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1 juin 2017

Désobstruction Juin 2017 (18 Sorties)


Vence (8 sorties) :


• 3 Mille Pattes (Baou des Blancs, 1 sortie): Dada.

Désobstruction du passage situé à gauche de la station 8.4.

• R1 - Cocon (Baou des Blancs, 1 sortie): Christophe, Dada, Frédéric :

Chantiers dans le "nouveau réseau" du Cocon (celui trouvé fin 2016 par Dada, situé au bas du « Toboggan argileux », sur la gauche quand on monte): compte rendu de cette sortie ci-dessous. TPST, environs 9h.

a/Dada est toujours occupé à ouvrir le passage sous le ressaut donnant sur l’autre toboggan argileux (celui précédemment sablé par Fred) ; le vide qu’il a vu est confirmé : c’est un gros puits d’au moins 3m de profondeur ; il s’attèle à bien élargir le passage car le départ du puits est étroit ; on se demande tous où peut bien donner ce puits ; il faudrait aller voir dans la salle #1 si on ne s’entend pas ; il fait plusieurs tirs et continue de creuser. La 1ère sera pour la prochaine fois (dommage pour moi si je suis en rotation)!

b/Fred et moi travaillons encore un peu dans le passage vertical comme la fois précédente; comme cet endroit est vraiment très argileux, nous nous posons des questions sur l’utilité de continuer ce chantier ! On convient qu’avant de continuer à se pourrir d’argile dans ce puits, l’un de nous -de préférence le plus maigre- ira dans la fenêtre ouverte lors de la 1ere fin 2016, donnant sur une série de petits puits parallèles en liaison avec une extension de la salle#2, pour voir si tout cela ne communiquerait pas ! Pourquoi dépenser de l’énergie pour rien et perdre du temps alors qu’on a encore quelques suites à ouvrir. Au hasard, le choix du volontaire tombe sur Fred ! Dada lui recommande de bien regarder au plafond des endroits où il va passer; de mon côté, je me motive pour descendre au fond de ce puits argileux en tentant d’éviter de m’y casser la gueule, ça pourrait faire mal. On se rend compte que nous ne sommes pas loin du tout l’un de l’autre quand nous sommes chacun en position.  Et par conséquent, cela ne vaut pas le coup de continuer de creuser là où je suis ! Cela me soulage car c’est vraiment un coin merdique !

c/ lors de la précédente désob en mai, nous avions prévu de faire une tentative de communication à la voix entre la nouvelle galerie ascendante trouvée 2 séances plus tôt et celle ouverte –descendante-en 2015, à laquelle Fred et moi avons dédié plusieurs sorties. Donc à peine rentrés dans le R1, notre équipe de dezobeurs fous se divise : Fred et moi allons à notre ancien chantier de 2015 tandis que Dada court au terminus ouvert un mois plus tôt. Pas la peine d’allumer l’encens car en faisant silence, on entend Dada de là où nous sommes, séparés par le calcaire massif. On a été plus rapides que lui et de là où nous sommes, nous l’entendons grimper et se faufiler au maximum de ses possibilités en haut de la salle entre les concrétions. A la lumière de notre côté et dans le noir du côté de Dada, cela lui permet de voir qu’on est au maximum à 2m ou 3m les uns des autres. Donc nous n’entrevoyons pas la nécessité d’ouvrir ces 2 passages puisque nous menant à des parties déjà connues. La proximité permettra d’affiner la topographie, c’est tout. Fred et moi retournons récupérer nos kits et rejoignons rapidement Dada. Nous avons une séance photo à faire pendant laquelle Fred et moi sortons nos appareils. C’est Fred qui gagne, je m’avoue vaincu ! Il tient son barreau, jaloux de Dada et de ses barreaux du F1. Lorsque la séance de photos X est terminée, chacun retourne à ses moutons. Puisque notre chantier dans la salle du dessous est abandonné, nous nous attelons à ouvrir le passage qu’on a vus la fois précédente, qui donne sur une petite pente argileuse et qui donnerait éventuellement sur un petit vide. Dada part travailler sur son passage (cf. a/). Il en profite cependant pour faire un tir dans l’étroiture menant au réseau supérieur (il ne peut pas s’empêcher soit d’avoir le barreau soit de bourrer, c’est plus fort que lui). C’est surement le gros bloc qui se détache du plafond qui fragilisera l’encore plus gros bloc sur lequel nous prenons appui quand nous voulons aller dans le petit réseau supérieur et qui se trouve 2m au-dessus du ressaut où bosse notre président. Et c’est précisément quand je m’assieds sur ce bloc pour monter rejoindre Fred que je ressens comme un problème : c’est le bloc sur lequel je suis assis qui est en train de se détacher et qui va basculer. Heureusement que Dada est parti se soulager à 5m de là car le bloc d’au moins 50kg bascule et tombe 2m plus bas, à proximité de son kit mais pile poil sur sa massette, donc le manche se brise net…J’ai réussi à rester sur la partie restante du bloc mais n’ai pu que constater les dégâts. J’avertis Dada puis monte aider Fred qui creuse. Nous continuons à élargir le passage. Il nous faut au moins 6 tirs pour enfin voir ce qui se trame derrière. Il y a 2 passages en fait : un au-dessus et un en-dessous. Dada est de son côté parti en repérage pour voir dans les parties basses de la salle#1 s’il n’y aurait pas de communication avec son chantier actuel. On fait des tests à la voix mais il ne repère rien. Son puits a de fortes chances de tomber dans une partie inconnue de notre réseau. A son retour de la salle#1, il nous entend Fred et moi. On le voit même à moins de 1,5m. Le passage supérieur qu’on est en train d’ouvrir donne en fait sur la petite salle basse située à la base du talus argileux menant au R1. Quant à la partie basse du passage, il a sa petite idée. Il disparait 5’ et on le voit surgir de l’autre côté du passage bas que Fred et moi nous efforcions d’ouvrir. Plus la peine de s’exciter à ouvrir ce passage, on remballe nos pailles et nos batteries ! Cela enlève donc 2 autres points d’interrogations sur les suites potentielles dans ce trou ! En une séance, nous avons supprimé le doute sur au moins 5 suites potentielles : 1 suite descendante ventilée dans le puits, 1 suite descendante dans le fond de la salle ouverte fin 2015 (ces 2 précédentes où Fred et moi bossions), 1 suite montante en haut de la salle concrétionnée ouverte 1 mois plus tôt, 1 suite montante au fin fond d’un passage où seuls Fred et Dada sont passés (et par où on a vu Dada surgir quelques minutes plus tôt) et 1 suite descendante dans le passage sur lequel Fred et moi travaillions à l’instant. Cela nous permettra de nous concentrer sur le peu de suites qu’il reste à ouvrir dans ce réseau (jonction avec les 3MP ?) !

