'ombre pour se préparer.

Au bout d'un moment, Daniel part équiper alors que personne d'autre n'est prêt. Après encore un quart d'heure - vingt minutes, la troupe finit par décoller. Comme il fait déjà chaud, je les abandonne au bord du trou et je parts me mettre au frais.

Ayant rejoint Daniel en haut des grands puits, soudainement un doute m'envahit : il faut un deuxième kit pour équiper la suite. Daniel me dit qu'il l'a laissé derrière la voiture et je n'ai vu personne avec un kit de corde. Je remonte rejoindre les autres pour en avoir le cœur net. Rémy ressort pour aller le chercher. Il ne faudra pas très longtemps, mais le mal est fait, Daniel est faché.

Du coup, Bernard et François partent à sa suite pour l'amadouer. En bas des puits, on laisse les affaires au camp avant d'aller faire l'aval. On remonte manger. Le repas est agrémenté d'un Bourgueil servi à la température parfaite.

Après le repas, nous allons visiter l'amont. Rémy et François abandonnent au milieu. Il faut savoir où se trouvent les passages. Nous allons jusqu'au bout, là où on communique par coups de marteau depuis la Galerie Daniel du Beaulieu. Au retour, j'ai une grosse envie d'abandonner aussi quand il s'agit de redescendre les désescalades.

La remontée se fera sans encombre. A l’extérieur, il y a foule sur l’Accro-branche. On voit aussi des colonnes de touristes qui ressortent de la Via-souterrata. On retourne aux voitures se changer avant d'aller retrouver la chaleur.

Mathieu

12 juil. 2015

Aven Cresp

Présents : Emmeline, Kelvin, Rémy, François et Mathieu
TPST : 4h30

Pour la deuxième sortie d'Emmeline et Kelvin, nous avons choisi un grand classique : l'Aven Cresp. Celui-ci est idéal pour les initiations : une dizaine de mètres de descente sur corde, un passage en vire et de beaux volumes.

Nous nous retrouvons donc à 9h15 et quelques à Vence. Après une évaluation rapide du volumes des affaires, on tente la montée avec une seule voiture. En mettant les sacs droits dans le coffre, ça rentre. Kelvin n'a plus qu'à mettre ses jambes en travers et nous sommes partis à quatre avec bagages dans l'Alfa. Nous retrouvons François à 10h au Col de l'Ecre.

Tout le monde se met à l'ombre pour se préparer. Les premiers prêts attaquent une petite sieste en attendant. Je finis par laisser les clefs à Rémy et je parts équiper le trou en avance. Je suis en train de mettre la deuxième corde quand ils arrivent. Rémy descend en premier sur la première corde pour aller filmer la descente. François et moi-même surveillons la descente d'Emmeline. Puis je descends à mon tour pour filmer aussi. Finalement, les stars seront Kelvin et François !

Avec deux vidéastes, nous ne sommes pas rendus. Les deux séquences suivantes seront pour moi : le laminoir et le passage en vire. Rémy fait la descente de la Galerie du rasoir. A la salle, je lui demande de réaliser une séquence spéciale que l'on m'a commandé pour une fête de famille. Je refais donc trois quatre fois l'entrée dans la salle, jusqu'à que la prise soit la bonne.

Nous mangeons dans la salle. Comme François doit ressortir de bonne heure, la suite de la visite se fait rapidement. On remonte la Galerie du Rasoir. On descend le Puits du Lapin en main courante. On rejoint la grande galerie que l'on parcourt jusqu'à la remontée avant le dernier puits (que je n'ai d'ailleurs jamais descendu). On fait quelques vidéos à cet endroit, puis sur les échelles et on repart vers la sortie.

Tout le monde remonte sans problème et on déséquipe. Dehors il fait chaud, j'ai de la buée sur les lunettes. Une fois prêts à retourner aux voitures, Rémy se rend compte qu'il a perdu un gant. On ressort donc une corde et il fait l'aller-retour rapidement.

Au retour, on s'arrête au bar de Gourdon pour prendre un rafraichissement fort bienvenu.

Mathieu