• Petit Nicolas (Mangiapan, Dada, 1 sortie):

ouverture de la 2ème entrée.

• Cavités situées dans la zone de la Foux (Dada, 5 sorties) :

désob dans la A9 (Grotte des chênes verts) : ouverture de l’entrée basse et désobstruction au point bas ; suies à voir ; dans la C9 (Grotte du Roncier) : désob ; dans la E9 (Abri) : désob ; et désob dans la Grotte du Milieu.

Cascades de la Cagnes (Coursegoules, 1 sortie avec Audrey, Mathieu et Ondine) :

entrainement à l’équipement et aux manœuvres de détachement de coéquipièrES sur corde (sûr que Mathieu m’aurait envoyé bouler si je lui avais demandé une telle sortie rien que pour moi !!).

Roquefort-les-Pins (2 sorties):

• Embut du Debram (105 F1, Camptracier, Dada et Fred):

Dada continue la dernière longueur de l’escalade entreprise le mois précédent, sous la supervision et l’appareil photo de Fred. La 1ère partie (9m) a été faite dans le but d’atteindre la 1ere lucarne (résultat négatif comme conté dans le CR ‘désob Mai 2017’; il a grimpé en artif ‘mode GSV’ (dite « du planté du barreau ») dans le renfoncement de la partie droite de la Grande Salle. Une corniche lui a permis de prendre pieds sur un support stable et de pouvoir ainsi se rapprocher de la verticale de l’ouverture grâce à la pose d’une main courante. Il a entamé ainsi la 2ème partie de l’escalade à l’aplomb de l’ouverture. La légèreté du perfo Bosch 18v lui a grandement facilité la tâche mais cela reste néanmoins une belle réussite technique que je n’aurais pas osé entreprendre. Il a continué de grimper sur encore 9m, en posant barreau après barreau ; le début de la 2eme partie est quasi vertical. Puis ensuite, sur 2m, le plan est incliné à 60°, avec de gros becquets qui facilitent un peu la progression mais qu’il faudra virer une fois tout équipé, car les kits risqueront de s’y accrocher. Et là, à la fin de l’escalade,  c’est la grosse surprise ! L’ouverture est bien plus qu’une lucarne, c’est une vraie fenêtre, voire même une baie vitrée !! Il grimpe comme il le peut les 2 derniers mètres sur ce plan incliné. Il équipera correctement ensuite lors de la descente. Il prend pied sur un gros palier en L. Il plante les 2 derniers barreaux en face de lui, bien inclinés dans la roche de manière à ne pas être tentés de sortir en cas de chute (que les puristes de l’amarrage type broche scellée ferment leur yeux et bouchent leurs oreilles). Fred monte le rejoindre depuis le bas de la salle, 18m plus bas. Depuis ce palier, 2 suites possibles. Soit on monte un ressaut de 2m, sur la gauche, avec sortie étroite, pas évidente ; il faut planter encore des barreaux pour faciliter l’escalade. Soit on fait un pas à droite et on arrive en haut d’une petite coulée de 1,5m qui donne dans une petite salle circulaire, qui est en fait la base d’un puits remontant aveugle de 6-7m de haut. 2 suites sont possibles au sol et à mi-hauteur mais demanderont pas mal de tirs. On remarque sur les parois un dépôt argileux ainsi que des minuscules morceaux noirs qui sont en fait des petits bouts de charbon de bois. On observe régulièrement cela sur Roquefort (cf photographies). Nos 2 amis réussissent à escalader le ressaut situé à gauche du palier en L. Ils déboulent sur un gros replat argileux d’environs 4m de long, donnant sur un puits à gauche –qui semble aveugle- de 3m de profondeur. De gros rognons noirs dépassent des parois du puits, similaires à ceux qu’on a vus à la base du puits. Je ne pense pas que ce soit des rognons de silex mais plutôt des galets calcaires sur lesquels un dépôt de manganèse s’est fait (preuve de régime noyé ?). En levant la tête, on se rend compte que l’on n’est pas dans une galerie mais à la base d’un puits qui fait entre 5 et 7m de haut. Dada équipe le puits de 3m et descend. Il n’y a hélas pas de suite visible de ce côté. Il semble que la seule suite intéressante et ne demandant pas de gros travaux soit au-dessus de leur tête (si ce n’est qu’il faudra encore escalader en artif ce puits ; mais vu que Dada a le barreau, autant continuer). Il vide l’accu en perçant une dizaine de trous dans l’étroiture derrière laquelle on devine un petit vide (ndlr : on ouvrira ce passage en Juillet de la même année). Il entame la descente, non sans avoir équipé proprement le puits puisque nous allons devoir remonter lors des semaines à venir: un double amarrage à 1,5m au-dessus du sol du palier en L, un autre double amarrage environs 3m en-dessous soit 1,5m sous le sol du palier) qui constitue le 2e fractio de ce puits. Et 9m plus bas, 2m sur la gauche quand on est face à la paroi du puits, un autre fractio, avec double amarrage (équipement à l’ancienne avec des U en fer à bétons enfoncés dans le calcaire ; peut-être faudra-t-il songer à équiper tout cela avec des broches scellées ; cela pourrait être le sujet d’une sortie équipement EDS…).

Saint Dalmas de Tende (5 sorties, interclub):

Mines de la Valauria

Le plus gros a été fait lors de la précédente séance. Etaient présents nos amis du COV (Eric, Fred, Pierre et Xavier), du Martel (Momo), Patrice Tordjman et Dada.

Pour les taupes du club,

Christophe

9 avr. 2017

[SSF06] Entrainement évacuation

Participants : Virginie, Jean, Adrien, Christophe, Pascal, Momo, et Mathieu
TPE (Temps de parole effectif) : 10h45 ou plus

En cette belle journée de printemps, comme il y avait beaucoup de choses beaucoup plus intéressantes à faire, nous nous retrouvons en effectif assez réduit à l'entrainement aux techniques d'évacuation. Mais qu'à cela ne tienne, avec tous les absents dont il faut dire du mal, nous n'allons pas nous ennuyer !

Le rendez-vous étant fixé à 9h, j'arrive avec cinq petites minutes d'avance au Col de l'Ecre. Pascal est déjà là et est quasiment déjà équipé. Les autres arrivent au fur et à mesure.

En guise d'échauffement, nous commençons par le brancardage avec une civière remplie de kits. Sur le chemin ça pourrait paraitre simple, mais encore faudrait-il qu'on apprenne à marcher au pas, ce qui n'est pas gagné. Puis, pour rajouter un peu de piment, nous partons avec notre civière à la recherche de la doline à travers le lapiaz et les bois. C'est fou le nombre de dolines qu'il y a dans le coin !

Comme quand on aime, on ne compte pas, une fois arrivé à la bonne doline, nous voyons comment faire passer une civière sur le dos des équipiers dans les endroits étroits. Heureusement l'arrivée de Momo marque le début de la pose café.

La première étape du montage d'un atelier est le plantage de spit. A coup de répartiteurs trois points, les comptes vont vites. Et les problèmes rencontrés en secours sont souvent dus à un spit mal planté. C'est sujet à maitriser. En ce qui me concerne, j'en suis au niveau débutant. Je m'applique autant que je peux. Alors que j'arrive à la fin, je me laisse déconcentrer et le coup de marteau sera pour mon pouce... Je termine sans rien dire. Nous examinons les résultats de nos travaux respectifs. Pour ce qui est du spit, ça peut aller. Pour le pouce, le sang commence à passer à travers le gant, je n'ai pas fait semblant.

La seconde étape est l'installation du répartiteur. Je n'écoute plus grand-chose, le temps de reprendre mes esprits. Mais comme c'est quelque chose dont je me souviens plutôt bien, je peux attaquer directement la pratique.

Nous voyons ensuite les montages de palan. Même si le principe est simple, avec la diversité du matériel pouvant être utilisé, le palan représente beaucoup de choses à retenir. Maintenant, il est principalement utilisé pour les sorties de puits.

Le dernier sujet est le balancier avec contre-poids. Là aussi, pour moi il s'agit d'une révision. Malheureusement avec une main pas trop valide, aujourd'hui je vais surtout pouvoir faire la victime.

Après l'entrainement dans la doline, nous rejoignions le Cresp pour une mise en pratique, justement au moment où l'orage nous arrive dessus. Je me retrouve à installer le palan sous la pluie pendant que les autres installent la suite à l'abri. Dès que j'ai fini, je courre les rejoindre.

Nous descendons tous en bas du puits d'entrée pour voir la mise en civière. Adrien sert de cobaye et une fois bien sanglé, on lui annonce qu'au point où il en est, il est prêt à être remonté, mais c'est uniquement si il veut... La réponse étant positive, chacun file à son poste. Au passage, j'en profite pour suggérer l'installation d'une poulie largable pour pouvoir passer la porte. Ça tombe bien, c'était justement un truc que je voulais voir.

Le résultat de la mise en pratique est plutôt concluant. Pour vérifier que ce n'est pas un coup de bol, on le refait une deuxième fois avec Christophe.

Après avoir tout rangé, nous rentrons aux voitures pour se changer et faire un débriefing. Comme il commence quand-même à se faire un peu tard et que ça n'en finit plus, je suis l'exemple des deux premiers qui se sont éclipsés discrètement. Il est quand-même 19h45 et tout le monde n'est pas pressé de rentrer.

On a quasiment décidé que la prochaine fois, il faudrait faire un weekend complet avec un bivouac sur place !

Mathieu




 

7 nov. 2015

EDS - Décrochage d'équipier

Présents : Pascal, Jean-Luc et Mathieu
Durée : 5h30 environ

Mise à jour le 8 novembre après revue par Pascal, et ajout de la documentation en post scriptum.

Ayant quasiment tout oublié depuis la dernière fois où j'étais venu avec Florian, il y a bien deux ans, j'ai ressenti le besoin d'un petit rafraichissement et j'ai donc répondu présent à la grande journée auto-secours organisée par Pascal aux carrières romaines de La Turbie.

Le samedi matin, la route est dégagée sur tout le parcours. J'arrive avec vingt bonnes minutes d'avance sur le rendez-vous de 9h30. Je m'attendais à ce qu'il y ait foule, mais le temps passe sans que personne n'arrive. Bizarre. J'observe un gros chien noir qui réussi à passer sous un grillage en rampant. La performance mérite le respect étant donnée la taille de la bête. Il y a de quoi rendre jaloux certains spéléologues dont je tairai le nom.

A 9h40 il y a aussi Jean-Luc qui arrive au rendez-vous en pensant être le dernier.  Mais il n'y a toujours pas de Pascal. Il fait son arrivée à 9h50 en nous expliquant qu'il était parti en direction de Caussols ! Et aujourd'hui, suite à des désistements, nous ne seront finalement que tous les trois. Il fait pourtant grand beau et une chaleur improbable au mois de Novembre.

Le programme de la journée commence avec le balancier espagnol sur grande longe. Comme mes souvenirs ne sont plus très frais, je laisse Jean-Luc commencer et je fais la victime. Puis nous intervertissons les rôles et je compte beaucoup sur lui pour me ré-expliquer tous les détails.

Le deuxième exercice est sur le passage de fractionnement avec une victime. Pascal a fait une photo pour illustrer la technique :


Pour ceux qui ont suivi, il y a une erreur fâcheuse sur cette photo. Si quelqu'un arrive à trouver laquelle d'ici la réunion de mercredi soir, je lui offre une bouteille d'Elixir de la Grande-Chartreuse. En tout cas, Jean-Luc saura trouver une solution très rapidement et nous sortir de cette mauvaise situation.

Arrivé en bas, j'ai l'occasion de ressentir en quoi le décrochage d'équipier est une situation d'urgence. J'ai eu la circulation du sang dans les jambes coupée un peu trop longtemps. Et je n'ai plus qu'à aller marcher un peu pour m'en remettre. Je remonte en faisant le tour de la carrière. Puis on en profite pour boire un coup.

C'est maintenant à mon tour de faire le passage de fractionnement et du coup on est maintenant à surveiller tous les deux :


Le troisième exercice est sur le passage de noeud. La technique consiste à fractionner avec une poignée trois mètres au-dessus du noeud. La question piège de l'examen est : "comment fait-on quand il n'y a pas assez de corde pour re-fractionner et arriver jusqu'en bas ?". Je vous laisse réfléchir.



En quatrième exercice, on verra la situation où l'équipier est descendu en butée dans la boucle de fractionnement. Il faut le remonter avec un balancier espagnol jusqu'à pouvoir le longer. L'arme ultime est la micro poulie avec bloqueur, mais on peut aussi le faire avec deux mousquetons et la poignée.

On terminera avec le passage de main courante en cinquième et dernier exercice. Cela se fait avec deux poignées et une pédale.

Cela clôturera le programme de la journée, qui a été bien rempli grâce au petit effectif qui tenait presque du cours particulier. On peut ranger et rentrer aux voitures. Pour moi, il faudra le refaire un peu plus souvent qu'une fois tous les deux ans pour ne pas oublier. C'est pourtant des techniques particulièrement importantes à maitriser. Un équipier inconscient sur une corde constitue un cas d'urgence vitale où l'on a que quelques minutes pour intervenir.

Mathieu

P.S. Merci à Pascal pour les photos !

P.S. 2 Voici la documentation fournie par Pascal:

1 nov. 2015

Entrainement aux Cascades de la Cagne

Présents : Léo, Daniel et Mathieu
Temps de présence sur site : 6h

Après avoir fait le Cresp (10m), puis le Lapin (25m), nous poursuivons la formation de Léo avec une séance sur le passage de fractionnement. Nous allons donc aujourd'hui en extérieur sur un site à couper le souffle et où nous avons malheureusement connu quelques échecs : Les Cascades de la Cagne.

De Cascades de la Cagne

Comme il fait grand beau, j'en ai profité pour prendre l'appareil photo et pour l'essentiel, je laisse travailler Daniel. Il faut vider tous les spits de leurs habitants et leurs appliquer un peu de dégrippant. J'ai juste à installer la corde sur une des deux voies et comme d'habitude j'ai droit à une corde qui a rétréci au lavage.

De Cascades de la Cagne
Encore une fois, je laisse travailler Daniel sur le front de l'enseignement.

De Cascades de la Cagne
Après la pose de midi, Daniel part équiper la deuxième cascade et j'accompagne Léo pour sa deuxième descente. Comme il est partant, on enchaine directement avec la deuxième cascade, qui cette fois n'est pas équipée en double.

On retrouve Daniel en bas qui est en train d'observer le départ de la grande main courante de la troisième cascade (ce sera pour une autre fois). L'objectif de la journée étant atteint, on peut donc remonter.

Mathieu

P.S. Voici le diaporama de la journée:

28 juin 2015

Entrainement SSF06

Présents : Loïc, Renaud, Christian (GSV), Elsa, Pascal, Paul, Pierre, Olivier, Michel, Daniel (GSV), et Mathieu (GSV)

Christian ayant brillamment réussi à me convaincre, j'ai donc répondu présent à mon premier entrainement SSF. Nous nous rendons donc tous les deux au rendez-vous à Saint Vallier à 9h. Daniel est déjà sur place après une soirée à Saint Cézaire. Tout le monde arrive petit à petit et nous rejoint sur la terrasse du café.

L'idée de départ était d'aller à l'Aven de Vallens pour éviter toutes les routes fermées à cause du triathlon. Mais comme on est un peu plus nombreux que prévu et vu qu'on aurait pu monter qu'un seul exercice, on décide d'aller quand-même à Caussols en passant par dernière. Sur la route, on se retrouve à suivre le dossard 7 et le dossard 2.

On arrive à la doline d'entrainement vers 11h. Pendant que les plus expérimentés équipent, Renaud nous explique l'utilisation de la civière. Il sert en même temps de victime et le premier essai n'est pas très concluant : "bassin déplacé !". Au deuxième essai, on glisse la civière dessous le blessé, c'est déjà mieux.

On voit aussi l'installation d'un répartiteur avant le repas.

Pour ne pas déroger à la réputation du GSV, Christian et moi-même avons chacun apporté une bouteille, mais sans nous concerter. On ouvre celle de Christian. La deuxième ne trouvera pas preneur.

Après le repas, Daniel se porte volontaire pour jouer le rôle de la victime.Il a sans-doute voulu savoir si il a eu raison de remonter par ses propres moyens lorsqu'il aurait fallu qu'il remonte en civière.

On se sépare en deux groupes pour monter les ateliers. Je parts donc dans le groupe de Pascal, avec Elsa, Paul et Pierre. L'autre groupe est prêt avant nous et commence à s'occuper du cas de Daniel. De notre côté, nous faisons les exercices sans civière. Je fais d'abord le poids à remonter puis le contre-poids. Au milieu, il y a une déviation humaine, et en haut un chef d'équipe au niveau du régulateur pour contrôler la vitesse. Pour faire contre-poids, la seule compétence requise est de savoir faire une inversion. La plupart des spéléos peuvent jouer ce rôle dans une équipe de secours.

Notre sortie de puits est réalisée avec un palan. Nous voyons donc son installation. Et nous apprenons comment réaliser la traction sans se fatiguer et sans provoquer des a coups. Il faut utiliser la poignée et se servir de son poids.

Finalement, on nous laisse quand-même Daniel pour une remontée de civière.

Faute de temps, je réussi à échapper à un tour dans la civière. Nous devons encore voir l'installation d'une tyrolienne. En secours, celle-ci doit être débrayable des deux côtés. On voit donc les cas du nœud italien, du descendeur stop et du descendeur simple.

La journée se termine par quelques minutes de bilan près des voitures. On évoque aussi le prochain exercice sous terre en septembre, peut-être au Calernaum. Rendez-vous est pris.

Mathieu

13 avr. 2015

Grotte Moilda (Ain)

Présents : Para, Cédric, Flo (CSTroglos)
TPST : 6h

Para avait proposé à Florian il y a quelque temps que l'on fasse une sortie équipement à la grotte Moilda. Le rdv avait donc été pris pour ce dimanche 12 avril.
L'équipement des kits à été fait en amont et en aval de la réunion de mercredi dernier.

Ce matin Florian me rejoint donc chez moi à 7h30 tapante + 15 minutes ! Et nous voilà partis direction la grotte Moilda en ayant fait un crochet pour déposer Sarah chez elle.

Nous retrouvons donc Para à Ordonnaz vers 9h et le suivons jusqu'au point de chute de la grotte.
On s'équipe, quelques rappels sur l'équipement et nous voilà partis les 3 avec 4 kits et les bidons accrochés sur les baudriers pour faire cette fameuse grotte.
Il a été convenu la chose suivante : Florian équipera le puits d'entrée, moi le second puis ainsi de suite en alternant. Nous équiperons le P30 en double.

J'ai donc profité du joli soleil du matin et des conseils de Para le temps que Florian équipe le puits d'entrée. Une fois celui-ci fait, je m'engage donc à mon tour et équipe le suivant : la main courante du toboggan.
Tout du long Para nous laisse apprécier nous-même la façon d'équiper tout en corrigeant et prodiguant de judicieux conseils.
Arrivé au P30, Para me demande de poser un Bunny décalé sur la gauche afin que Florian puisse ensuite venir descendre à droite.
Les points sont posés, et c'est parti pour la descente du P30 plein pot ... La corde fil bien et me voilà en bas au niveau des gours et des ressauts.
Florian me rejoint un petit moment après ce qui me permet de faire une petite sieste toute lumière éteinte.
Nous reprenons ensuite la descente une fois que Para est arrivé. Pose d'AN, d'AS, tressage de tisserand tout y passe, ainsi que toutes nos cordes et nos spits....
Nous nous arrêtons donc a -100 environ, au niveau d'une bifurcation pour aller soit à -140 par un méandre et une étroiture soit à -228.

Pause casse croûte, café, et Florian et moi allons tour à tour voir la tête de cette fameuse étroiture..... Je me réserve le droit de la passer une prochaine fois.

C'est alors l'heure de remonter en inversant les rôles. Chacun déséquipera l'équipement de l'autre....
La remontée s'enchaine alors au gré des kits qui s’alourdissent. Merci au pantin !

Avant de sortir para nous fait passer par une partie du réseau humide en dessous du méandre, passage très joli ceci étant dit.

Je ressortirai en premier suivit de Para qui me fera passer les kits que j'ai laissés juste avant la sortie.

Florian sort à son tour à 18h...

Il est alors temps de se déséquiper et de rentrer sur Lyon... En faisant un arrêt sur l'aire à Raph afin d'éviter les fameux bouchons du dimanche soir...

Conclusion : super sortie la grotte est très jolie...

Pour la suite : on a suggéré d'y retourner en deux équipes : une équipant le samedi afin que le dimanche, nous puissions aller au fond, l'autre équipe déséquipant alors le dimanche.

Cédric

11 oct. 2014

Les averses et le soleil de La Turbie !


Présents : Paul, Anne-Lyse, Nico (GSMagnan), Chris D. (ASBTP), Flo & Yo (GSV) + Micka, Ondine, Damien & Laura

TPST : 7h

Un petit retour sur la Côte d'Azur après deux semaines lyonnaises et suisses, pour retrouver les amis locaux aux fameuses carrières romaines de La Turbinette, où la météo n'est jamais avec nous depuis le début de l'année.
On se retrouve pour 9h30, avec un effectif moins nombreux que prévu. Tant pis, ça nous fera plus de voies dispos par personne ! On attaque chacun un équipement différent, avec Micka en tête qui trace ! Je n'ai même pas le temps de visser mes premières plaquettes... 

Chris chapote Yoann sur une autre voie pendant que je fais descendre le barbec' vers Paul. J'entame ma voie... la plus pourrie, me suis encore fait n***** ! 80% des spits sont bouchés par de la terre ! Les trois "touristes" arrivent à leur tour et Chris se chargent de les former à la descente de rappel avec fractio, ou bien il leur fait juste un rappel (pour Ondine l'habituée par exemple).
Yoann me rejoint sur ma voie et j'en profite pour lui montrer comment équiper une vire. Ça me permet de me reposer aussi, ça a tendance à énerver les spits colmatés, sous la pluie... Tout le monde tourne pendant que Paul prépare le barbec'.

On se retrouve tous, ainsi que Nico, le jeune papa dynamique, autour de ce généreux repas, un peu arrosé. Des slackliners finissent d'installer leur ligne. Nico ira tester sa chance après le repas ! On papote et rigole tellement que l'on remonte sur les cordes vers 15h30... Autant dire que l'on a fini notre journée tranquillement. 
Bilan : Paul assure toujours autant au barbec' et à l'équipement, Chris est un excellent encadrant (j'en suis la preuve, modeste), on a pu manipuler différents matos (dyneema, plaquettes, racines de gingembre), les débutants étaient ravis et le soleil était même présent l'après-midi ! J'ai zappé les photos par contre...

Florian

26 août 2014

Trois jeun's à La Turbie

Présents : Paul, Perrine (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPST : 4h

Je m'incruste à une sortie entraînement avec Paul & Perrine aux carrières de La Turbie. Beau soleil, vue dégagée et manipulations sur corde au programme.
On se retrouve à 10h20 sur site pour entamer une petite journée (départ prévu pour 14h30 - 15h). On ne perd pas de temps et on file direct sur la paroi. Paul commence son cours par l'utilisation des AS ; j'apprends une autre manière d'équiper avec la dyneema que celle transmise par Chris D. Perrine et moi manipulons pendant que le grand manitou corrige les erreurs. Puis Perrine part équiper une voie (avec des petites fautes de sécu, dur de se remettre dans le bain !) ; je demande à Paul de me montrer comment se met en place une main courante rappelable en canyon (version simple et version "compliquée", si un point intermédiaire est difficile à atteindre).

Équipement d'une 2nde voie où j'ajoute une petite main courante complètement inutile mais très esthétique. Puis on se pose pour manger pendant que des nuages arrivent. On a bien profité du soleil pendant 1h30, maintenant, place au brouillard, vent et apocalypse...
On retourne sur corde où j'essaie d'appliquer le balancier espagnol. Paul me donne d'autres conseils que ceux d'Alex, mais pourtant bien efficaces, tout en ajoutant un spit parmi ses congénères. Cette fois, l'utilisation de la poulie est fortement appréciée ainsi que le poids de la victime (j'ai pris Perrine, pas Paul... pas folle la guêpe !). On montre la manip' à Perrine en étant sur terre où elle répète les actions guidées par Paul. Dernier cours de la journée avec le "faux-fractio" ou "comment bouffer de la sangle plutôt que le corde quand l'équipement est tout pourri". Puis on déséquipe et on file vers 14h30.



Florian

20 août 2014

Travaux & l'espagnol du Garagaï

Présents : Alex (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPST : 4h & 2h... mais dehors...

Étant handicapés d'un membre (Paul, cloué au lit), notre sortie bivouac se serait transformée en simple visite du Sans Pascal, avec objectif d'aller à l'aval et peut être l'amont. Seulement, au petit matin, Perrine se doit d'annuler sa venue à cause d'une grande emmerdeuse... 
Faire le Sans Pascal à deux ? Pas vraiment tentant... On décide donc de monter sur zone et de travailler sur une cavité repérée par le groupe lors d'une sortie EDS06 et, selon l'avancement, d'aller s'entraîner sur une doline l'aprem'.

Le temps de faire des petits détours, on se retrouve avec Alex vers 8h45 à Pré du Lac. Café au soleil, un peu voilé. On décolle pour aller bosser sur cette fameuse nouvelle cavité, sans nom pour le moment. Une bonne marche d'approche pour nous mettre en jambes, où on se fait littéralement bouffer/attaquer/violer par des taons ! Même à côté d'un troupeau de vaches, il n'y en a pas autant ! 
On arrive cependant à se débarrasser d'une partie d'eux (grâce à des coups de kung-fu) et on cherche la cavité. Le GPS des smartphones n'est pas forcement au top et Alex doit utiliser sa mémoire pour retrouver le trou. On tourne pendant une vingtaine de minutes mais Alex le déniche !
On commence par agrandir et nettoyer le contour du trou, gros comme un poing. Un léger courant d'air est présent et il semble y avoir de la profondeur (5 à 6m ?). On enchaîne sur du dégagement de blocs et de terre pour avoir une meilleure vision de la bête. C'est une faille qui s'étend sur un mètre de long, mais vraiment pas large ! Je n'y passe pas ma cuisse (certes, c'est du bon jambonneau, mais quand même !). On s'entête à dégager d'autres blocs à cause de la frustration de ne pouvoir descendre. Et ça paie ! Alex se blesse ! Un éclat du burin est venu se planter dans son bras ; heureusement que ce n'était qu'un petit morceau, vite retiré et soigné à l'eau...

Bien évidemment, une bière traînait par là pour le déjeuner. Sans parler des fourmis qui ont apprécié le sandwich d'Alex. Après cette bonne pause et une envie de farniente au soleil, on se motive et retournons à la voiture (vers 14h40). On fait un détour pour remplir les bouteilles d'eau et rencontrer une très jolie cycliste. Puis on va à la doline du Garagaï.
Le but d'Alex étant de m'apprendre le balancier espagnol ! Mission réussie ! Mais bon dieu ce que c'est dur sans poulie ! Ça file tranquille avec un kit de cordes, mais quand il faut faire la manipulation avec un homme pendu en bout de corde, ça devient physique. Le temps de tourner sur les manipulations et de s'épuiser, on passe 2h à l'ombre de cette doline, sous le regard intrigué d'un jeune promeneur. Alex se la joue bon professeur mais mauvais élève : il ne me remonte pas, s'étant trop fatigué à ré-arranger son matos (soucis de pédale, puis de longe, ... bref, on stoppe). On décolle vers 17h30 sous un soleil caliente !

Florian

14 juin 2014

Aven du Dégouttaire - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (10 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Pascal A., Paul, Tony, Nath', Loïc, Virginie, Christian, Flo)
TPST : 9h d'exercice (dont 6h sous terre) 

Pour ce 2nd exercice SSF06 de l'année, la météo n'est toujours pas des nôtres... Heureusement, on n'a pas eu le gros déluge annoncé. On se retrouve à 8h45 sur Gréolières pour prendre un petit café et attendre les retardataires... et les désistements non justifiés. Pour le moment, grand soleil en terrasse. On décolle en direction de l'aven du Dégouttaire pour s'exercer aux manip' d'évacuation verticale.

Le temps de se préparer, papoter, montrer les manip' aux néophytes, enkiter le matos nécessaire, former les équipes, trouver une lumière qui fonctionne pour Loïc (casque et frontale de secours HS) ... on entre sous terre vers 10h30-45. Pascal part en tête pour équiper les cordes de progression. On compose trois ateliers : le premier sur le P23, le second et le troisième sur les deux P10 s'enchaînant. En reprenant les amarrages de l'année précédente (même exercice à date similaire), on améliore le tout afin d'éviter des frottements et perfectionner le tout. On ajoute donc une déviation largable dans le dernier P10 et une autre dans le P23 ; ajout de spits en tête des deux derniers ateliers. Paul plante également un spit dans le P10 pour une déviation sur la corde de progression (frottement important).

Une fois tout mis en place, on tourne sur les manip' et on teste les ateliers ; puis on remonte manger vers 13h30, sous un ciel couvert et ponctué d'orages "lointains". Pascal installe la bâche pour avoir un abri en cas de pluie et après manger, Chris nous montre l'installation d'un palan et les différents équipements que l'on peut utiliser dans ce cas de figure. Il nous expose également les règles à respecter et des conseils : nombre de personnes pouvant tracter selon le matériel, mise en place d'un renvoi, efficacité des poulies... Puis entraînement aux manip' avant de démonter l'atelier extérieur et d'aller secourir la civière !

On retourne sous terre après 15h où l'on peaufine encore légèrement l'équipement. Chacun se positionne à son poste, on place la victime (forcément la plus "jeune" - Virginie) et on débute l'évacuation. Durant toute l'après-midi, l'orage gronde et se réverbère dans les puits. C'est pas que ça stress ou impressionne, mais ça reste un embut quand même... Des petites erreurs se glissent durant l'opération (surtout une : j'ai fais un cabestan au lieu d'un demi sur la dév' largable... ça n'a pas largué grand chose du coup) mais le tout reste fluide. La civière arrivant en tête d'atelier du P23, on la redescend avec la victime à bord. Ca nous permet de manipuler la civière vers le bas, fait plus rare mais tout aussi utile selon le profil de la cavité. Puis, on enchaîne sur une seconde évacuation en inter-changeant nos postes. Celle-ci est forcement plus rapide, les ateliers étant rodés et efficaces. On a juste une petite difficulté au moment de tracter la civière sur le P23, le contrepoids (Nath') étant aussi légère que la civière + victime (si ce n'est plus). J'ai pu tester le rôle de régulateur et le bloqueur de pied aurait été bien utile pour aider à décoller la civière.
La civière ressort à 18h, on déséquipe les ateliers et le matériel de progression. On essuie une petite pluie, rangeons le matos et nous changeons. On espère avoir une meilleure météo pour le futur entraînement de septembre...

Florian

22 mars 2014

Aven du Cresp - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (20 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Renaud, Audrey, Pascal, Elsa, Nico, Dgé, Paul, Alex, Perrine, Tony, Nathalie, Sylvain, Sophie, Julien, Olivier, Jean, Christian, Flo)
TPST : 7h 

Faute de pluie, l'entraînement originalement prévu aux carrières de La Turbie est reporté à l'aven du Cresp. L'objectif de la journée n'est pas de faire une évacuation traditionnelle depuis le fond de la cavité, mais plutôt d'apprendre (pour certains) et de réviser les techniques d’évacuation (pour les autres) dans les puits. On retrouvera ainsi au planning : palan, contre-poids, frein de charge.

On se retrouve donc à 8h30 au col de l'Ecre pour préparer le matos, former les équipes et commencer à sortir les parapluies et k-way. On essaie de ne pas trop traîner vu le nombre de participants et de manip' à voir.
La première équipe ouvre la voie pendant que l'on installe une bâche au dessus de l'entrée et que d'autres préparent l'atelier extérieur (palan). Christophe, le leader & big boss of the day, profite pour rappeler plusieurs règles en secours et expliquer la mise en place d'un palan.

La seconde équipe enchaîne dans la cavité tandis que la troisième et dernière équipe (la meilleure, donc la mienne) s'entraînera sur le premier puits et le palan. On tourne à tour de rôle de manière à ce que chacun manipule et installe les ateliers, et aussi pour se mettre à l'abri ; Chris ou Paul chapeautant nos faits et gestes. Puis on évacue une victime une première fois, une seconde, une troisième... bref, cinq victimes (dont une deux fois). 


On propose une évac' complète depuis la base des puits, mais il semblerait que les deux premières équipes n'aient pas eu le temps de tourner aux ateliers. Il faut avouer que l'on a mis les bouchées doubles pour ne pas se refroidir sous la pluie. On descend donc tous ensemble en direction de la grande galerie pour manger au sec et au chaud, vers 12h30-13h.

Après le repas, près de la moitié des équipiers restent dans la galerie pour descendre la civière (logique, une victime, on l'éloigne de la sortie !) et ainsi s'entraîner au portage. On débute donc avec un frein de charge et une progression fluide. On échange régulièrement le rôle de chef d'équipe pour s'exercer à guider et à donner des ordres. On s'arrêtera au ressaut équipé d'une échelle après avoir fait la chenille sous la civière.
Demi-tour et on remonte jusqu'à la base du puits débouchant dans la grande galerie. Notre victime est d'un calme remarquable ! A partir de là, on enchaîne l'évacuation complète de la civière dans les puits. La victime sort rapidement de la cavité pour aller se mouiller.

On finit par déséquiper l'ensemble des ateliers, avec un puits d'entrée qui arrose pas mal. Retour aux voitures où on se met au sec. Chris nous donne une fiche récapitulative de la journée et on se sépare. RDV en juin pour un nouvel exercice d'évac' verticale.

Florian

13 mars 2014

Ancienne Carrière de La Turbie

Présents : Christophe & Nico (ASBTP), Flo (GSV)
TPST : 6h30


Petite journée à La Turbie pour que Christophe finisse de préparer la journée SSF du 22 mars. Le but étant simple, compléter ses données pour savoir le nombre de spits / broches utilisables. Nico et moi équipons donc deux voies pour contrôler tous ces petits bouts de métal Ô combien nombreux sur ce site.
Nico en profitera pour rajouter un (ou deux ?) spits, tandis que je m'amuse avec une vire (bien trop tendue !). Christophe chapeaute le tout et prépare le barbecue !

Pause repas au soleil avec apéro. Dur de retourner au charbon après ça... Nico restera à terre, sa main lui faisant encore mal. Je déséquipe ma voie et enchaîne sur une seconde, afin de planter d'autres spits et ainsi apprendre la technique.
Nouvelle vire, avec un cerveau complètement naze... je passe 10 minutes pour faire des nœuds papillon... Pendant ce temps, Chris équipe un répartiteur afin de montrer à Nico la mise en tension d'une tyrolienne lors d'un secours. Nico s'entraîne sur cette manip' et Chris me rejoint pour m'apprendre à planter les spits.
J'en poserai deux, assez bien je pense (modestie) et c'est déjà l'heure de déséquiper et filer. Départ vers 16h30 avec un coup de soleil... sur un seul bras...

Florian

8 févr. 2014

Cordes trop courtes ! à la Carrière Romaine

Présents : Marjolaine (Canyon), Nico (ASBTP), Paul & Alex (Magnan), Pascal (EDS06), Flo (GSV)
TPST : 5h

Une journée formation, encadrée par Pascal Zaoui, sur le thème des cordes trop courtes / rabouts de cordes. Ça parait alléchant n'est-ce pas ? Surtout quand on profite du cadre des carrières romaines de La Turbie, avec des prévisions météo raisonnables (prévu du beau temps au moins jusqu'à midi). Comme tout le monde a pu le constater, il a plu beaucoup plus tôt que prévu !

Pascal avait fixé le RDV à 9h30, sur place, aux cinq participants. Au programme : travailler et réfléchir sur le thème du jour (rabouter des cordes courtes), avec comme objectifs : 
  • rabouter au fractio, sur corde fixe 
  • rabouter plein vide, sur corde fixe
  • rabouter contre paroi, sur corde fixe
  • rabouter contre paroi, sur corde rappelable, si manque 1 fois la longueur de la hauteur (canyon)
  • rabouter contre paroi, sur corde rappelable, si manque - de 1 fois la longueur de la hauteur (canyon) 
  • équipement + questions diverses
On attaque donc par la théorie avec rappels des règles de préparation de corde : nœud de pêcheur double, nœud de huit, queue de vache. Puis démo des différents types de raboutage, sous les premières gouttes de pluie : le triple huit tressé lorsque l'on est plein vide / contre paroi, les différents tressages selon un fractio mono ou double points. Et place à l'exercice ! Chacun prend son lot de mousquifs, de bouts de cordes et sa voie. Tout le monde réussit son épreuve et on enchaîne sur une seconde série, sur une autre voie. Midi approchant, Pascal ne me laisse que 4 minutes pour passer mon nœud. Je finis pile dans les temps (à la seconde près, comme dans les films d'action !).

Break repas pour se mettre un peu à l'abri de la pluie avec, d'un côté, le poulet rôti et les chips, et de l'autre, la soupe aux champignons de forêt et morceaux de Schroumpfs. On finit par un thé chaud à la menthe, ou rouge, au choix !
On enchaîne l'après-midi sur les techniques de raboutage avec corde rappelable. N'ayant jamais utilisé de shunt, j'ai besoin de m'exercer sur le plat pour bien m'imprégner de la manipulation. On se prend une bonne averse (encore une) tandis que Paul réalise la manip' contre paroi. Alex commence à déséquiper une voie, ainsi que Nico et moi, alors que Marjo veut réaliser elle aussi l'exercice avec le shunt. Elle était encore sur la corde lorsque nous sommes partis, trois heures plus tard. Si quelqu'un passe par là un jour, il pourra la décrocher SVP ?

Merci à Pascal pour cette journée instructive et enrichissante, malheureusement écourtée par la pluie.

Florian

7 déc. 2013

Journée Formation Réchappe

Présents : EDS 06, CDS 06 et 83


L'objectif de cette journée de formation est de revoir (ou apprendre) et de mettre en pratique les techniques d'auto-secours individuelles et collectives dans les cavités spéléo et canyon : casse/perte de matériel de progression + aide d'un camarade a se décrocher/remonter/redescendre sur une corde.

Nous avons RDV à 10h aux falaises de la Turbie... mais Mathieu tombe en panne de voiture... Après l'intervention d'un dépanneur, nous prenons enfin la route pour arriver sur place sur les coups de midi... Pour manger !!!
Quelle déception quand Pascal nous dit de nous équiper et de rattraper notre retard... On voit, les premières techniques de réchappe (perte ou casse du descendeur, perte ou casse du bloqueur ventral).

Puis, on passe à table. Paul nous a encore régalé avec son barbecue ! Et forcément, c'est dur de retourner sur les cordes l'après-midi.
On enchaîne sur le décrochage d'un équipier sur corde par balancier, avec descente sur corde. Chaque binôme s'entraîne sur sa corde. Avec Mathieu, je me rends compte que l'équipement façon "Vence" (3 longes reliées par mousquetons au MAVC) surcharge le MAVC pour les manipulations à faire. 

Pascal nous montre ensuite le coupé de corde et les précautions à prendre. Nous finissons de rattraper notre retard en s'entraînant à utiliser un nœud Machard, en cas de perte ou casse de la poignée.

Et le soleil tombe déjà. On déséquipe les voies, rangeons le matos et rentrons aux voitures.
Merci à Pascal Zaoui pour la formation.

Florian

12 nov. 2013

"Pack Créach" - Caussols et Gourdon

Présents : Fred & Florian
TPST : 3h (sous terre) + 6h dehors

Aujourd'hui, l'objectif était d'aller faire plusieurs petites cavités de Caussols et de Gourdon inventoriées dans le Créach. On s'en était mise quelques unes sous le coude et on attendait une belle journée pour les faire (comme si les belles journées manquaient sur la Côte !). L'objectif, lors de notre arrivée à 9h au parking du Haut Montet : faire au moins l'aven de la Charogne (68-C), enchaîner sur l'aven 68-O1, puis aller voir du côté du radar et faire l'aven Myriam (68-L9). Forcement, on a changé nos plans durant la journée...

On attaque donc par la Charogne, vue en rando l'année précédente, qui avait piqué ma curiosité. Cependant, elle ne sera pas satisfaite aujourd'hui. L'équipement en place (si léger) offre des frottements trop généreux ! Les 2 broches et les spits (explosés) nous permettront de descendre quelques mètres avant de renoncer. Dommage, le puits d'entrée s'évasant petit à petit me donnait drôlement envie d'y poser le pied.

On enchaîne sur l'aven 68-O1, repéré le mois précédent, ne présentant rien d'intéressant sur la topo (un P11 et c'est tout). Juste pour faire une verticale en entière cette fois ! Une broche scellée et un fractio vers -5m pour nous laisser débarquer dans la c******* humaine ! Un fond de déchets se trouve sous nos pieds ; on a noté, entre autres, quatre vélos, un four, du câble électrique, des pots de peinture, un matelas en mousse... Le type de comportement qui nous énerve profondément ! (je parle au nom de ceux présents, bien sûr !)

Après cette triste découverte, on décide de se diriger vers le radar en contournant la route d'accès par le Nord, encore un peu au Nord, un peu trop... le chemin des Claps est devant nous... autant continuer ! On verra l'aven Myriam une prochaine fois. S'ensuit un casse croûte au soleil (en mode lézard) et une recherche quelque peu longue de n'importe quelle cavité (pour essayer de localiser notre position... non, nous n'étions pas paumés !). Surtout quand la boussole indique le Nord en direction de Mandelieu...

On en trouve enfin une : l'aven 37-Y3. Description dans le Créach : "se trouve à 20m à l'ouest du Kéops"... au moins on est pas perdus. Fred ne l'ayant pas fait depuis longtemps (contrairement à moi... ça fera juste 4 fois en moins de 10 mois), on décide de faire la traversée du Kéops - Kéfren. J'équipe le puits d'entrée du Kéops pendant que Fred s'occupe du Kéfren ; je le rejoins ensuite dans la première salle du Kéfren. Rapide tour des "grands" volumes de cette traversée et on file au Kéops. J'équipe et déséquipe la main courante et allons au fond. Je retrouve les 3 chauve-souris vues 9 jours auparavant. On remonte et déséquipe rapidement. Il fait encore jour... on va à la doline d'entraînement ?

Cette fameuse doline (37-F) dont je ne voyais pas le fond a choppé une maladie peu commune : des spits poussent de partout ! Tant mieux pour nous ! On se choisit une voie équipable en double afin que Fred s'entraîne. Arrivés à un palier vers les -20m, je n'ai plus assez de corde pour aller au fond. Je la mets de côté et laisse Fred passer devant (autant laisser les débutants se faire la main). On arrive entier en bas du puits, après avoir bouffé un arbuste en chemin. Le travail de l'eau y est superbe ! Tiens, la lune... Faudrait penser à y aller...


Je déséquipe la voie de Fred, et Fred déséquipe la mienne. On range le matos et direction la voiture, qui n'est qu'à 2 km... environ, sauf si on se plante de chemin...

Florian

1 nov. 2013

Entrainement aux falaises de La Turbie


Présents : Des Magnans, des Magnans partout ! ... ainsi que l'ASBTP, le COV, des indés et seulement Florian du GSV*

RDV à 8h45 au parking de l'ancienne carrière romaine de La Turbie pour une journée entraînement, organisée par le Groupe Spéléo de Magnan. 

Trois petits cochons...
Nous sommes déjà nombreux pour équiper les différentes voies présentes, sous un beau soleil. Paul en profite pour présenter / rappeler les bases de l'équipement (les nœuds, l'enkitement du matos, comment ne pas se tuer) et nous présenter le fil rouge de la journée : installer une vire, une longue vire et ainsi apprendre à planter un spit dans une position inconfortable et tendancieuse (bravo Nico pour le tamponnoir pété). J'aurai habillement shunté mon tour en soulignant le fait que je n'étais pas des Magnans, ça a marché pour cette fois... j'y échapperai pas à la prochaine...
Pour ma part, Paul m'envoie équiper une vire finissant pas une descente en rappel avec des goujons en fixe de 12mm ; Alex vérifiera la fin de mon équipement et me donnera de bons conseils. Tout le monde s'en sort à merveille (je n'ai pas entendu de cri) et les spéléos continuent à arriver petit à petit. Surtout quand l'heure du barbecue s'approche !

Chippo, merguez, chips, bière, yeux (sans déconner), fromage, châtaignes, gâteaux... Comment retourner faire des efforts après ça ?

Alex et Anaïs tendent une slackline alors que le reste promène en paroi ou lézarde au soleil. Celui-ci tombe malheureusement très vite. On déséquipe et range une première partie du matos vers 15h30, petite pause puis rangement barbecue, on récupère nos poubelles et les restes, et les dernières voies sont déséquipées. Retour aux voitures avant qu'il ne fasse nuit.

Merci aux Magnans et à Paul pour l'invitation. Danke every one for the ambiance !

Florian

*En vrac : Paul, Gilles, Alex, PA, Perrine, Nico, Cyril, Clément, Anaïs, Mathieu et sa compagne, Sylvain, Fred, Laura... en espérant n'avoir oublié personne